Alexandra Schwartzbrod

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Alexandra Schwartzbrod
Description de l'image Defaut.svg.
Naissance (64 ans)
Nancy, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Balagan
  • Adieu Jérusalem

Alexandra Schwartzbrod, née le à Nancy, est une journaliste, essayiste et autrice française de roman policier.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Nancy en février 1960[1], elle obtient un diplôme de l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs (ESIT)[1], et s'oriente vers le journalisme. Elle est notamment journaliste aux Échos de 1989 à 1994[1] avant de rejoindre le journal Libération en 1994[1], pour lequel elle a été correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003[1].

Au sein de Libération, elle est nommée directrice adjointe de la rédaction de Libération[2],[3].

Parallèlement à ses activités journalistiques, elle écrit des essais, des romans noirs dont deux ont été primés : Balagan, qui a reçu le Prix SNCF du polar en 2003[4], et Adieu Jérusalem, Grand prix de littérature policière en 2010[4]. Plusieurs de ses œuvres de fiction, Balagan, Adieu Jérusalem, Le Songe d'Ariel, Les Lumières de Tel-Aviv, sont influencées par son expérience de correspondant à Jérusalem :« J'écris des romans pour faire passer ma passion et mon indignation », indique-t-elle[4]. Elle évoque aussi cette expérience dans son récit autobiographique sorti en 2024, Éclats[5].

Prises de position[modifier | modifier le code]

En 2012, commentant la politique intérieure israélienne, elle dénonce le « mépris avec lequel les Palestiniens sont traités »[6],[7].

En 2013, commentant les manifestations faisant suite au vote de la loi concernant le mariage homosexuel, elle avance que les opposants à cette loi « ceux qui se disent encore anti-mariage pour tous se situent d’abord comme anti-républicains, refusant obstinément de reconnaître la loi votée »[8].

En 2015, afin de lutter contre l'immigration clandestine, elle propose dans Libération d'ouvrir « nos portes aux migrants », « en organisant intelligemment et humainement l’arrivée de réfugiés souvent qualifiés »[9].

Principales publications[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • Dassault, le dernier round, 1991, Olivier Orban
  • Le Président qui n'aimait pas la guerre - Dans les coulisses du pouvoir, 1995, Plon
  • L'Acrobate - Jean-Luc Lagardère ou les armes du pouvoir, 1998, Seuil
  • Jérusalem, 2008, Tertium Éditions

Romans[modifier | modifier le code]

  • Koutchouk, 2000, Denoël
  • Balagan, 2003, Stock[4]
  • Petite Mort, 2005, Stock
  • La Cuve du Diable, 2007, Stock
  • Adieu Jérusalem, 2010, Stock[4]
  • Le Songe d'Ariel, 2012, Gallimard[4]
  • Les Lumières de Tel-Aviv, 2020, Rivages/Noir[10]

Récit autobiographique[modifier | modifier le code]

  • Éclats, 2024, Mercure de France[5]

Prix[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Biographie Alexandra Schwartzbrod », sur k-libre
  2. Alexandre Comte, « Libération : les salariés font front », sur Les Inrockuptibles,
  3. « Schwartzbrod Alexandra », sur Étonnants Voyageurs
  4. a b c d e et f Yann Plougastel, « "Ava et Marilyn", d'Alexandra Schwartzbrod, illustré par Miles Hyman », sur Le Monde,
  5. a et b Thomas Bronnec, « Alexandra Schwartzbrod, les Éclats d’une femme éprise de liberté », sur Ouest-France,
  6. « Alexandra Schwartzbrod : Le songe d'Ariel », entretien, cclj.be, 1 février 2012
  7. « La colère essentielle des palestiniens de Cheikh Jarrah. » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  8. Egarés, Alexandra Schwartzbrod, Libération.fr, 9 août 2013
  9. Permis, liberation.fr, 21 avril 2015
  10. Macha Séry, « Dans « Les Lumières de Tel-Aviv », le même soleil de plomb de chaque côté du mur », sur Le Monde,
  11. Palmarès prix SNCF du polar, sncf.com
  12. Palmarès du grand prix de littérature policière (romans français), lalettredulibraire.com

Liens externes[modifier | modifier le code]