Utilisateur:Yvon Savoie/Brouillon/Charlotte Tassé2

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Biographie
Nationalité
Canadienne (Québécoise)

Charlotte Tassé, née le à Henryville et morte le à Montréal, est une infirmière québécoise. Elle a créé la profession des gardes-malades auxiliaires au Québec[1], contribué à l'émergence du nursing psychiatrique dans la province[2] et a dirigé l'Institut Albert-Prévost pendant plus de vingt ans[3].

Biographie et réalisations[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Deuxième d'une fratrie de onze enfants (dont deux mourront en bas âge), Charlotte est la fille de Charles-Eugène Tassé, propriétaire terrien grâce à l'héritage d'un père médecin, et d'Ernestine Lafond, fille d'un notable d'Henryville qui en fut par trois fois le maire. C’est chez les Religieuses de la Présentation de Marie – d’abord au couvent de son village, puis à celui de Roxton Falls dans les Cantons de l’Est –, qu’elle étudie. Elle y acquiert « une distinction de manières, une pureté de langage, une certaine trempe de caractère que seule possède et sait transmettre à ses enfants la jeune fille bien élevée et bien instruite, devenue mère sérieuse et dévouée, restant toujours femme de culture soignée et de goûts délicats »[4]. Suivant les traces de sa sœur aînée Liliane, Charlotte intègre ensuite, le 2 février 1914, l’école de gardes-malades de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, la première école de gardes-malades laïques francophones du Québec[5]. Elle y suit pendant trois ans une formation théorique sur l’anatomie, la physiologie, la bactériologie ou encore la matière médicale, mais aussi une formation pratique, incluant des stages en obstétrique, en chirurgie ou en traitements des maladies contagieuses. En janvier 1917, elle obtient son diplôme[6] et quitte alors l’école pour se tourner vers le service privé. Elle exerce comme infirmière privée à Montréal et dans les alentours, avant de partir poursuivre sa spécialisation à New York à l'hôpital Bellevue.

À son retour, en 1919, elle se fait offrir la place de garde-malade du tout nouveau sanatorium du Dr Albert Prévost au nord de l'île de Montréal, sur le bord de la rivière des Prairies. Après quelques hésitations, elle accepte d’entrer, le , dans la petite institution privée pour une période d’essai de deux semaines. Elle y restera finalement plus de 40 ans.

Réalisations scientifiques et pédagogiques[modifier | modifier le code]

Quelques semaines seulement après son arrivée, elle ouvre une école d'infirmière au sein du sanatorium dont elle prend la direction et où elle assure plusieurs cours. Jusqu’à sa fermeture en 1947, l’école du sanatorium Prévost formera près de 60 gardes-malades.  À la mort du Dr Prévost en 1926[7], Charlotte Tassé prend en charge la maison avec l'aide des médecins de l'établissement, les Dr Charles A. Langlois et Edgar Langlois et de la sœur du fondateur, Heva Prévost-Auger. L’équipe est également renforcée par l’arrivée de celle qui deviendra le bras droit de Tassé pour les 38 années à venir : Bernadette Lépine. Sa prise rapide de responsabilités, notamment au sein de l’école du sanatorium, va décharger l’infirmière en chef et lui offrir la possibilité de s’investir dans de nouveaux projets. C’est ce qui explique que Charlotte Tassé accepte, à la fin de l’année 1927, de prendre la direction d’une nouvelle revue infirmière, créée pour remplacer la vacillante revue La Veilleuse, mise sur pied en 1924 par les sœurs grises de Montréal[8]. Ce nouveau bulletin professionnel mensuel, intitulé La Garde-Malade Canadienne-Française, se propose d’être « un lieu intellectuel et moral, un organe scientifique et professionnel, un moyen d’action, une occasion d’union et de progrès[9] ». Il connait un succès rapide, devenant la voix des gardes-malades canadiennes-françaises, mais aussi le porte-voix de Charlotte Tassé pour affirmer la singularité et l’unité de ce corps professionnel à part entière en cours de formation. C’est ce qu’on peut constater quelques mois seulement après sa création, lorsque la revue se fait l’écho, par la voix de Charlotte Tassé, des inquiétudes des gardes-malades franco-canadiennes à propos de l’absence de représentantes francophones dans le comité d’organisation du VIe Congrès international des infirmières qui doit se tenir à Montréal en juillet 1929[10].

