Émile Thomas (sculpteur)

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Émile Thomas
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Sépulture
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Activité
Vue de la sépulture.

Eugène Émile Thomas est un sculpteur français né à Paris le et mort à Neuilly-sur-Seine le .

Biographie[modifier | modifier le code]

L'Apôtre saint Pierre (1856), Paris, église Saint-Sulpice.

Émile Thomas est un élève de James Pradier. Il expose au Salon de 1843 à 1874. Il s'est rendu à Rome vers 1846 où il a exécuté quelques statuettes.

Il a obtenu de nombreuses commandes de l’État, dont plusieurs à Paris destinées aux églises Saint-Séverin, Saint-Louis-d’Antin, Saint-Sulpice[1], Sainte-Élisabeth-de-Hongrie et la Sainte-Trinité.

Il a sculpté également une Vénus (Vénus au jugement de Pâris)[2] à la demande de l'empereur Napoléon III[3],[4] — œuvre conservée au musée Anne-de-Beaujeu, à Moulins[5] — et une sculpture du général Daumesnil faite en plâtre (1856), au fort de Vincennes[6],[7]. Il a aussi réalisé plusieurs bustes de personnages connus dont celui du prince Louis-Napoléon, président de la République française, de Champollion, de Raspail, de James Pradier, d'Alexandre Dumas père, d'Émile de Girardin, Théophile Gautier[6].

Plusieurs œuvres se trouvent à Arras : portrait de Mgr Parisis, statue du cardinal La Tour d’Auvergne pour son tombeau dans la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast[8], Saint Joseph dans le couvent des Ursulines[9],[6], statue de Madame Grandguillaume au cimetière d'Arras, fonte de fer par le fondeur d’art Brochon[10],[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Journal général de l'instruction publique et des cultes, Volume 27, 6 mars 1858, p. 150.
  2. Théophile Gautier, « Les voyages de Daphnis », Journal officiel de l'Empire français,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Archives des musées nationaux, MUSÉE DU LOUVRE, département des sculptures - Commandes et acquisitions acceptées - 1849-1910 », sur FranceArchives (consulté le ).
  4. Louis Auvray, « Chronique des beaux-arts », L'Europe artiste,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Spectaculaire déménagement au Musée Anne-de-Beaujeu à Moulins », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c Ernest Glaeser (dir.), « Thomas (Émile-Eugène) », dans Biographie nationale des contemporains, (lire en ligne).
  7. « Chronique des beaux-arts », Tribune artistique et littéraire du midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Arras, cathédrale Saint-Vaast », patrimoine-histoire.fr, consulté le 23 novembre 2021.
  9. Dictionnaire Bénézit, t. 3 : L-Z (lire en ligne), p. 887.
  10. Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, Arras et l'art au XIXe siècle : dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, photographes, critiques et amateurs d'art, 1800-1914, Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais, (lire en ligne).
  11. Antoinette Le Normand-Romain, Mémoire de marbre : La sculpture funéraire en France 1804-1914, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]