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Dans Le Fardeau de la vie (1935).
Dans Le Fardeau de la vie (1935).

Kinuyo Tanaka (田中 絹代, Tanaka Kinuyo?), née à Shimonoseki le et morte à Tokyo le , est une actrice et réalisatrice japonaise.

Considérée comme l'une des plus grandes actrices japonaises, Kinuyo Tanaka apparaît dans plus de 250 films et sa carrière court sur un demi-siècle. Elle fait ses débuts d'actrice à la Shōchiku en 1924 à l'âge de quatorze ans et devient rapidement une vedette du cinéma muet. En 1931, elle se retrouve à l'affiche de Mon amie et mon épouse (マダムと女房, Madamu to nyōbō?), le premier film parlant japonais.

Elle tourne avec certains des plus grands cinéastes japonais de son temps : Yasujirō Ozu, Mikio Naruse, Heinosuke Gosho, Hiroshi Shimizu ou encore Keisuke Kinoshita. Sa collaboration riche de quinze films en particulier avec Kenji Mizoguchi, qui lui confie des rôles de femmes engagées à la personnalité complexe, lui vaut une reconnaissance internationale dans les années 1950. À partir des années 1960, sa carrière déclinant, elle se tourne principalement vers la télévision et ne fait plus que des apparitions dans des seconds rôles au cinéma, jusqu'à un retour triomphal en 1974 dans Sandakan N° 8 (サンダカン八番娼館 望郷, Sandakan hachibanshōkan bōkyō?) qui lui vaut de nombreux prix d'interprétation dont l'Ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale 1975.

Seconde femme japonaise à passer derrière la caméra avec Lettre d'amour (恋文, Koibumi?, 1953), elle réalise six films, sortis entre 1953 et 1962, devenant ainsi la seule femme cinéaste active durant l'âge d'or du cinéma japonais des années 1950.

En 1985, moins de huit ans après sa mort, le prix Kinuyo Tanaka, qui récompense chaque année une actrice pour l'ensemble de sa carrière, est créé dans le cadre des prix du film Mainichi et un musée consacré à l'actrice-réalisatrice ouvre ses portes dans sa ville natale de Shimonoseki en 2010.

Cinéma

Eli Roth, Mélanie Laurent et Lawrence Bender.
Eli Roth, Mélanie Laurent et Lawrence Bender (producteur) à la première du film en août 2009.

Inglourious Basterds (Le Commando des bâtards au Québec) est un film de guerre uchronique américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2009. L'histoire se déroule en France durant la Seconde Guerre mondiale et narre la vengeance d'une jeune juive (Mélanie Laurent) dont la famille a été assassinée par les nazis ainsi que les plans d'un commando de soldats juifs Alliés mené par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) pour éliminer des hauts dignitaires allemands.

Tarantino a commencé à écrire le scénario du film plus de dix ans avant sa sortie mais, ayant des difficultés à le terminer, a réalisé Kill Bill et Boulevard de la mort avant d'achever ce projet de longue date. Le film a été tourné en France et en Allemagne à la fin de l'année 2008. Présenté pour la première fois en compétition officielle au Festival de Cannes 2009, le film a été un succès commercial et critique et a reçu de multiples récompenses, notamment à travers l'acteur Christoph Waltz, qui a été honoré de nombreux prix pour son interprétation d'un officier SS.

Le titre du film est un hommage au titre anglophone d'Une poignée de salopards (The Inglorious Bastards, 1978), un film de guerre italien réalisé par Enzo G. Castellari, qui s'inspirait lui-même en partie des Douze salopards (1967). Si le film de Tarantino a été, par erreur, annoncé comme un remake de celui de Castellari, les deux long-métrages ont des scénarios très dissemblables. Le titre du film de Tarantino se distingue de l'original par deux fautes d'orthographe volontaires (Inglourious Basterds), lesquelles jouent également sur les accents, qui sont un élément de l'œuvre.


Biologie

Le Crapaud doré (Bufo periglenes) a été l'un des premiers indicateurs du déclin des populations d’amphibiens…

Du déclin des populations d’amphibiens :
Bien que les scientifiques observent une diminution des populations de plusieurs espèces en Europe depuis les années 1950, la prise de conscience du déclin des populations d’amphibiens pouvant entraîner des extinctions massives d’espèces dans le monde entier ne date que des années 1980. En 1993 déjà, plus de 500 espèces de grenouilles et de salamandres présentes sur les cinq continents présentaient un déclin de population. Aujourd’hui, le phénomène de déclin des populations d’amphibiens affecte des milliers d’espèces dans tous les types d’écosystèmes et est ainsi reconnu comme l'une des menaces les plus sévères, en terme d’espèces disparues ou menacées, à l’encontre de la biodiversité de notre planète.

Ces extinctions et chutes de populations d’amphibiens sont un problème mondial, aux causes diverses et complexes. Parmi elles figurent des facteurs locaux comme la fragmentation et la destruction des habitats naturels, ainsi que l’introduction par l’homme de nouveaux prédateurs dans les écosystèmes en question, la surexploitation des amphibiens (nourriture, médecine…), l’augmentation de la toxicité et de l’acidité des milieux de vie des amphibiens, l’émergence de nouvelles maladies, le changement climatique, l’augmentation des radiations ultraviolettes (conséquence des atteintes portées à la couche d’ozone) et les interactions probables entre ces facteurs.

Astronautique

Deux étages centraux de fusée Delta IV entreposés sur l’aire 37 (2004).
Deux étages centraux de fusée Delta IV entreposés sur l’aire 37 (2004).

Le Centre spatial de Cape Canaveral ou Cape Canaveral Air Force Station (CCAFS) est le principal site de lancement de fusées américaines. Cet établissement de l’Armée de l’Air américaine est situé à Cap Canaveral dans l’État de Floride. Il a été créé en 1950 pour réaliser les tests de fusées à longue portée en toute sécurité. Par la suite il est utilisé pour tester des missiles balistiques et des missiles de croisière.

Lorsque l’astronautique prend son essor en 1957, les installations de lancement de la base sont mises à contribution. C’est de Cap Canaveral que partent les premières fusées emportant des satellites et des sondes spatiales ainsi que les missions habitées des programmes Mercury et Gemini.

La NASA après avoir utilisé de manière exclusive les installations de l’Armée de l’Air choisit de créer ses propres installations, le complexe de lancement 39, adapté à la dimension des fusées lunaires du programme avec un ensemble d’installations regroupées au sein du centre spatial Kennedy. La NASA continue néanmoins d’utiliser les aires de lancement du centre de Cap Canaveral pour toutes les missions non habitées.

Aujourd’hui[Quand ?], une grande partie de la quarantaine d’aires de lancement construites au fil des années sur la base est désaffectée. Seules 4 aires de lancement ont une activité significative chacune consacrée à une famille de lanceur : Delta IV, Atlas V, Delta II et le nouveau lanceur Falcon 9. L’activité astronautique américaine a connu une décrue importante depuis l’an 2000 et le centre est utilisé désormais pour une dizaine de lancements par an. Les lancements sur orbite polaire ne sont pas réalisés depuis la base mais depuis Vandenberg sur la côte de Californie.