Petit à petit, Charlotte Tassé s’impose comme la représentante des gardes-malades canadiennes-françaises, le modèle même de ce corps professionnel en cours d’affirmation. C’est d’ailleurs à titre de représentante de ces consœurs franco-canadienne qu’elle embarque en 1933 pour la première fois pour l’Europe, afin d’assister au Congrès des infirmières qui se déroule cette fois-ci à la fois à Paris et à Bruxelles, ainsi qu’au Congrès des Hôpitaux, à Knocke-sur-mer, et au Congrès des gardes-malades catholiques à Lourdes. Elle doit y représenter sa revue La Garde-Malade Canadienne-Française, mais aussi rapporter de ces rencontres internationales les méthodes, procédés et innovations[11] qui voient le jour dans le domaine infirmier alors en plein essor. Elle en profite pour visiter, pendant plus de cinq mois, l’Europe, ses musées, ses lieux touristiques fameux, mais aussi ses institutions psychiatriques et ses écoles infirmières.

À son retour, ses responsabilités la rattrapent. Le sanatorium Prévost connait en effet, depuis le début des années 1930, de réelles difficultés financières. La crise de 1929 a frappé durement le Québec et les riches familles qui envoyaient habituellement leurs malades au sanatorium préfèrent désormais les garder chez elles, faute de moyens. Malgré les campagnes de publicité faite dans La Garde-Malade Canadienne-Française et L’Union médicale du Canada, les caisses sont vides. En 1935, le gouvernement du Québec vient heureusement à la rescousse de l’institution en lui accordant, par l’intermédiaire du ministre de la Santé de l’époque, le Dr Albiny Paquette, un don de 25 000 $[12]. Mais l’aide ne peut être que temporaire et Charlotte Tassé le sait bien. Il faut une solution plus durable pour préserver le projet du Dr Prévost. Elle concocte alors, avec sa comparse Bernadette Lépine, un plan pour sauver le sanatorium.

À la fin de l’année 1937, Charlotte Tassé écrit au bureau du Premier ministre Maurice Duplessis afin de lui présenter un nouveau projet de charte pour son institution[13]. Mais malgré ses bonnes relations avec le Dr Paquette comme avec la secrétaire de Duplessis, Auréa Cloutier, la réponse tarde, et il lui faut attendre 1945 et le retour de Duplessis au pouvoir pour que son projet voie le jour.

En attendant, Charlotte ne chôme pas. En 1937, elle publie un Manuel des questions et réponses d'examens de gardes-malades qui reprend une section populaire de sa revue La Garde-Malade Canadienne-Française et devient rapidement un best-seller, réédité à de multiples reprises. En 1938, elle met également en place, au sanatorium, une formation inédite en neurologie et en psychiatrie à l’attention des infirmières diplômées ou des étudiantes de troisième année. Ce cours de perfectionnement débouche sur l’obtention d’un certificat de neuropsychiatrie équivalent à ceux que l’on peut alors obtenir aux États-Unis. Ce sont les débuts de la spécialisation infirmière en psychiatrie au Québec[14].

Finalement, le 17 mai 1945, les lettres patentes constituant le Sanatorium Prévost en corporation à but non lucratif sont enregistrées. Charlotte Tassé et Bernadette Lépine, qui avaient mis en gage leurs assurances-vie et leurs salaires pour emprunter de quoi racheter l’ensemble des parts de l’institution aux médecins du sanatorium afin d’en transformer le statut légal, peuvent désormais, sur le modèle des grands hôpitaux dirigés par des communautés religieuses, recevoir des financements publics et accueillir des malades sur le Bien-être social. Dans la foulée de cette mutation, l’établissement reçoit d’ailleurs une nouvelle subvention gouvernementale de 25 000 $. Mais surtout, il est entièrement réorganisé.

