Wikipédia:Sélection/France/Par région

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Alsace

Jardin du Paradis
Jardin du Paradis

Le Maître du Jardin de Paradis de Francfort ou Maître du Haut Rhin est un peintre anonyme du gothique tardif, actif dans la région de la Rhénanie supérieure dans le premier quart du XVe siècle. S'inscrivant dans le courant du gothique international, il doit son nom provisoire à son œuvre la plus célèbre, le Jardin de Paradis, conservée au Städel Museum de Francfort-sur-le-Main en Allemagne.

En l'absence de documentation le concernant, aucune identification définitive n'a jusqu'à présent été possible. Sa localisation dans la région de la Rhénanie supérieure, et plus particulièrement dans la ville de Strasbourg, recueille cependant désormais un large consensus parmi les historiens d'art, même si le corpus de ses œuvres, établi selon des rapprochements techniques et stylistiques, reste discuté — notamment pour distinguer celles de sa main propre de celles de son atelier.

Aquitaine

La fleur du dartrier, une plante à laquelle Jacques Delisse a consacré un mémoire.
La fleur du dartrier, une plante à laquelle Jacques Delisse a consacré un mémoire.

Jacques Delisse, né le à Dax et mort le à Bordeaux, est un botaniste et pharmacologue français qui participa à la première partie de l'expédition vers les Terres australes commandée par Nicolas Baudin au départ du Havre à compter du . Installé à bord du Naturaliste, il herborisa à Tenerife puis descendit à l'île de France, l'actuelle île Maurice, durant une escale qui vit plusieurs autres membres renoncer à la suite du voyage d'exploration scientifique dans lequel ils étaient engagés. Il demeura dans la colonie de l'océan Indien malgré la capture de cette dernière par les Britanniques, y ouvrit la première pharmacie connue et fut par la suite le cofondateur de la Société d'histoire naturelle de l'île Maurice et d'une banque appelée banque de Maurice. Il ne rentra en France avec ses enfants qu'à la mort de sa femme rencontrée sur place.

Auvergne-Rhône-Alpes

Mairie de Saint-Maurice-de-Beynost
Mairie de Saint-Maurice-de-Beynost

Saint-Maurice-de-Beynost est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 14 km de Lyon dont elle fait partie de l'unité urbaine. Elle appartient également à la région naturelle de la Côtière.

La commune est traversée par l'autoroute A42 et le canal de Miribel ; une partie du Grand parc de Miribel-Jonage se trouve également sur son territoire.

Petit village agricole au début du XXe siècle, la commune de Saint-Maurice-de-Beynost est devenue une ville industrielle à partir des années 1920, à la suite de l'installation de la deuxième usine textile de la Société lyonnaise de soie artificielle. Le nouveau besoin en main-d'œuvre ouvrière de cette usine conduit au quadruplement de la population en cinq ans seulement, entre 1926 et 1931. Aujourd'hui, l’usine, qui appartient au groupe japonais Toray Industries, est encore le principal employeur de la ville avec près de cinq cents salariés.

Ses habitants sont appelés les Mauriciens.

Bourgogne

Le vignoble de Bourgogne est un vignoble français situé exclusivement en Bourgogne sur les départements de l'Yonne, de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire. Il s’étend sur 250 km de longueur du nord de Chablis au sud du Mâconnais.

Le vignoble bourguignon comprend cent appellations d'origines contrôlées (AOC) : 23 appellations « régionales », 44 appellations communales ou « village » (avec 562 appellations « premier cru » sur ces appellations village) et 33 appellations « grand cru ».

La surface de vignes représente 29 500 hectares (27 188 hectares en production dont 25 000 hectares en AOC). La production de cette région viticole donne 1 442 028 hectolitres de vin, pour environ 192 000 000 bouteilles commercialisées...

Bretagne

Denez Prigent à la fête du chant de marin 2005.
Denez Prigent à la fête du chant de marin 2005.

Denez Prigent, né le à Santec dans le Finistère, est un auteur-compositeur-interprète français de chants bretons. Ses genres de prédilection sont le kan ha diskan, chant et contre-chant à danser, et la gwerz, chant dramatique racontant une histoire ou une légende. Depuis ses débuts sur scène à seize ans, il s'est fait connaître en interprétant des chants traditionnels a cappella, puis en renouvelant la musique bretonne par des textes originaux accompagnés d'une musique mêlant instruments acoustiques et échantillons électroniques. Auteur de cinq albums studio, d'un live et d'un best-of, il donne régulièrement des concerts en France et dans d'autres pays.

