Élections au Parlement basque de 2024

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Élections au Parlement basque de 2024
75 sièges du Parlement
(majorité absolue : 38 sièges)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Campagne du au
Corps électoral et résultats
Inscrits 1 795 213
Votants 1 077 456
60,02 % en augmentation 9,2
Votes exprimés 1 069 597
Votes nuls 7 859
EAJ-PNV – Imanol Pradales (es)
Voix 372 456
34,82 %
en diminution 3,9
Députés élus 27 en diminution 4
EH Bildu – Pello Otxandiano (es)
Voix 343 609
32,13 %
en augmentation 4,5
Députés élus 27 en augmentation 6
PSE-EE-PSOE – Eneko Andueza (es)
Voix 150 752
14,09 %
en augmentation 0,6
Députés élus 12 en augmentation 2
PP – Javier de Andrés
Voix 98 144
9,18 %
Députés élus 7 en augmentation 3
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Lehendakari
Sortant
Iñigo Urkullu
PNV
www.euskadielecciones.eus

Les élections au Parlement basque de 2024 (en basque : 2024ko Eusko Legebiltzarrerako hauteskundeak, en espagnol : Elecciones al Parlamento Vasco de 2024) se tiennent le , afin d'élire les 75 députés de la XIIIe législature du Parlement basque pour un mandat de quatre ans.

Le Parti nationaliste basque, historiquement au pouvoir au Pays basque, arrive en tête en voix et semble en mesure de se maintenir au pouvoir dans le cadre de sa coalition avec le Parti socialiste. Il fait cependant jeu égal en sièges avec EH Bildu, qui réalise une percée historique grâce au succès de sa stratégie de « normalisation ». Son discours social et pragmatique lui permet de conquérir l'électorat jeune, rentabiliser les critiques du bilan du Parti nationaliste et capter la base électorale de Podemos. Les résultats débouchent sur le Parlement le plus nationaliste de l'histoire de la communauté autonome.

Contexte[modifier | modifier le code]

Élections basques de 2020[modifier | modifier le code]

Lors des élections du 12 juillet 2020, le Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) du lehendakari sortant, Iñigo Urkullu, renforce sa majorité relative au Parlement avec 31 députés sur 75. Il est suivi d'Euskal Herria Bildu, qui confirme son leadership sur la gauche, tandis que le Parti socialiste (PSE-EE-PSOE), partenaire de coalition de l'EAJ-PNV, progresse à peine et qu'Elkarrekin Podemos (EP) perd la moitié de son groupe parlementaire[1].

L'EAJ-PNV et le PSE-EE-PSOE ouvrent des négociations en vue de reconduire leur entente, désormais majoritaire, le [2]. Cinq semaines plus tard, le , les deux partis indiquent avoir conclu un nouvel accord de coalition, ratifié par leurs directions respectives[3]. Lors d'une session parlementaire spéciale, Iñigo Urkullu est investi pour un troisième mandat président du gouvernement par 40 voix sur 75, une députée de l'EAJ-PNV se trouvant en quatorzaine[4].

Élections de 2023[modifier | modifier le code]

Le résultat des élections municipales du 28 mai 2023 montrent une nette progression de Bildu, que le PNV devance d'un peu plus d'un point, contre 11 quatre ans auparavant : la gauche abertzale l'emporte à Vitoria-Gasteiz, où le PNV n'est plus que la quatrième force politique et à Saint-Sébastien, les deux partis obtiennent le même nombre d'élus[5]. Au niveau provincial, Bildu devance le PNV aux élections dans le Guipuscoa[6].

Moins de deux mois plus tard ont lieu les élections générales anticipées. Le Parti socialiste l'emporte en voix et obtient 5 députés sur 18, soit autant que Bildu et le PNV. Inattendu, ce résultat marque la première victoire du PSOE au Pays basque depuis 2008. Avec huit points, 100 000 voix et un députés de moins qu'en 2019, le PNV réalise son plus mauvais résultat depuis les années 1980. Il devance Bildu d'à peine 1 000 bulletins de vote. Le Parti populaire (PP) obtient deux députés, un de plus que quatre ans plus tôt, tandis que la coalition Sumar ne conserve qu'un des trois parlementaires obtenus en 2019 par Unidas Podemos[7].

Le , Iñigo Urkullu annonce que les élections auront lieu le suivant[8].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Salle des séances du Parlement basque.

