Verrerie de Masnières

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Verrerie de Masnières
Verrerie de Masnières en 1914
Présentation
Type
Usine
Destination initiale
Fabrication de produits verriers
Construction
1818
Propriétaire
Commune de Masnières
Localisation
Pays
Commune
Accès et transport
Autobus
TUC - lignes  Ligne 5Ligne 13.
Coordonnées
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Localisation sur la carte du Nord
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La Verrerie de Masnières fut créée en 1818 par François Boulanger à Masnières dans le département du Nord.

Histoire[modifier | modifier le code]

La verrerie est créée en 1818 par François Boulanger, un négociant de Cambrai, à l'emplacement du parc du château des anciens seigneurs de Masnières en bordure du canal de Saint-Quentin. En 1844, M. Varanguian de Villepin représente la verrerie puis Mme veuve Leroy-Soyez lui succédera[1]. L'entreprise est en liquidation le . Elle est pourvue de quatre grands fours de huit places dont deux à verres à vitres et deux à bouteilles. La mise à prix est de 30 000 francs pour le château, 40 000 francs pour la verrerie et de 10 000 francs pour le pavillon[2]. En 1857, le tremblement de terre de Cambrai secoue la verrerie[3].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1994, le groupe italien Bormioli Rocco rachète à Boussois-Souchon-Neuvesel le site. Il emploie 500 salariés à la fabrication de flacons de parfums, cosmétiques et pharmaceutiques[4],[5],[6],[7],[8].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]


Le groupe Bormioli Rocco prévoit en 2012 des investissements à hauteur de 40 millions d'euros[9] et en 2014, la société Les Verreries de Masnières (VDM) dans le Nord, filiale française du groupe Bormioli Rocco, est rachetée par l’autrichien Stölzle[10].

Le , la verrerie de Masnières est placée en redressement judiciaire près le tribunal de commerce de Douai. « Le tribunal a pris cette décision, compte tenu du profond désaccord constaté entre le groupe autrichien Stölzle et le syndicat majoritaire, la CGT. Ce dernier refuse de signer le plan de restructuration qui prévoit le licenciement de 108 salariés »[11].

Le , une coulée de verre en fusion, à la suite d'un débordement de four, ne fait pas de victime[12].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rapport du Jury Central sur les Produits de l'Agriculture et de l'Industrie, Imprimerie nationale (lire en ligne).
  2. Quentin, Essais historiques sur Péronne : Moillet, (lire en ligne).
  3. L'Ami des sciences : journal du dimanche, (lire en ligne).
  4. « Situation de l'entreprise BSN à Masnières », sur senat.fr, (consulté le ).
  5. « Flaconnage : BSN s'allie à Bormioli Rocco », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  6. « Bormioli : un géant du verre qui mise sur le plastique », La Dépêche,‎ (lire en ligne)
  7. « Verrerie de Masnières », sur le site de l'association « Office de tourisme du Cambrésis » (consulté le ).
  8. « Masnières », sur le site France, trésor des régions du Pr Roger Brunet (consulté le ).
  9. « Verreries de Masnières (groupe Bormioli Rocco) : plus que jamais volontariste ! », premiumbeautynews.com,‎ (lire en ligne).
  10. Francis Dudzinski, « L’autrichien Stölzle rachète les Verreries de Masnières », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne).
  11. Francis Dudzinski, « Les Verreries de Masnieres en liquidation judiciaire », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne).
  12. « Masnières : gros dispositif de sécurité pour une coulée de verre en fusion aux Verreries », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)