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Église Saint-Antoine de Felon

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Église Saint-Antoine de Felon
Image illustrative de l’article Église Saint-Antoine de Felon
Présentation
Culte catholique romain
Type Eglise paroissiale
Rattachement Diocèse de Belfort-Montbéliard
Début de la construction 1602
Autres campagnes de travaux 1992
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Département Territoire de Belfort
Ville Felon
Coordonnées 47° 42′ 18″ nord, 6° 58′ 38″ est

Carte

L'église Saint-Antoine est une église datée du XVIIe siècle[1], située à Felon dans le département français du Territoire de Belfort[2],[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

La construction de l'église de Felon en 1602 est attestée par un document du premier empire. Il s'agit en réalité d'une chapelle sans chœur ni clocher. L'église est dotée d'un chœur en 1774[4]. Cette année est inscrite sur la clef de voute extérieure d'une fenêtre[5].

En 1836 la municipalité décide d'offrir à l'édifice un beffroi abritant plusieurs cloches. En 1837 l'église Saint-Antoine est dotée d'un clocher[6].

Les cloches[modifier | modifier le code]

La plus grosse cloche du bâtiment a été bénie par le curé du lieu en 1786[7]. La cloche est inscrite depuis 1983 aux monuments historiques[8].

Travaux[modifier | modifier le code]

Au cours de son histoire l'édifice religieux a connu de nombreux travaux. La dernière campagne de travaux est survenu en 1992[9] sous l'égide de Roland Nonotte[10].

Rattachement[modifier | modifier le code]

A l'origine le village était intégré à la paroisse d'Angeot. Apres un décret épiscopal de 1767, Felon est reconnu comme vicariat de la paroisse de Saint-Germain le châtelet.

Actuellement l'Eglise est rattachée au Diocèse de Belfort-Montbéliard au sein de la paroisse Saint-Nicolas dans le doyenné de Giromagny-Rougemont[11].

Solidarité[modifier | modifier le code]

Lors de la période de confinement survenu en France à partir de mars 2020 du fait de la pandémie de Covid, la municipalité de Felon décide de faire sonner les cloches de l'église tous les soirs en solidarité des soignants impliqués dans la lutte contre le Coronavirus[12],[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Eglise Saint-Antoine à Felon | Racinescomtoises - Patrimoine et photographies de Franche-Comté » (consulté le )
  2. Jean de Zutter, « Le canton de Rougemont », . La Vie en bleu, no 4,‎
  3. « L'église et la paroisse de Felon | Histoire du diocèse de Belfort-Montbéliard » (consulté le )
  4. « LA VÔGE N°11 | Année 1993/1 », (consulté le )
  5. Le Patrimoine des Communes du Territoire de Belfort, Paris, Flohic, , 255 p. (ISBN 2-84234-134-1), p. 228
  6. Bernard Groboillot, « Felon et son histoire – L’église et la paroisse », LA VÔGE, no 11,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  7. « Felon-église », sur Patrimoine-horloge
  8. Bernard Groboillot, « Felon et son histoire – L’église et la paroisse », LA VOGE, no 11,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  9. François SELLIER, « Rencontre à Felon… », LA VÔGE, no 10,‎ , p. 39 (lire en ligne)
  10. Philippe SAUTER, « Les Nonnotte peignent depuis 140 ans », sur L'Est Républicain,
  11. « La paroisse » (consulté le )
  12. Laurent ARNOLD - 24 mars 2020, « Les cloches pour soutenir les soignants », L'Est Républicain,‎ (lire en ligne)
  13. « Coronavirus et fracture numérique : comment le village de Felon s'organise pour communiquer - France Bleu », (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]