Al-Shymaa Kway-Geer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Al-Shymaa Kway-Geer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Député
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Al-Shymaa Kway-Geer, née en 1960, est une députée Tanzanienne, nommée membre du Parlement en 2008 par le Président Jakaya Kikwete en vue de lutter contre les préjugés contre les personnes atteintes d'albinisme[1].

Enfance[modifier | modifier le code]

Elle naît en 1960 de deux parents tous deux noirs de peau, qui donnent naissance à trois enfants albinos, dont elle-même. Vivant avec difficultés les persécutions dont elle est victime pendant son enfance, elle décide plus tard de se battre pour faire accepter sa différence, bien que vivant dans la peur en raison de la chasse à l'homme et des massacres dont cette population est victime, en raison des pouvoirs magiques qui sont attribués à leurs cheveux, leur peau et leurs os, utilisés comme amulettes[2],[3].

Actions en faveur des albinos[modifier | modifier le code]

En 1999, elle aide à la création de l'association Tanzanian Albino Society, qui s'efforce de faire connaître les nombreux massacres d'albinos découverts en Tanzanie. Plus tard, elle se présente comme députée dans le parti au pouvoir, mais échoue de peu.

En 2008, alors qu'elle est employée de bureau dans une compagnie aérienne, le Président Jakaya Kikwete la nomme membre du Parlement, en vue de lutter contre ce phénomène. Sa première tâche est de rédiger une étude faisant un état des lieux des conditions de santé, d'éducation et d'emploi des personnes atteintes d'albinisme dans le pays[2].

Son mandat semble de ne pas avoir été renouvelé en 2010[Note 1], mais une autre personne albinos accède au Parlement tanzanien par la voie des urnes[1].

Elle est mère adoptive de deux fillettes albinos, recueillies après qu'elles ont été victimes d'attaques, et de l'amputation de sa jambe pour l'une d'elles[2].

En 2015, elle continue sa lutte pour tenter d'éradiquer le problème[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En 2016, elle ne figure pas dans la liste des députés tanzaniens [1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Un albinos élu député en Tanzanie, Le Figaro, 3 novembre 2010.
  2. a b et c (en)Tanzanian albinos come out of the shadows, sur belfasttelegraph.co.uk, 29 décembre 2008.
  3. a et b (pl)Białe ofiary czarnej magii, National Geographic, 25 mai 2007.