Le Parlement basque (Eusko Legebiltzarra, Parlamento Vasco) est l'assemblée législative monocamérale de la communauté autonome du Pays basque. Il est constitué de 75 députés (diputatuak) élu pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel d'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Nombre de députés[modifier | modifier le code]

L'article 26 du statut d'autonomie de 1979 dit « de Guernica » dispose que le Parlement sera composé d'un nombre égal de députés représentant les territoires historiques — l'Alava, le Guipuscoa et la Biscaye — et élu pour une période de quatre ans[9]. En vertu de l'article 10 de la loi 5/1990 relative aux élections au Parlement basque, le nombre de députés par circonscription est fixé à 25[10], ce qui établit la composition de l'hémicycle à 75 parlementaires.

Circonscriptions Députés Carte
Alava 25 Députés par circonscription.
Biscaye 25
Guipuscoa 25

Convocation et candidatures[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 46 de la loi électorale 5/1990, les élections sont convoquées par le président du gouvernement basque au moyen d'un décret qui doit être pris le 25e jour précédant l'expiration de la législature — quatre ans après le précédent scrutin, jour pour jour — et publié le lendemain au Journal officiel (Boletín Oficial del País Vasco, BOPV). Les élections doivent se tenir 54 jours après cette publication[11].

Peuvent présenter des candidatures[12] :

  • les partis, associations et fédérations politiques inscrits au registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
  • les coalitions électorales formées par les entités précitées ;
  • les groupes d'électeurs, à la condition d'avoir réuni les parrainages d'au moins 1 % des électeurs de la circonscription électorale concernée[13].

Tous les candidats doivent être résidents enregistrés au Pays basque, ou prouver que leur dernière domiciliation administrative se trouvait sur le territoire basque s'ils sont expatriés. Les listes de candidats doivent présenter au moins 50 % de femmes, cette proportion devant se retrouver pour chaque groupe de six candidats[14],[15].

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Le Parlement est élu au scrutin proportionnel d'Hondt. La répartition des sièges est opérée de la manière suivante[16] :

  • les listes sont classées par ordre décroissant selon le nombre de votes obtenus ;
  • le nombre de votes de chaque liste est divisé par 1, puis 2, puis 3... jusqu'au nombre total de sièges à pourvoir ;
  • les sièges sont attribués aux quotients les plus élevés, toutes listes confondues, par ordre décroissant jusqu'au dernier siège à pourvoir

Seules les listes ayant remporté au moins 3 % des suffrages valables dans la circonscription concernée, ce qui inclut les votes blancs, participent à cette répartition[17].

Campagne[modifier | modifier le code]

Forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 2020
Parti nationaliste basque
(eu) Euzko Alderdi Jeltzalea
(es) Partido Nacionalista Vasco
EAJ-PNV Imanol Pradales (es) Centre
Nationalisme, démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
38,70 % des voix
31 députés
Euskal Herria Bildu
(fr) Réunir le Pays basque
EH Bildu Pello Otxandiano (es) Gauche à extrême gauche
Progressisme, nationalisme, indépendantisme
27,60 % des voix
21 députés
Parti socialiste du Pays basque-Gauche basque-PSOE
(es) Partido Socialista de Euskadi-Euskadiko Ezkerra-PSOE
PSE-EE-PSOE Eneko Andueza (es) Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
13,52 % des voix
10 députés
Elkarrekin Podemos-Alianza Verde
(fr) Unis nous pouvons-Alliance verte
Miren Gorrotxategi Gauche à extrême gauche
Socialisme démocratique, populisme de gauche, républicanisme
En coalition
4 députés
Sumar
(fr) Rassembler
Alba García (es) Gauche
Progressisme, écologie politique, féminisme
En coalition
2 députés
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Javier de Andrés Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne
En coalition
4 députés
Vox Amaia Martínez (es) Droite radicale à extrême droite
Néo-franquisme, centralisme, ultranationalisme
1,96 % des voix
1 député

Renouvellement générationnel[modifier | modifier le code]

Ces élections sont l'occasion pour les principales forces politiques basques de procéder à un renouvellement du personnel politique. Les chefs de file du Parti nationaliste basque (EAJ-PNV), d'Euskal Herria Bildu (EH Bildu) et du Parti socialiste (PSE-EE-PSOE) ont en effet obtenu leurs premiers mandats électifs au moment de la fin de l'activité de l'organisation terroriste ETA. Plusieurs figures parlementaires ou gouvernementales marquantes des précédentes décennies ont par ailleurs l'intention de se retirer à l'occasion du scrutin de 2024, outre Iñigo Urkullu qui n'a pas été investi pour une nouvelle candidature : le porte-parole parlementaire de l'EAJ-PNV Joseba Egibar, le premier vice-président du gouvernement Josu Erkoreka, le conseiller aux Finances Pedro Azpiazu, la deuxième vice-présidente du gouvernement et ex-secrétaire générale du PSE-EE-PSOE Idoia Mendia, le conseiller au Logement Iñaki Arriola, ou encore l'ex-président du Parti populaire Carlos Iturgaiz[18].

