Anne-Marie Jaccottet

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Anne-Marie Jaccottet
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Haesler
Nationalité

Suisse Drapeau de la Suisse

France Drapeau de la France
Formation
École cantonale d'art de Lausanne ; Académie Julian
Activité
Conjoint
Autres informations
Maître
Marcel Poncet ; Casimir Reymond
Influencée par

Anne-Marie Jaccottet, née en Suisse le à Saint-Aubin près de Neuchâtel, est une illustratrice et peintre franco-suisse et l'épouse du poète Philippe Jaccottet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anne-Marie Haesler a fait des études à l'École cantonale d'art de Lausanne, puis à l'Académie Julian à Paris. Elle vit depuis à Grignan dans la Drôme, en compagnie de son mari, le poète Philippe Jaccottet. Sa palette, ses aquarelles et ses dessins évoquent les ramures et les sous-bois du paysage qui lui est proche, la porcelaine d'une coupe, un vase de fleurs ou bien une corbeille de fruits, des figues, des kakis et des grenades, le rebord d'une table qui pourrait être celui que contemplaient autrefois Pierre Bonnard ou Paul Cézanne.

Jugements[modifier | modifier le code]

« Une totalité vive, proche et lointaine à la fois, comme si étaient retombés là les fragments d'un soleil intérieur » (Nicolas Cendo).

« Une joie si pure, de plus en plus jeune, circule partout comme un souffle sans poids » (Philippe Jaccottet).

Expositions[modifier | modifier le code]

Les plus importantes expositions d'Anne-Marie Jaccottet se sont déroulées dans son pays d'origine, au Musée Jenisch de Vevey en 1994 ainsi qu'au Centre culturel suisse de Paris[1], en 2001. Des poètes comme Pierre-Albert Jourdan, Paul de Roux, André Ughetto et Yves Bonnefoy ont écrit des textes à propos de son œuvre. Anne-Marie Jaccottet a imaginé plusieurs de ses travaux pour La promenade sous les arbres qui parut en 1957 sous l'enseigne d'Henry-Louis Mermod, pour un cahier édité en 1975 par la Revue de Belles-Lettres de Genève, pour des recueils édités chez Fata Morgana à propos des haïkus et d'André Dhôtel, pour un cahier d'études et de témoignages des éditions du Temps qu'il fait, imprimé en 2001 autour de Philippe Jaccottet ainsi que pour le premier numéro de la revue Tra-jectoires[2]. Elle a exposé des aquarelles et des dessins de son Anne-Marie Jaccottet, Peintures et dessins jusqu'au à Aix-en-Provence dans la Galerie Alain-Paire[3].

Livres illustrés[modifier | modifier le code]

  • La promenade sous les arbres, Philippe Jaccottet, Mermod, 1957
  • Lettres perdues, Anne Perrier, Payot, 1971 (Prix Rambert)
  • Breathings, Philippe Jaccottet, choix de poèmes traduits en anglais, Mushinsha & Grossman, 1974
  • Marges, Nicolas Cendo, Lettres de Casse, 1981
  • Le Feu parmi les arbres, Richard Vernier, Solaire, no 37, 1982
  • Ce qui demeure, Hélène Péras, Paris, 1983
  • Traversées matinales, Paul de Roux, Cahiers du confluent, 1986
  • Le Cerisier, Philippe Jaccottet, Marchant Ducel, 1986
  • La Terre de sauvegarde, Patrick Guyon, Fanlac, 1991
  • Haïku, transcrits par Philippe Jaccottet, Fata Morgana, 1996

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Albert Jourdan, En pensant aux peintures d'Anne-Marie Jaccottet, Thierry Bouchard, 1986
  • Yves Bonnefoy, Sur une sculpture et des peintres, Plon, 1989
  • Anne-Marie Jaccottet, Peintures et dessins, aquarelles et dessins d’Anne-Marie Jaccottet, textes de Philippe Jaccottet, Alain Madeleine-Perdrillat, Florian Rodari, entretien avec Alain Paire, La Dogana, 2008

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]