Élections régionales de 1975 en Sarre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Élections régionales de 1975 en Sarre
50 députés du Landtag
Majorité absolue : 26 députés
Type d’élection Élection parlementaire
Corps électoral et résultats
Inscrits 781 687
Votants 714 039
91,35 % en augmentation 4,8
Votes exprimés 706 238
Votes nuls 7 801
CDU – Franz-Josef Röder
Voix 347 094
49,14 %
en augmentation 1,3
Députés élus 25 en diminution 2
SPD – Friedel Läpple
Voix 295 406
41,83 %
en augmentation 1,1
Députés élus 22 en diminution 1
FDP/DPS – Werner Klumpp
Voix 52 100
7,38 %
en augmentation 3
Députés élus 3 en augmentation 3
7e législature du Landtag
Diagramme
Ministre-président
Sortant Élu
Franz-Josef Röder
CDU
Franz-Josef Röder
CDU
wahlen-in-deutschland.de

Les élections régionales de 1975 en Sarre (en allemand : Landtagswahl im Saarland 1975) se tiennent le afin d'élire les 50 députés de la 7e législature du Landtag pour un mandat de cinq ans.

Le scrutin est marqué par la victoire de la CDU du ministre-président Franz-Josef Röder, qui remporte l'exacte majorité des sièges. Après deux ans d'intérim, il est investi pour un sixième mandat à la tête d'une « coalition noire-jaune » avec le FDP/DPS.

Contexte[modifier | modifier le code]

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le Landtag est constitué de 50 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel d'Hondt.

Chaque électeur dispose d'une voix, qui compte double : elle lui permet de voter pour une liste de candidats, le Land comptant un total de trois circonscriptions plurinominales ; elle est alors automatiquement attribuée au parti politique à laquelle cette liste est rattachée.

Lors du dépouillement, l'intégralité des 50 sièges est répartie en fonction des voix attribuées aux partis, à condition qu'un parti ait remporté 5 % des voix au niveau du Land. La répartition est ensuite répétée dans les trois circonscriptions.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces[modifier | modifier le code]

Parti Chef de file Résultats de 1970
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Franz-Josef Röder
(Ministre-président)
47,8 % des voix
27 députés
Parti social-démocrate d'Allemagne
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Friedel Läpple 40,8 % des voix
23 députés

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Résultats des élections régionales de 1975 en Sarre[1]
Parti Voix Sièges
Votes % Circ. +/- Land Total +/-
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 347 094 49,14 21 en diminution 1 4 25 en diminution 2
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 295 406 41,83 17 en diminution 1 5 22 en diminution 1
Parti démocrate de la Sarre (FDP/DPS) 52 100 7,38 2 en augmentation 2 1 3 en augmentation 3
Parti communiste allemand (DKP) 6 864 0,97 0 en stagnation 0 0 en stagnation
Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) 4 774 0,68 0 en stagnation 0 0 en stagnation
Votes valides 706 238 98,91
Votes blancs et nuls 7 801 1,09
Total 714 039 100 40 en stagnation 10 50 en stagnation
Abstentions 67 648 6,85
Nombre d'inscrits / participation 781 687 93,15

Analyse[modifier | modifier le code]

Jamais encore la participation n'avait atteint un tel sommet en Sarre depuis son intégration à l'Allemagne de l'Ouest, 15 ans plus tôt. Moins de 100 000 électeurs ont boudé les urnes pour ce scrutin qui porte la CDU à son plus haut historique. Elle échoue cependant à franchir le seuil symbolique des 50 % des suffrages exprimés et perd même sa majorité absolue alors qu'elle progresse d'un point. Plus que le bon score du SPD, qui lui aussi gagne environ un point, c'est le retour du FDP/DPS au Landtag après cinq années d'absence qui cause cette situation de stricte égalité entre le parti au pouvoir et les deux autres forces parlementaires.

Conséquences[modifier | modifier le code]

À l'ouverture de la législature, le Landtag ne peut investir de ministre-président. Franz-Josef Röder reste au pouvoir temporairement jusqu'au . Il est alors élu pour un sixième mandat à la tête d'une « coalition noire-jaune » entre la CDU et le FDP/DPS.

Les députés décident ensuite d'attribuer un siège de plus à pourvoir entre les trois circonscriptions, portant le nombre total de parlementaires à 51, ce qui doit éviter la répétition du blocage post-électoral dû à une situation de stricte égalité entre deux blocs politiques.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Parteiensystem, Parteien und Kabinette seit 1945 » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]