Sondages[modifier | modifier le code]

Moyenne lissée des sondages.

Résultats[modifier | modifier le code]

Participation[modifier | modifier le code]

Taux de participation En 2020 En 2024 Différence
à 12 heures 14,14 % NC
à 13 heures NC 28,05 %
à 17 heures 36,02 % NC
à 18 heures NC 51,03 %
à 20 heures 52,86 % 62,52 % en augmentation 9,66
Final 50,78 % 60,02 % en augmentation 9,24

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement basque de 2024[19]
Partis Voix % +/- Sièges +/−
Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) 372 456 34,82 en diminution 3,88 27 en diminution 4
Euskal Herria Bildu (EH Bildu) 343 609 32,13 en augmentation 4,53 27 en augmentation 6
Parti socialiste du Pays basque-Gauche basque-PSOE (PSE-EE-PSOE) 150 752 14,09 en augmentation 0,57 12 en augmentation 2
Parti populaire (PP) 98 144 9,18 N/a 7 en augmentation 3
Sumar 35 402 3,31 N/a 1 en diminution 1[a]
Elkarrekin Podemos-Alianza Verde 23 888 2,23 N/a 0 en diminution 4[a]
Vox 21 696 2,03 en augmentation 0,07 1 en stagnation
Parti animaliste avec l'environnement (PACMA) 5 585 0,52 en diminution 0,02 0 en stagnation
Sièges en blanc (EB) 3 112 0,29 en augmentation 0,02 0 en stagnation
Por un Mundo más Justo (PUM+J) 1 683 0,16 en augmentation 0,04 0 en stagnation
Être (Izan) 1 419 0,13 Nv. 0 en stagnation
Parti communiste des travailleurs du Pays basque (PCTE/ELAK) 666 0,06 en stagnation 0 en stagnation
Parti humaniste (PH) 475 0,04 en augmentation 0,01 0 en stagnation
Ongi Etorri (OE) 187 0,02 en augmentation 0,01 0 en stagnation
Ciudadanos (Cs) [b] en diminution 2
Votes blancs 10 523 0,98 en augmentation 0,04
Votes valides 1 069 597 99,37
Votes nuls 7 859 0,73
Total 1 077 456 100 75 en stagnation
Abstentions 717 757 39,98
Inscrits / participation 1 795 213 60,02

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription Alava Biscaye Guipuscoa
Sièges 25 en stagnation 25 en stagnation 25 en stagnation
Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 261 623 100,00 945 878 100,00 587 712 100,00
Abstentions 106 244 40,61 370 513 39,17 241 000 41,00
Votants 155 379 59,39 575 365 60,83 346 712 59,00
Nuls 1 624 1,05 4 371 0,76 1 864 0,54
Exprimés 153 755 98,95 570 994 99,24 344 848 99,46
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
EAJ-PNV 41 111 26,74 7 en diminution 2 223 118 39,08 11 en diminution 1 108 227 31,38 9 en diminution 1
EH Bildu 44 815 29,15 8 en augmentation 2 161 486 28,28 8 en augmentation 2 137 308 39,82 11 en augmentation 2
PSE-EE-PSOE 24 911 16,20 4 en stagnation 79 575 13,97 4 en augmentation 1 46 266 13,42 4 en augmentation 1
PP 24 429 15,89 4 en augmentation 2 51 644 9,04 2 en augmentation 1 22 071 6,40 1 en stagnation
Sumar 5 630 3,66 1 en stagnation 19 155 3,35 0 en stagnation 10 617 3,08 0 en diminution 1
EP-AV 3 681 2,39 0 en diminution 1 12 738 2,23 0 en diminution 2 7 469 2,17 0 en diminution 1
Vox 5 656 3,68 1 en stagnation 10 822 1,90 0 en stagnation 5 218 1,51 0 en stagnation
Autres 2 153 1,40 0 en diminution 1 7 288 1,28 0 en diminution 1 4 046 1,17 0 en stagnation
Blanc 1 369 0,89 5 528 0,97 3 626 1,05

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par territoire et intensité de son score.

Arrivant à égalité en sièges avec le Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) qui domine la vie politique basque depuis des décennies, Euskal Herria Bildu — considérée comme l'héritière du bras politique d'ETA — réalise une percée électorale historique au Pays basque. L'EAJ-PNV, qui gouverne en coalition avec le Parti socialiste, s'assure cependant un court avantage en voix, de l'ordre de deux points et demi de pourcentage[20]. Si l'accession du Pays basque à la souveraineté n'est pas une priorité dans la société, les élections débouchent sur le Parlement le plus nationaliste de l'histoire de la communauté autonome, 72 % des sièges de député étant occupés par des partis issus de cette mouvance[21].