Désormais, l’institution est gérée par un conseil d’administration uniquement composé de femmes laïques, dont Charlotte Tassé assure la direction avec Bernadette Lépine, et auquel est rattachée une équipe médicale entièrement masculine. Le sanatorium devient ainsi le tout premier hôpital entièrement géré par des gardes-malades laïques au Québec[15], et peut-être même au Canada !

S’en suit un agrandissement du sanatorium, mais aussi un développement des activités pédagogiques de Charlotte Tassé. Après la fermeture de son école de gardes-malades en 1947, elle décide d’ouvrir en septembre 1950, au sein du sanatorium la toute première école de gardes-malades auxiliaires du Québec[16], et probablement du Canada. Par ce geste, elle créé une nouvelle profession, inspirée des practical nurses états-uniennes dont elle a étudié le profil et la formation pendant près d’une année. Elle est ensuite chargée par le Comité des hôpitaux du Québec de superviser l’ouverture d’écoles à travers la province. C’est ainsi qu’en quelques années seulement, cette nouvelle profession infirmière se déploie à travers toute la province, offrant une main d’œuvre des plus attendues à un système de santé qui voit la demande de soins s’accroître davantage chaque année.

En parallèle de ce travail, Tassé poursuit son œuvre d’amélioration du sanatorium, au sein duquel elle ouvre en septembre 1951 une innovante clinique externe en partenariat avec l’Université de Montréal, mais aussi de formation des gardes-malades psychiatriques, en invitant par exemple le célèbre psychiatre français Henri Ey à venir présenter une série de conférences au sanatorium à l’automne 1951[17].

Enfin, en 1953, elle ouvre un cours de perfectionnement d’un an en nursing psychiatrique qui débouche sur l'obtention d'un diplôme désormais reconnu par l’Université de Montréal. Le mercredi 13 octobre 1954, elle est ainsi aux côtés du doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, le docteur Wilbrod Bonin, pour remettre à Rachel Gagnon, première infirmière à avoir mené à son terme sa formation, le diplôme qui fait d’elle une infirmière psychiatrique licenciée. C’est un pas de plus, et un pas décisif, dans la professionnalisation de cette spécialité infirmière, désormais à part entière.

Nul n’est donc réellement étonné de voir, l’année suivante, l’Association d’Hygiène Mentale du Canada remettre à Charlotte Tassé son prix pour la province de Québec, en l’honneur de tous ses efforts et accomplissements pour l’amélioration de la prise en charge de la santé mentale dans la province. À 62 ans, la garde-malade qui dirige alors l’un des plus importants centres de soin mais aussi de formation psychiatrique du Québec est à l’apogée de sa gloire. Son petit sanatorium, qui vient de changer de nom pour devenir l’Institut Albert-Prévost, inaugure également, cette même année, son tout nouveau Centre psychiatrique, un imposant bâtiment, pensé et dessiné par Bernadette Lépine qui en avait également supervisé la construction[18]. L’établissement, qui dix ans auparavant était encore au bord de la faillite, vit alors son âge d’or. Mais le vent va rapidement tourner.

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La polémique et la fin[modifier | modifier le code]

