Affaire des masques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'affaire des masques (en allemand : Maskenaffäre) commence en 2021 en Allemagne à la suite de « soupçons de commissions perçues par des députés dans des contrats d'achats de masques, au début de » la pandémie de Covid-19 en Allemagne[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 25 février 2021, la police allemande effectue des perquisitions dans les bureaux du député allemand Georg Nüßlein (CSU), car le parquet allemand a ouvert une enquête pour corruption à son sujet. Une semaine plus tard, la police perquisitionne dans les bureaux du député allemand Nikolas Löbel (de) (CDU), toujours sur des soupçons de corruption[2]. Löbel aurait reçu 250 000 euros pour ses efforts de lobbying, alors que Nüßlein aurait reçu 660 000 euros en commission pour ses efforts, activités illégales en Allemagne[3],[4].

Nikolas Löbel et Georg Nüßlein démissionnent en mars 2021 devant l'ampleur médiatique prise par ce que la presse allemande appelle l'« affaire des masques »[1]. Par ailleurs, Löbel est accusé d'avoir participé à un scandale immobilier à Mannheim[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Agence France-Presse, « Défaites régionales en vue pour le camp Merkel éclaboussé par un scandale », Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « L’« affaire des masques » fragilise la droite allemande », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « German mask scandal: 'Unforgivable violations of ethical standards' », DW,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Loveday Morris, « German mask profiteering scandal rocks Merkel’s party as elections loom », The Washington Post,‎ (lire en ligne)