Étienne Le Gouz de Saint-Seine
Le Gouz de Saint-Seine | ||
Titre | Marquis de Saint-Seine | |
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Arme | De gueules à la croix endentée d'or, cantonnée de quatre fers de lance d'argent (parfois écartélé : au II et III d'azur, à trois molettes d'éperons d'or) | |
Années de service | Février 1829 - Août 1830 | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Bénigne Étienne Joseph Jean Philippe | |
Naissance | Dijon |
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Décès | (à 61 ans) Dijon |
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Père | Barthélémy Le Gouz de Saint-Seine | |
Mère | Catherine Claude Esmonin de Dampierre | |
Conjoint | Marie Anne Angélique Berbis de Rancy | |
Enfants | Étienne, Sixte, Odette, Raoul, Maurice, Henry | |
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Bénigne Étienne Joseph Jean Philippe Le Gouz de Saint-Seine, marquis de Saint-Seine, né à Dijon le et mort dans la même ville le , était un avocat français et un notable dijonnais.
Biographie[modifier | modifier le code]
Étienne Le Gouz de Saint-Seine, né à Dijon le , a à peine un an lorsque sa mère, Catherine Claude Esmonin de Dampierre, meurt. Il est le petit-fils de Bénigne Le Gouz et neveu de Charles de Brosses. Il est élevé par son père, Barthélemy Le Gouz de Saint-Seine[1], ancien conseiller au Parlement de Bourgogne, et par l'abbé Morlot[2]. En 1828, il perd son père et termine ses études. L'année suivante, il est reçu juge auditeur au Tribunal Civil de Dijon puis conseiller auditeur à la Cour royale le dimanche . Il renoue donc avec la tradition familiale en exerçant des fonctions de judicature. « Il y a des hommes qui, après avoir prêté serment à la République une et indivisible, au Directoire de cinq personnes, au Consulat de trois, à l'Empire en un seul, à la Première Restauration, à l'acte additionnel aux Constitutions de l'Empire, ont encore quelque chose à prêter à Louis Philippe : je ne suis pas assez riche… ». Cette boutade de Chateaubriand refusant de prêter serment à Louis Philippe peut être placé dans la bouche d'Étienne ; ainsi l'avènement de Louis Philippe le fait démissionner en . Le mardi , Le Gouz-Gagne, âgé de 25 ans épouse à Dijon, Marie Anne Angélique Berbis de Rancy[3] âgée de 20 ans. Plus tard, il devient membre du Conseil général de la Côte d'Or et du conseil municipal de Dijon.
Le notable dijonnais[modifier | modifier le code]
Généreux donateur, il fit beaucoup pour la ville de Dijon. En relation suivie avec l'architecte Léon Lacordaire, il entreprend de créer le nouveau quartier de Dijon destiné à servir de cadre au monument de saint Bernard. Il prend aussi part à la restauration de l'église Notre-Dame et de l'église Saint-Jean. Il fit également de nombreux travaux d'aménagements dans son hôtel particulier (Hôtel de Saint-Seine) au no 29 rue Verrerie.
Il est un membre assidu de la Société d'Étude, association d'étudiants, qui traite de « tout ce qui élève, grandit et fortifie l'homme ». Étienne Le Gouz de Saint-Seine fait plusieurs années de recherche sur les voies romaines de la Bourgogne. Il est nommé vice-président de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or pour répondre aux attentes du Ministre de l'instruction publique. À sa mort « plus de 20 000 personnes suivirent son convoi », celle-ci ébranle la ville de Dijon.
Armoiries[modifier | modifier le code]
- De gueules à la croix endentée d'or, cantonnée de quatre fers de lance d'argent (parfois écartélé : au II et III d'azur, à trois molettes d'éperons d'or)
- couronne de marquis
- manteau de président à mortier.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Familles subsistantes de la noblesse française
- Famille Le Gouz de Saint-Seine
- Hôtel de Saint-Seine
- Bénigne Le Gouz de Saint-Seine
Notes[modifier | modifier le code]
- Bénigne Alexandre Victor Barthélemy Le Gouz de Saint-Seine (1763-1828).
- Il deviendra plus tard vicaire général de Dijon, puis évêque d'Orléans, archevêque de Tours, enfin cardinal archevêque de Paris, sénateur, membre privé du Conseil de Napoléon III.
- Elle est la seule survivante des quatre enfants de Bénigne Philippe Marie Berbis de Rancy et d'Adélaïde Françoise Jeanne de Boistel.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Le Correspondant, tome soixante-huitième.
- M. Bonneserre de Saint-Denis, Revue nobiliaire historique et biographique, tome deuxième, 1866.
- Société de l'histoire de France, Annuaire-bulletin de la Société de l'histoire de France : année 1868, 1868.