Centre

L'église et le centre.
L'église et le centre.

Genillé (prononcé [ ʒənije]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Habité dès le Néolithique, ce bourg rural de la vallée de l'Indrois fut un important vicus attesté dès l'époque mérovingienne, époque à laquelle on y battait monnaie. La paroisse voit son histoire marquée par deux personnages, Adam Fumée proche conseiller de Charles VII, Louis XI puis Charles VIII dans la seconde moitié du XVe siècle puis Michel de Marolles au XVIIe siècle, abbé de Villeloin, grand collectionneur, homme de lettres et de salons. Au milieu du XIXe siècle, une grande ferme s'installe à Genillé, mettant en œuvre les techniques de culture les plus modernes et le président Patrice de Mac Mahon y fait une visite en 1877 ; l'exploitation se poursuit, avec des fortunes diverses, jusqu'en 1951.

Même si Genillé a connu, comme la très grande majorité des communes rurales de France, une baisse importante de sa population dès la fin du XIXe siècle, son statut de « gros bourg » d'environ 1 500 habitants a permis à son territoire de rester suffisamment attractif pour conserver une activité artisanale et commerciale. Depuis trente-cinq ans, la population augmente à nouveau pour atteindre, en 2012, 1 624 habitants, Genillé confortant ainsi sa place de première commune du canton devant le chef-lieu de celui-ci, Montrésor. La commune dispose de réserves foncières pour la construction de logements et de nouvelles entreprises s'y créent, même si les nouveaux habitants travaillent pour la plupart en-dehors de la commune, notamment à Loches.

La partition du territoire communal est assez comparable à celle des communes voisines : la vallée de l'Indrois sépare d'ouest en est un plateau dont la partie nord est dédiée aux activités agricoles tandis que la partie sud est majoritairement couverte par la forêt domaniale de Loches. Cette variété de territoires entraîne une importante diversité faunistique et floristique, avec plusieurs secteurs « sous observation » comme trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et un site protégé du réseau Natura 2000.

Champagne-Ardenne

Agencement des installations de surface et souterraines autour des puits
Agencement des installations de surface et souterraines autour des puits

Le laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM), ou laboratoire de Bure, est un laboratoire de recherche souterrain à 500 mètres de profondeur localisé sur le territoire de la commune de Bure (Meuse) en France. Il est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

En France, la solution de référence pour l’évacuation définitive des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue est le stockage dans une formation géologique profonde de faible perméabilité. Les performances de sûreté à long terme d’un tel centre de stockage sont dépendantes des caractéristiques de la roche hôte. Les argilites (mélange d’argile et de quartz) du Callovo-Oxfordien (époque du Jurassique) possèdent a priori des caractéristiques physico-chimiques favorables. L’objet du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne est donc l’étude de la couche d’argilite située à environ 500 m de profondeur dans l’est du bassin parisien, en vue de déterminer si ses caractéristiques sont cohérentes avec les objectifs de sûreté d’un centre de stockage implanté au sein de la zone de transposition.

Corse

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Franche-Comté

La Bible, l'un des piliers du christianisme.

Le christianisme à Besançon est attesté depuis le IIIe siècle, période durant laquelle les martyrs Ferjeux et Ferréol évangélisèrent la ville et sa région. Bien qu'ils aient été suppliciés et assassinés, ces deux figures du christianisme franc-comtois réussirent leur pari de convertir une partie significative de la population de l'ancienne Séquanie gallo-romaine. La première mention d'un évêque de la ville remonte à 346, mais des documents prouvent que des religieux étaient en fonction dans la capitale comtoise dès le milieu du IIIe siècle, époque où fut probablement construite la première église franc-comtoise, sur le site de l'actuelle cathédrale Saint-Jean.

D'autres édifices furent construits par la suite et jusqu'au XVIIIe siècle, tels que l'église Saint-Maurice, l'église Notre-Dame ou encore l'abbaye Saint-Paul. Au XIXe siècle, furent édifiées l'église Sainte-Madeleine, l'église Saint-Pierre ainsi que de nombreuses autres chapelles et églises.

Aujourd'hui l'archidiocèse de Besançon compte 67 paroisses (ou unités pastorales), regroupées en 13 doyennés représentant 1 010 communes. Actuellement, Besançon connaît, comme un grand nombre d'autres villes françaises et européennes, une baisse du taux de fréquentation de ses églises, et du nombre de fidèles pratiquants au sein de sa communauté.