En 1961, une crise éclate au sanatorium entre le comité d'administration, dirigé par Charlotte Tassé, et l'équipe de psychiatres menée par le jeune Camille Laurin. Celui qui avait intégré l’institution en 1957, à son retour de Paris, a en effet l’ambition de reprendre en main l’établissement[1]. Nommé directeur médical après le départ de Karl Stern, il supporte mal ce qu’il considère comme de l’ingérence de la part de Charlotte Tassé dans son travail clinique. La tension monte rapidement entre les deux fortes têtes et le conflit[2] qui s’instaure alors va s'éterniser. Le gouvernement de Jean Lesage finit par annoncer en 1962 la mise sur pied d'une commission d'enquête dirigée par le juge André Régnier et la nomination d'un administrateur provisoire. Charlotte Tassé est alors brutalement écartée de l'administration de son établissement et même, un temps, confinée dans ses appartements. Elle tente bien, avec Bernadette Lépine, de faire annuler la procédure en cours, mais sans succès. Le 20 juin 1963, juste avant l’engagement officiel de l’enquête, les gardes Tassé et Lépine remettent donc publiquement leur démission[3] et quittent la maison où elles ont œuvré pendant 44 ans, pour l’une, et 37 ans, pour l’autre.

Le rapport de la commission Régnier[4], lui, est publié le 4 juin 1964. Il reconnait le conflit de personnalité entre Tassé et Laurin et recommande de confier l’institution à une équipe tierce. Le gouvernement choisit pourtant de ne pas suivre ces recommandations et confie les rênes de l’Institut à Laurin et à l’administrateur provisoire. Charlotte Tassé est certes nommée membre honoraire du nouveau conseil d’administration de l’Institut Albert-Prévost, mais le poste est surtout honorifique, car dans les faits les psychiatres dirigent désormais l’établissement. La garde-malade se retire alors dans un petit appartement du boulevard Laurentien. De là, elle continue à suivre la vie de son institution, qui connait rapidement des déboires avec ses nouveaux administrateurs, mais aussi le développement de la profession infirmière au Québec. Il faut dire qu’elle est désormais bien seule, depuis le décès le 1er février 1964 de sa comparse de toujours, Bernadette Lépine. En 1963, elle avait également quitté sa revue, Les Cahiers du nursing (nouveau nom de La Garde-Malade-Canadienne-Française), dont elle avait cédé la gestion pour un dollar symbolique à l’Association des infirmières auxiliaires de la province.

Affaiblie par des problèmes de santé, elle rejoint une maison médicale au début des années 1970. En 1972, elle engage des démarches auprès de la Bibliothèque nationale du Québec pour y déposer les archives de sa vie et de son institution, consciente du rôle majeur qu’elle a joué dans l’histoire des infirmières québécoises[5]. L’année suivante, après une ultime crise de gouvernance, « son » Institut est placé sous tutelle et fusionné avec l’Hôpital du Sacré-Cœur, pour en devenir le département de psychiatrie.


[1] Jean-Claude Picard, , Éditions Boréal, 2003.

[2] Alexandre Klein, « À propos des relations entre infirmières, médecins et gouvernements. L'histoire de la commission Régnier (1962-1964) » [archive], HistoireEngagée.ca, 22 mars 2018

[3] « Double démission à Prévost », La Presse, 19 juin 1963, p. 3.

[4] « Rapport de la Commission d'enquête sur l'administration de l'Institut Albert Prévost quant à son personnel médical et hospitalier » [archive], sur bibliotheque.assnat.qc.ca

[5] Ces archives composent aujourd’hui le fonds Charlotte Tassé conservé au Centre d’archives de Montréal de BAnQ, sous la cote P307.

Souvenirs et commémorations[modifier | modifier le code]

