Éric Le Boucher

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Éric Le Boucher
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Éric Le Boucher, né le à Paris, est un journaliste français, directeur de la rédaction du magazine économique Enjeux-Les Échos et l'un des cofondateurs du magazine en ligne Slate.fr

Formation[modifier | modifier le code]

Le père d'Eric Le Boucher était courtier. Il passe ses études secondaires au lycée Louis le Grand (Paris), puis entre en études supérieures aux universités Paris VI (Pierre et Marie Curie) et Paris IX (Dauphine)[1].

Il est diplômé de l'Institut de statistique de l'université de Paris, titulaire d'un DEA de gestion et d'un doctorat d'économie, tous deux obtenus à l'université Paris-Dauphine.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Il est économiste à l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS) entre 1975 et 1979, avant de débuter comme journaliste à L'Usine Nouvelle (1979-1982), puis au Matin de Paris (1982).

Il entre ensuite au Monde en 1983, où il est successivement ou simultanément journaliste (1983-1987), chef adjoint du service économique (1987), correspondant à Francfort (1991-1994), rédacteur en chef (1995-2008), chef du service Entreprises (1995-1998), chef du service International (1998-2000), éditorialiste (2000-2008), chroniqueur économique. Il fut membre du comité de rédaction du mensuel Le Monde 2 (2000).

Il est directeur de la rédaction du mensuel Enjeux-Les Echos depuis 2008.

Il est chroniqueur régulier sur Radio Classique.

Il présente l'édito économique vers h 50 sur Europe 1, à la suite des modifications de grille après le départ de Marc-Olivier Fogiel de la matinale d’Europe 1 en et reprend ce créneau depuis la rentrée 2011 dans la pré-matinale d'Emmanuel Maubert[2].

Il tient également une chronique à L'Opinion[3].

A reçu le prix Louis Hachette pour la presse écrite (2005) et le prix Ernest Thorel de l’Académie des sciences morales et politiques (2006).

Prises de position[modifier | modifier le code]

Dans sa chronique hebdomadaire d’analyse économique du quotidien Le Monde, il développe une analyse critique du modèle économique français. Il le considère comme inadapté à la situation économique contemporaine et appelle de ses vœux une refonte de ce modèle. Il écrit ainsi dans Économiquement incorrect : « le « modèle social » français date des années 1960 et de la grande industrie. Il est incapable de répondre, malgré son coût très élevé, aux défis des nouvelles précarités et des nouvelles insécurités. […] [Il est] manifestement en échec »[4]. Il a également été critique de la politique menée par Jacques Chirac, « un roi fainéant ». Il juge que sa politique a été celle de l'immobilisme et a retardé les réformes nécessaires comme celles favorisant l'augmentation de la productivité ou la hausse de l'immigration.

Éric Le Boucher est favorable à l'immigration[5]. Il parle ainsi de « bienfaits de l'immigration » et soutient que l'arrivée des immigrés pousserait les salaires des Français vers le haut[6].

Pour l'hebdomadaire Marianne, Éric Le Boucher livre dans sa chronique pour l'Opinion un « concentré chimiquement pur de centrisme autoritaire ». Ainsi, au sujet du mouvement des Gilets jaunes, Éric Le Boucher se demande « en cette ère de grand infantilisme […], comment éduquer le peuple et le 'corriger de ses idées folles et inconsidérées' ? » et renouvelle sa confiance dans le chef de l’État : « Emmanuel Macron a une réponse d’ensemble, il s’est présenté pour cela, il la met en œuvre : tirer la France vers le haut par sa compétitivité et par une amélioration des compétences[3]. »

Lors de la pandémie de Covid-19 en France, il s'oppose au confinement pour les salariés, estimant que si « la préservation de la vie est un principe sacré », le « retour au travail est aussi une valeur humaine. On doit en revenir à la stratégie de l’immunité collective et accepter les morts qui vont avec[7]. » En , une tribune titrée « Coronavirus : tout ça pour des vieux blancs malades ! » est commentée par quelques médias[8],[9],[10].

Membre d'institutions économiques[modifier | modifier le code]

Il a été membre de la Commission pour la libération de la croissance française dite « Commission Attali » qui a remis son rapport en . Il est également membre du Codice, Conseil pour la Diffusion de la Culture Economique, créé en 2006 pour apporter des solutions à la méconnaissance de l'économie par les français[11].

Il est nommé par décret du au Centre d'études prospectives et d'informations internationales[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Saboteurs, quand les politiques bloquent une France qui veut avancer (2014), Éric Le Boucher, Paris : Plon , impr. 2014
  • Économiquement incorrect, Paris, Grasset & Fasquelle, coll. « Petite Collection Blanche », , 173 p. (ISBN 978-2-246-69811-1)
    Panorama de l'économie mondiale et de la situation française au début du XXIe siècle
  • Histoire secrète des dossiers noirs de la gauche, Jean-Michel Quatrepoint, Paris : A. Moreau , 1986, 380p
  • Mémoires volées, satellites, micro-ordinateurs, robots, télématique, avec Jean-Pierre Lorenzi, Ramsay, 1979

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