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Île-de-France

L'Isle-Adam est une ville francilienne du centre nord du Val-d’Oise située sur la rive gauche de l’Oise à 25 km à vol d’oiseau au nord - nord-ouest des portes de Paris, une dizaine au nord-est de Pontoise et 35 au sud de Beauvais. Elle forme avec Parmain, commune voisine de la rive droite de l’Oise, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont appelés les Adamois et Adamoises.

Logée entre la vallée de l’Oise à l’ouest et, aux trois autres points cardinaux, la forêt domaniale éponyme, la ville a été le fief puis le lieu de villégiature de certaines des plus grandes familles de la noblesse française avant de devenir au XIXe siècle une ville bourgeoise attirant les habitants de Paris et de nombreux artistes. Elle est aujourd’hui un prospère chef-lieu de canton à l’extrême nord de l’aire urbaine de Paris, aux portes du Parc naturel régional du Vexin français, du Pays de France et de la Picardie.

Languedoc-Roussillon

L’Aude, le pont Vieux et la cité médiévale.

Carcassonne est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Languedoc-Roussillon. La ville est la préfecture de l'Aude ; elle est connue pour la Cité de Carcassonne, un ensemble architectural médiéval très bien conservé et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Ses habitants sont les Carcassonnais. Ils nomment familièrement la ville « Carca ».

Limousin

Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.
Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.

L’astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années.

L’astéroïde, d’un kilomètre et demi de diamètre, percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.

L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.

En 1969, François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première analyse scientifique au début du XIXe siècle.

L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable.

Lorraine

Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.
Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.

Albert Girard, dit le « Samielois », également appelé Albertus Gerardus Metensis, parfois Albert Gérard, né vraisemblablement le à Saint-Mihiel et mort à 37 ans, le 8 ou en Hollande, probablement près de la Haye, est un mathématicien d'origine française ayant mené toute sa carrière aux Pays-Bas.

De son vivant, Albert Girard est connu comme ingénieur. Élève et traducteur des œuvres de Stevin, ami de Golius, de Snell et sans doute de Jacques Aleaume, il s'occupe en tout premier lieu de fortifications et d'ouvrages militaires.

Son importance est tardivement reconnue dans le domaine des mathématiques et son rôle de traducteur et de mécanicien masque longtemps l'originalité de ses travaux personnels dans cette discipline. Pour le R.P. Henri Bosmans, ses ouvrages sont les plus importants qui ont été écrits entre Viète et Descartes.

Son œuvre, qui se situe à la transition des traditions de la Coss, des innovations de l'algèbre spécieuse de François Viète et des préoccupations qui à la même époque animent Pierre de Fermat ou Bachet de Méziriac, touche à des domaines variés et apporte de considérables nouveautés. Son écriture mathématique, héritée de la Coss et en partie de l'algèbre nouvelle, fourmille de nouvelles notations. Plusieurs ont enrichi l'univers des mathématiques, notamment les parenthèses, les crochets, et son indexation des radicaux pour les racines cubiques ou cinquième.

Mais sa contribution va bien au-delà de cet apport et plusieurs propositions qui font date dans l'histoire des mathématiques sont nées sous la plume de Girard. Parmi celles-ci, se trouvent dès 1626 les premières notations de la fonction sin (pour sinus). Il est parmi les premiers à formuler le théorème fondamental de l'algèbre dans le cas de polynômes réels (1629), et le théorème des quatre carrés. Il est l'auteur du premier énoncé connu du théorème des deux carrés, dit « Fermat de Noël » (1625), et d'un des premiers énoncés de la formule de Waring, d'une définition précise des suites de Fibonacci etc. En anglais, la formule, qu'il est le premier à publier et qu'il démontre partiellement, donnant l'aire d'un triangle sphérique à l'aide de ses angles se nomme le théorème de Girard ou d'Harriot-Girard.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Albi est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.

Ses 51 800 habitants (88 000 pour l’agglomération constituée par la communauté d’agglomération de l’Albigeois) sont appelés les Albigeois et Albigeoises. La banlieue s’étend vers Arthès et St-Juéry. Albi est surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre ancien.

Albi est une ville d’art et d’histoire avec la cité épiscopale composée de la cathédrale Sainte-Cécile et du Palais de Berbie qui domine le centre-ville. Ville natale d’Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant une très importante collection d’œuvres du peintre post-impressionniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l’Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des Albigeois.

