14e régiment d'infanterie vieux-prussien

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14e régiment d'infanterie
Histoire
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Cadre
Type
Siège
Pays

Le 14e régiment d'infanterie est un régiment à pied brandebourgeois-prussien formé en 1626. Au début, il est principalement basé en Prusse-Orientale.

Dénomination[modifier | modifier le code]

En 1707, le général de division Kanitz (de) cède le régiment officiel à Friedrich Ludwig Prince d'Orange (1707-1708), qui porte désormais le nom Oranien. Le prince est le fils aîné du futur roi Frédéric-Guillaume Ier, mais il meurt l'année suivante. Le nom est néanmoins resté. Même après la mort du major général Kanitz en 1711, le nom du régiment reste Oranien. Ce n'est que sous le successeur de ce dernier, Finck von Finckenstein, que le régiment devient le régiment Finckenstein en 1713.

Appréciation[modifier | modifier le code]

Le régiment est tombé en disgrâce permanente auprès de Frédéric II de Prusse en raison de ses mauvaises performances pendant la guerre de Sept Ans. En 1776, le chef Frédéric d'Anhalt (de) aurait quitté le régiment pour cette raison.

Garnison[modifier | modifier le code]

Les garnisons du régiment sont à Pillau, puis Bartenstein, Friedland, depuis 1751 aussi Schippenbeil, des grenadiers se trouvent jusqu'en 1770 à Landsberg, puis en Preußisch Holland.

Chefs du régiment[modifier | modifier le code]

Succession[modifier | modifier le code]

Le régiment est maintenu en tant qu'unité de troupe lors de la réforme de l'armée de 1806 et a été laissé au corps de L'Estocq en Prusse-Orientale ; il est absorbé par le 4e régiment de grenadiers. Les grenadiers du bataillon 14/16 sont également maintenus et sont transférés au 1er régiment de grenadiers de la Garde.

Uniforme, équipement[modifier | modifier le code]

Au milieu du XVIIIe siècle, l'uniforme du régiment se compose d'une veste d'uniforme bleue avec des revers rouges. Sur le revers de brousse rouge et sur les revers de manches ronds et ouverts se trouvent des rubans blancs et rouges. La casquette des grenadiers est blanche, avec une garniture en laiton doré et un pompon rouge. Le drapeau du régiment est bordeaux.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hans Bleckwenn: Die friderizianischen Uniformen: 1753–1786. In: Die bibliophilen Taschenbücher. Nr. 444. Hardenberg, Dortmund 1984, (ISBN 3-88379-444-9) (Lizenz d. Biblio-Verl. Osnabrück als: Das altpreussische Heer; Teil 3, Bd. 3, 4 u. 5).  Band I, S. 105ff.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]