Andreas Michael Dall’Armi

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Andreas Michael Dall’Armi
Biographie
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MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
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Distinction
Vue de la sépulture.

Andreas Michael Dall’Armi (né le à Trente, alors en principauté épiscopale de Trente, et décédé le à Munich) est un munichois, commerçant, banquier et un major de cavalerie dans la garde nationale bavaroise. Il est anobli en 1792 par Charles Théodore de Bavière[1].

Il est l'organisateur en 1810, à l'occasion du mariage du roi Louis Ier de Bavière à princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen, de la course hippique sur la Theresienwiese qui donnera naissance à l'Oktoberfest. Pour ce service rendu, il obtient en 1824 la médaille d'or de citoyen de la ville de Munich[1].

Il veut également par la suite ériger un monument sur la Theresienwiese, ainsi qu'une tribune toutefois cette idée n'est sur le moment pas retenue. Elle devient réalité en 1850 seulement avec l'érection de la Bavaria[2],[3].

À partir de 1811, il devient le premier contrôleur général de l'institution königlichen staatsschuldentilgungskommission (commission royale chargée de l'effacement de la dette publique)[2].

Il se retire de la direction de la banque en 1815 et des affaires en 1821[3].

Famille[modifier | modifier le code]

Andreas Michael Dall’Armi est issue d'une famille de commerçant de Trente. Son père Giuseppe Dall’Armi (1729–1797) était également commerçant et banquier, sa mère Maria Theresia (1734–1797), née Werz, est également issue d'une famille commerçante de Trente.

Le , Andreas se marie à Maria Elisabeth Nocker (1750–1793) - de 15 ans son ainé! - la fille du très influent banquier munichois Johann Georg Nocker et devient par la suite citoyen munichois le . Elle lui apporte en dote 2 millions de florins et fait de Dall'Armi l'associé de son père et de son frère. Ensemble ils eurent 5 enfants[4],[1].

Après la mort d'Elisabeth le , Andreas se remarie à Maria Barbara Stürzer le . Il ignore le testament de sa femme, qui prévoyait la donation de 100 000 florins au cloître de Mutter Gottes im Lilienthal[5]. Elle est la fille de Joseph Stürzer, membre du conseil municipal de Munich et tenancier du bar à vin „Zum goldenen Hirschen“ à Munich. De cette union naîtront 5 fils et une fille : Marianne (1802), Joseph (1795), Friedrich (1801), Max (1804), August (1806) et Karl (1811)[5].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Dering, Eymold 2010, p. 26
  2. a et b Dering, Eymold 2010, p. 9
  3. a et b Möhler 1980, p. 19
  4. Möhler 1980, p. 17
  5. a et b Möhler 1980, p. 18

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Florian Dering et Ursula Eymold, Das Oktoberfest 1810–2010: Offizielle Festschrifft der Landeshauptstadt München, Munich, Süddeutsche Zeitung/Bibliothek, (ISBN 978-3-86615-780-4)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Gerda Möhler, Das Münchner Oktoberfest, Brauchformen des Volksfestes zwischen Aufklärung und Gegenwart, Munich, neue schrifftenreihe des Stadtarchivs München, , p. 17-23Document utilisé pour la rédaction de l’article