Ce succès de Bildu repose sur la réussite de sa stratégie de « normalisation »[21] visant à faire primer un discours social, écologiste et féministe proche des préoccupations du quotidien sur les revendications identitaires[22], afin de séduire la génération qui n'a pas connu les « années de plomb » marquées par le terrorisme d'ETA[20]. La coalition indépendantiste devient ainsi la première force politique au sein de la jeunesse et capte l'essentiel de l'électorat de Podemos[21].

Elle bénéficie aussi des critiques relatives au bilan de l'EAJ-PNV. Alors qu'il avait prévu de revendiquer sa gestion efficace de la communauté autonome, le Parti nationaliste a été plombé par la crise que traversent les services publics, la forte hausse des loyers ou encore la peur d'une désindustrialisation dans cette prospère région industrielle. S'il l'emporte en voix, le résultat montre que le parti historiquement au pouvoir est en perte de vitesse. Son maintien au pouvoir semble cependant assuré dans la mesure où sa coalition avec le Parti socialiste conserve la majorité[20].

Arrivé troisième dans les urnes, le Parti socialiste (PSE-EE-PSOE) était un temps perçu comme l'arbitre entre les deux partis vainqueurs, alliés indispensables du gouvernement de coalition de gauche au Congrès des députés. Il indique cependant ne pas avoir l'intention de soutenir l'accession au pouvoir de Bildu, dénonçant son refus de condamner le « terrorisme », une posture ratifiée de facto par le chef de file de Bildu lors de la dernière semaine de campagne quand il a refusé de qualifier ETA de « groupe terroriste »[23].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Résultats de la coalition Elkarrekin Podemos.
  2. Ciudadanos ne se présente pas lors de ce scrutin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Belén Ferreras, « El PNV gana de forma holgada las elecciones, EH Bildu crece con fuerza y Vox entra en el Parlamento », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) David Guadilla, « PNV y PSE abren la negociación para elaborar un «programa de gobierno compartido» », El Correo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Pedro Gorospe, « PNV y PSE cierran el pacto de Gobierno que dará mayoría absoluta a Iñigo Urkullu », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Iñigo Urkullu, reelegido lehendakari con mayoría absoluta para un tercer mandato », Naiz,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Miriam Ruiz Castro, « El PNV gana las municipales frente al subidón de Bildu, que acorta distancias a un año de las autonómicas », El Periódico de Extremadura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « EH Bildu avanza en Euskadi: gana en Vitoria y Gipuzkoa », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Mikel Ormazabal, « Los socialistas ganan en Euskadi y empatan a cinco escaños con el PNV y EH Bildu », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Ainhoa Muñoz et Alexis Algaba, « El lehendakari Iñigo Urkullu confirma la fecha a las elecciones vascas: serán el 21 de abril », El Diario Vasco,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Espagne, Pays basque. « Ley Orgánica 3/1979, de 18 de diciembre, de Estatuto de Autonomía para el País Vasco. », BOE, art. 26. (version en vigueur : 22 décembre 1979) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  10. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  11. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 46. (version en vigueur : 8 janvier 2016) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  12. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 49. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  13. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 53. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  14. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 50. (version en vigueur : 8 janvier 2016) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  15. (es) Espagne, Pays basque. « Ley Orgánica 3/1979, de 18 de diciembre, de Estatuto de Autonomía para el País Vasco. », BOE, art. 7. (version en vigueur : 22 décembre 1979) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  16. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  17. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 7 novembre 2000) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  18. (es) « Euskadi 'jubila' a la última generación que hizo política con el terrorismo de ETA », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Commission électorale du Pays basque, « ACUERDO de 2 de mayo de 2024, de la Junta Electoral de la Comunidad Autónoma del País Vasco, por el que se dispone la publicación de los resultados correspondientes al escrutinio general de las elecciones al Parlamento Vasco celebradas el día 21 de abril de 2024. », BOPV,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  20. a b et c Cécile Thibaud, « Elections au Pays basque espagnol : le parti séparatiste de gauche réalise une percée historique », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a b et c Agnès Rotivel, « Au Pays basque espagnol, la percée historique du parti héritier de l’ETA », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. AFP, « Au Pays basque, percée électorale pour les héritiers de la branche politique d'ETA », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. AFP, « Espagne: percée électorale pour les héritiers de la branche politique de l'ETA au Pays basque », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]