Il existe aujourd'hui un prix d'excellence à son nom[19], remis tous les deux ans par l'Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec. On trouve également un Centre de formation professionnelle Charlotte-Tassé[20] à Longueuil ainsi qu'une rue à son nom à Montréal[21].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L'infirmière et sa formation », L'infirmière canadienne,‎ , p. 25
  2. Alexandre Klein, « Charlotte Tassé, créatrice des infirmières auxiliaires et pionnière du nursing psychiatrique au Québec », CAHN/ ACHN Annual conference, Halifax, NS, 17 juin 2018.
  3. « "SS" », La revue des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec,‎ 4e trimestre 1947, p. 13
  4. Brosseau JD, Essai de monographie paroissiale, St-Georges d’Henryville et la seigneurie de Noyan. La compagnie d’imprimerie et comptabilités de Saint-Hyacinthe, 1913, p. 11.
  5. Albertine Ferland-Angers, L’École d’infirmières de l’hôpital Notre-Dame, 1898-1948, Montréal, Éditions Contrecœur, 1948.
  6. Alexandre Klein, Figures marquantes de la solidarité. Charlotte Tassé, Fondation Lionel-Groulx, 7 mars 2023, p. 4. Consulté le 8 août 2023.
  7. « Albert Prévost », sur Dictionnaire biographique du Canada
  8. Cohen, Yolande et Éric Vaillancourt, «  », Revue d'histoire de l'Amérique française,‎ 1997, p. 537–570 (doi:10.7202/305601ar)
  9. Charlotte Tassé, « Notre programme », La Garde-malade canadienne-française, vol. 1, no 1 (janvier 1928), p. 5.
  10. Alexandre Klein et Hubert Larose-Dutil, « S’unir dans l’émotion: le Congrès international de 1929, moment charnière d’affirmation des gardes-malades canadiennes-françaises », Revue d’histoire de l’Amérique française, 2023, sous presse.
  11. La Rédaction, « Le départ de Mlle Charlotte Tassé », La Garde-Malade-Canadien-Française, Mai 1933, p. 296.
  12. Alexandre Klein, Figures marquantes de la solidarité. Charlotte Tassé, Fondation Lionel-Groulx, 7 mars 2023, p. 9. Consulté le 8 août 2023.
  13. Alexandre Klein, Figures marquantes de la solidarité. Charlotte Tassé, Fondation Lionel-Groulx, 7 mars 2023, p. 10. Consulté le 8 août 2023.
  14. Alexandre Klein, Figures marquantes de la solidarité. Charlotte Tassé, Fondation Lionel-Groulx, 7 mars 2023, p. 10. Consulté le 8 août 2023.
  15. Roberge H. L’Institut Albert-Prévost. Un hôpital administré par des femmes ! Photo-Journal. Semaine du 8 au 15 avril 1961 :37
  16. André Petitat, , Montréal, Boréal, 1989, p. 86
  17. « Programme des conférences du DR Henri Ey », Le Devoir, Mercredi 8 août 1951, p. 7.
  18. Bernadette Lépine, « L’évolution du Sanatorium Prévost », La Garde-Malade Canadienne-Française, janvier 1955, p. 24-29
  19. « Prix d'excellence Charlotte-Tassé »
  20. « Centre de formation professionnelle Charlotte-Tassé »
  21. « Rue Charlotte Tassé »

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Klein, « Charlotte Tassé et Bernadette Lépine, fondatrices à part entière de l’Institut Albert-Prévost », Santé mentale au Québec, Volume XLIV, numéro 2, Automne 2019, p. 39-52 [lire en ligne]
  • Alexandre Klein, « Charlotte Tassé (1893-1974), infatigable promotrice du modèle de la garde-malade canadienne-française», Recherches en soins infirmiers, 2018/3, 134, p. 78-93 [lire en ligne].
  • René Desgroseilliers, « L'histoire de la psychanalyse à Albert-Prévost », Filigrane, vol. 10, no 1, printemps 2001 [lire en ligne] [PDF].
  • Yolande Cohen, Profession infirmière. Une histoire des soins dans les hôpitaux du Québec, Montréal, PUM, 2000.
  • Monique Meloche, Profession : travailleuse sociale. Quarante-cinq ans de service social hospitalier 1950-1995, Montréal, Liber, 2011.
  • Roger Lemieux, Accueillir la folie, Montréal, Noir sur blanc, 1995.
  • Albertine Ferland-Angers, L’École d’infirmières de l’hôpital Notre-Dame, 1898-1948, Montréal, Éditions Contrecœur, 1948.
  • André Petitat, Les infirmières de la vocation à la profession, Montréal, Boréal, 1989.

Liens externes[modifier | modifier le code]