Vindication
| Réalisation | Bart Mastronardi |
|---|---|
| Scénario | Bart Mastronardi |
| Musique | William Archiello |
| Acteurs principaux | |
| Sociétés de production | Mastropieces |
| Pays de production | États-Unis |
| Genre | Horreur |
| Durée | 95 minutes |
| Sortie | 2006 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Vindication est un film d'horreur psychologique américain réalisé par le cinéaste indépendant Bart Mastronardi, sorti en 2006[1]. Vindication est un long métrage basé sur un court métrage primé de Bart Mastronardi[2]. Le film est un conte moral sur un jeune homme dont la tentative de suicide échoue, ce qui fait que sa culpabilité se manifeste dans la réalité.
Synopsis[modifier | modifier le code]
A vingt ans, Nicolas Bertram est un étudiant en première année d’art au collège dont la carrière semble être sur la bonne voie, mais la vie de Nicolas a été remplie de la culpabilité de certains événements malheureux. Sans argent et à peine capable de payer ses études, Nicolas atténue sa culpabilité par l’auto-mutilation. Il laisse des marques de rasoir sur son corps en raison de douleurs émotionnelles. Son seul ami à qui il se confie est son colocataire, Michel Rodriguez, un jeune homosexuel spécialisé en art qui étudie avec Nicolas. Michel parle à Nicolas de son propre père qui l’a battu parce qu’il était gay, mais informe Nicolas que la culpabilité à laquelle Nicolas s’accroche ne montrera aucune pitié, à moins que Nicolas n’apprenne à l’accepter et à aller de l’avant dans sa vie. Après les cours, Nicolas décide de rendre visite à son père pour obtenir de l’aide, mais il ne reçoit pas un accueil chaleureux. Après avoir quitté la maison de son père, Nicolas retourne à son appartement, et par désespoir, décide de mettre fin à ses jours en se tranchant les poignets dans sa baignoire. Nicolas survit à sa tentative suicidaire sanglante, libérant la culpabilité en lui qui se manifeste dans la réalité, ce qui oblige Nicolas à enfin sortir pour vivre la vie qu’il était destiné à vivre. La conscience même de Nicolas se manifeste dans la réalité en s’appelant Kon’Shens. Elle dit à Nicolas d’écouter les apparitions qui lui apparaîtront pour lui donner la direction sur son nouveau chemin. Chaque apparition rappelle à Nicolas de réaliser que la culpabilité continuera à ne montrer aucune pitié, à moins qu’il n’accepte la vérité de qui il est dans la vie. Nicolas sait qu’il doit se justifier dans cet horrible voyage, qui l’amène à une succession de sang, de meurtre, de folie et de chaos.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Keith Fraser : Nicolas Bertram
- Zoe Daelman Chlanda : Cassandra Bertram
- Alan Rowe Kelly : Urbane
- Miguel Lopez : Michel
- Jerry Murdock : William Bertram
- Richard Thor Wenzel : Dereck
- Talia Marrero : Pamela
- Jessie May Laumann : Jasmin
- Raine Browne : Mary
- Joe Zaso : Jason[3].
- Henri Boriello : le photographe
- Michael Coyne : Officier de police McCain
- Patrick Cronen : Darren
- William Archiello : Mark McBride
- Michael Gingold : docteur sur le Gurney
- Stolis Hadjicharalambous : Bud
- William Hammerer : docteur sur le Gurney
- Petar Krsikapa : Victime du slasher / docteur
- Marc Masters : Dante
- Maryam Murdock : Infirmière
- Christopher J. Otis : le gardien du Temps[1]
Production[modifier | modifier le code]
« Les acteurs et l’équipe méritent tellement de crédit pour avoir fait Vindication être restés avec moi tout au long du processus. C’était beaucoup demander aux gens pour pas ou peu d’argent, mais à mesure que la production grandissait, elle ne cessait de s’améliorer, tout comme le film lui-même », a expliqué Bart Mastronardi. Réalisé avec un budget ultra bas de moins de 200 000 $, Vindication a été filmé avec un esprit cinématographique indépendant car c’est un film qui repose sur l’idée de trouver son propre chemin, se découvrir et s’accepter, qui est racontée dans le genre de l’horreur. Pour Nicolas Bertram, son chemin pour s’accepter est à la fois douloureux et horrifiant, et comme pour toutes les grandes tragédies, ce voyage de découverte de soi est un processus beaucoup plus grand que Nicolas ne se l’était jamais imaginé. Vindication est un film d’horreur visuel, influencé par de grandes œuvres de tragédie, de théâtre, de littérature et de grands films et, bien sûr, des films d’horreur classiques. Bart Mastronardi s’est concentré sur le fait que Vindication soit davantage une histoire personnelle effrayante pour le protagoniste tragique du film, Nicolas Bertram, en utilisant les éléments cinématographiques de la réalisation du film : histoire, musique, son, cinématographie, montage et jeu d’acteut. « Tous les grands films, en particulier le genre de l’horreur, ont toujours été sur les montagnes russes de la construction des émotions à travers ces éléments », dit Bart Mastronardi, « donc en utilisant les éléments de la réalisation de films et en les plaçant dans le genre de l’horreur, j’ai créé le monde effrayant de Nicolas Bertram dans Vindication[4]. » Après avoir été terminé, Vindication est entré dans le circuit des grands festivals de films de 2009. Le samedi 13 décembre 2008, les acteurs et l’équipe ont projeté Vindication devant une salle comble. Après la projection, Clive Barker a personnellement parlé pour féliciter les acteurs et l’équipe du film. En voyant le film, Clive Barker a soutenu pleinement le film pour qu’il reçoive une distribution appropriée.
Sortie[modifier | modifier le code]
En avril 2010, Vindication a été distribué par R-Squared Films[5].
Vindication a été présenté en juin 2009 à la NYC Fangoria Magazine Weekend of Horror Convention, organisée au Jacob Javits Center.
Réception critique[modifier | modifier le code]
« Éloquent, original et profondément ressenti, La vengeance est un triomphe. Le film livre choc après choc, horreur sur horreur, créant des scènes intensément belles et immensément sanglantes en même temps. Le scénariste et réalisateur Bart Mastronardi a fait un film avec des cerveaux, des couilles et de la beauté, qui a creusé profondément pour les personnages qui nous sont chers. Il est joué avec une distribution extraordinaire de nouveaux visages avec passion et puissance. C’est un avant-goût de ce à quoi ressemble un vrai film d’horreur. » (Clive Barker)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vindication (film) » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Vindication (2006) », sur IMDb (consulté le ).
- Michael Gingold, « Filmmaker finds scary VINDICATION » [archive du ], sur Fangoria (consulté le )
- (en-US) « Vindication », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
- « Colonel's Crypt Interviews Bart », sur The Colonel's Crypt, (consulté le )
- http://www.rsquaredfilms.com/films/vindication.html
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « 'Gay of the Dead' - Bart Mastronardi's Vindication », sur Fangoria Magazine (consulté le ).
- « site officiel » (consulté le ).
- « Vindication (Film, 2011) », sur CinéSérie (consulté le ).
- (en) « Vindication (2006) », sur Letterboxd (consulté le ).
- (de) Redaktion, « Vindication », sur Kino.de (consulté le ).
- « Vindication (2011) », sur The Movie Database (TMDB) (consulté le ).
- (es) « Vindication (película 2011) - Tráiler. resumen, reparto y dónde ver. Dirigida por Bart Mastronardi », sur La Vanguardia (consulté le ).
- (es) « Vindication ( 2011 ) », sur Palomitacas (consulté le ).