Nord-Pas-de-Calais

Portrait en buste de Maximilien de Robespierre
Maximilien de Robespierre

Maximilien Marie Isidore de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, né le à Arras (Artois) et mort guillotiné le à Paris, place de la Révolution, était un avocat et un homme politique français.

Aîné de quatre enfants, il perd sa mère à l'âge de six ans. Puis son père abandonne ses enfants, et il est pris en charge par son grand-père maternel. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au collège Louis-le-grand de Paris, licencié en droit, il devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois, occupant même un temps la charge de juge au tribunal épiscopal.

Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'Assemblée constituante, défendant l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l'égalité des droits, contre le marc d'argent. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en est le plus illustre membre et l'une des figures de proue. Après la scission des Feuillants, il contribue à sa réorganisation et lui permet grandement de conserver le soutien de la plupart des sociétés affiliées de province...

Basse-Normandie

Odon de Bayeux (à gauche) conversant avec le duc Guillaume et son frère Robert (à droite)
Odon de Bayeux (à gauche) conversant avec le duc Guillaume et son frère Robert (à droite)

Odon de Conteville dit Odon de Bayeux, parfois prénommé Eudes (v. 1030 ou ap. 1035 – , Palerme), est un noble normand qui, grâce à sa parenté avec Guillaume le Conquérant, devint évêque de Bayeux, puis l'un des hommes les plus riches et puissants de l'Angleterre nouvellement conquise. Agissant comme régent d'Angleterre à plusieurs reprises durant les absences du roi, il fut aussi comte de Kent (1067-1082, 1087-1088).

Personnage fameux pour son ambition, son implacabilité et son énergie, mais à la réputation contrastée, il tomba soudainement en disgrâce et fut emprisonné pendant cinq ans, de 1082 à 1087. Il est très probablement le commanditaire de la Tapisserie de Bayeux, l'œuvre brodée qui dépeint la conquête normande de l'Angleterre.

Haute-Normandie

Port de plaisance, sur la Manche.
Port de plaisance, sur la Manche.

Le Havre est une ville du nord-ouest de la France située sur la rive droite de l’estuaire de la Seine. Administrativement, c’est une commune située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie. Ses habitants sont les Havrais et les Havraises. C’est la commune la plus peuplée de la région et la plus grande sous-préfecture française. Le Havre est siège d’évêché.

Le mot Havre a ici le sens premier de « port ». La ville s’est d'abord appelée Franciscopolis en hommage à François Ier qui prit l’initiative de sa construction, puis Le Havre (ou Le Hable) de Grâce, ce dernier terme venant de la Chapelle Notre-Dame-de-Grâce qui existait sur le site avant la fondation de la ville.

Elle est surnommée la Porte Océane. Architecturalement parlant, cette image a été reprise par la « porte » que forme le bâti au bout de l’avenue Foch qui débouche sur la mer. Elle figure en deuxième position dans le classement des ports français, en première position dans le classement des villes normandes, et en deuxième position dans le classement des agglomérations de Haute-Normandie.

La ville a été décorée de la Légion d'honneur le 18 juillet 1949.

L’UNESCO a inscrit le centre-ville du Havre le 15 juillet 2005 au patrimoine mondial de l’humanité en saluant « l’exploitation novatrice du potentiel du béton ». L’espace de 133 hectares représentant selon l’UNESCO « un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’urbanisme de l’après-guerre » est un des rares sites contemporains inscrits en Europe.

Pays de la Loire

Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).
Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).

Le lac de Grand-Lieu est un lac situé en France, au sud-ouest de Nantes, à une dizaine de kilomètres au sud de la Loire, en presque totalité sur le territoire de la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, dans le département de la Loire-Atlantique.

Du fait de la très faible déclivité du terrain qu'il recouvre, il est caractérisé par une superficie très fluctuante, une faible profondeur, et un fonctionnement qui évoque plutôt celui de grands lacs peu profonds comme le lac Tchad, que celui de la plupart des autres grands lacs de France. Il s'agit en hiver du plus grand lac naturel de plaine français.

La faune et la flore du lac sont remarquables. Ce sont 270 espèces d'oiseaux, 19 espèces de reptiles et batraciens, 30 espèces de poissons et une cinquantaine de mammifères qui peuplent le site. C'est notamment un milieu très favorable pour l'anguille d'Europe. La zone du lac abrite 250 espèces de végétaux et 220 d'algues. Huit plantes s'y trouvant sont protégées au niveau international. La majeure partie du lac est recouverte d'herbiers flottants. Il a été classé en 1995 comme zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar.

Picardie

Une rame Z 20500 en direction de Melun entre en gare de Combs-la-Ville - Quincy en janvier 2011.
Une rame Z 20500 en direction de Melun entre en gare de Combs-la-Ville - Quincy en janvier 2011.

La ligne D du RER, ou souvent plus simplement nommée RER D, est une ligne du réseau express régional d'Île-de-France qui dessert une grande partie de la région Île-de-France selon un axe nord-sud. Elle relie au nord Orry-la-Ville (branche D1) et Creil (branche D3) et au sud Melun (branche D2) et Malesherbes (branche D4), en passant par le cœur de Paris.

Ouverte par étapes de 1987 à 1996, elle est à la fois la seconde ligne de RER par sa longueur avec 160 km et la ligne SNCF d'Île-de-France la plus fréquentée avec jusqu'à 550 000 voyageurs et 440 trains un jour ouvrable. La quasi totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) mais les extrémités des branches d'Orry-la-Ville et Creil au nord et de Malesherbes au sud se situent en dehors de la région, dans l'Oise, en Picardie, pour les gares situées au-delà de Survilliers - Fosses, et dans le Loiret, région Centre, pour Malesherbes. Les gares concernées sont donc aussi hors « zone Carte orange ». Elle ne possède en revanche que trois arrêts dans Paris intra-muros, gare de Lyon, Châtelet - Les Halles et gare du Nord, ce tronçon étant le plus chargé de la ligne.

Poitou-Charentes

Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.
Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.

L’astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années.

L’astéroïde, d’un kilomètre et demi de diamètre, percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.

L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.

En 1969, François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première analyse scientifique au début du XIXe siècle.

L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.
Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.

Le mont Ventoux est un sommet situé dans le département français de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Il constitue la frontière linguistique entre le nord et le sud-occitan.

Avant d'être parcourue par trois routes principales, qui ont permis le développement du tourisme vert et des sports de pleine nature aussi bien en été qu'en hiver notamment avec l'organisation de grandes courses cyclistes, de bolides motorisés ou autres événements, la montagne était sillonnée de drailles tracées par les bergers à la suite de l'essor de l'élevage ovin entre le XIVe et le milieu du XIXe siècle. Ces chemins ont désormais été transformés en sentiers de randonnée, à l'instar des GR 4 et GR 9.

Sa nature essentiellement calcaire et de nombreux pierriers dans la partie sommitale expliquent la remarquable blancheur du sommet. La montagne présente également une intense karstification due à l'érosion par l'eau. Les précipitations y sont particulièrement abondantes au printemps et à l'automne. L'eau de pluie s'infiltre dans des galeries et rejaillit au niveau de résurgences au débit variable telles la fontaine de Vaucluse ou la source du Groseau. Le mont Ventoux est soumis à un régime méditerranéen dominant, responsable parfois l'été de températures caniculaires, mais l'altitude induit aussi une grande variété de climats, de sommet au climat de type montagnard, en passant par un climat tempéré à mi-pente. En outre, le vent peut être très violent et le mistral souffle pratiquement la moitié de l'année. Cette géomorphologie et ce climat particuliers en font un site environnemental riche et fragile, constitué de nombreux étages de végétation, comme en témoigne son classement en réserve de biosphère par l'UNESCO et en site Natura 2000.

Si des peuplements humains sont avérés au niveau des piémonts durant la Préhistoire, la première ascension documentée jusqu'au sommet serait l'œuvre, le , du poète Pétrarque depuis Malaucène sur le versant nord. Il ouvre la voie, plus tard, à de nombreuses études à caractère scientifique. Par la suite, pendant près de six siècles, le mont Ventoux va être intensément déboisé, au profit des constructions navales à Toulon, des fabricants de charbon de bois et des éleveurs ovins. Durant la Seconde Guerre mondiale, la montagne abrite le maquis Ventoux. Depuis 1966, le sommet est coiffé d'une tour d'observation de plus de quarante mètres de haut surmontée d'une antenne TDF.

Alors que l'élevage ovin a presque disparu, l'apiculture, le maraîchage et la viticulture, la récolte des champignons parmi lesquels la truffe, ainsi que la culture de la lavande sont toujours pratiqués.

En raison de ces particularités, le mont Ventoux est une figure symbolique importante de la Provence ayant alimenté récits oraux ou littéraires, et maintes représentations graphiques artistiques ou scientifiques.

La Réunion

Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.
Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude.

Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo.

Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.