Utilisateur:Berdea/Bac à sable

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Utilité de la double évaluation

Le projet:sport a l'usage de faire une évaluation des articles à la fois par le projet lié au sport (quand une évaluation de ce sport existe) et par le projet sport. Par exemple l'article Tour de France 2014 dispose de l'évaluation relatif au projet:cyclisme et au projet:sport : {{wikiprojet|Sport|moyenne|Cyclisme|moyenne|France|faible|avancement=B}}. Est-ce vraiment utile puisque la page Projet:Sport/Évaluation des articles comprend l'évaluation de tout les articles du portail:sport et de tous les sous-portails ?
Question connexe : si on a une évaluation différente pour les deux évaluations, par exemple {{wikiprojet|Sport|faible|Cyclisme|moyenne|France|faible|avancement=B}}, comment est prise en compte cette différence d'évaluation dans le tableau général ?
Autre question, supposons qu'on ne fasse qu'une évaluation, par exemple {{wikiprojet|Cyclisme|moyenne|France|faible|avancement=B}} quelle conséquence cela a ? On ce qui me concerne, il me semblait que l'évaluation par le projet sport était utile uniquement pour les activités multi-sports ou alors pour un sport qui ne dispose pas (encore) d'un dispositif d'évaluation.
Berdea (discuter) 28 décembre 2023 à 17:46 (CET)

Salut

Projet:Lorient[modifier | modifier le code]

Projet Participants au projet


Infobox_Association[modifier | modifier le code]

Modif de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le:Infobox_Association

Paramètres[modifier | modifier le code]

Voici une courte définition de chacun des paramètres disponibles au sein de l'infobox :

  • association_nom  : Indiquer le nom de l'association.
  • association_logo : Ajouter une image du logotype officiel de la'ssociation telle que monimage.jpg. Modifier la taille du logo en nombre de pixels. Il n'est pas nécessaire d'ajouter "px" après la valeur. Par défaut, la taille du logo est de 100 pixels.
  • nom complet : Indiquer le nom complet de l'association.
  • nom natif : Indiquer le nom orignal de l'association.
  • fondation : Date de fondation de l'organisation.
  • dissolution : Date de dissolution de l'organisation.
  • fusionné dans : Si le syndicat a été fusionné, préciser dans quelle autre organisation.
  • pays : Ajouter le nom du pays du siège principale du syndicat.
  • tête : À compléter...
  • affiliation : Si le syndicat est affilié à une autre organisation, précisez le.
  • adhérents : Ajouter le nombre d'adhérents de l'association.
  • bureau : Ajouter le nom des personnes composant le bureau.
  • personne : À compléter...
  • site web : Indiquer le site internet officiel de l'association comme par exemple http://www.mon-site.com.

Navigation[modifier | modifier le code]

Bac à sable Brouillon À faire Boîte à outils
Bac à sable Brouillon À faire Boîte à outils
Présentation Ressources Bac à sable

Lorient[modifier | modifier le code]

Cette catégorie concerne les utilisateurs résidant à Lorient. Pour figurer dans cette catégorie, ajoutez le modèle {{Berdea}} à votre page de présentation : Modèle:Berdea

Catégorie:Utilisateur habite Lorient


  • Collectif (ill. dupont, photogr. durand), Le Péril allemand et l'Europe, Paris, Éd. Félix Alcan, , 144 p.

Enseignement à Lorient[modifier | modifier le code]

Écoles maternelles et primaires
Enseignement public
  • École maternelle et primaire Bisson (rue Vauban)
  • École maternelle Marcel Pagnol du Bois du Château
  • École maternelle Jacques Prévert du Bois du Château
  • École maternelle et primaire René-Guy Cadou de St-Armel
  • École maternelle Pablo Néruda de St-Armel
  • École maternelle et primaire de Kerentrech
  • École maternelle et primaire de Kerfichant
  • École maternelle et primaire de Kerjulaude Lanveur
  • École maternelle et primaire de Kermélo
  • École maternelle et primaire de Keroman
  • École maternelle et primaire de Kersabiec
  • École maternelle Suzanne Lacore (rue François Renault)
  • École maternelle et primaire du Manio
  • École maternelle et primaire de Merville (avec filière bilingue français-breton)
  • École maternelle et primaire de la Nouvelle-Ville (avec filière bilingue français-breton)
  • École maternelle Pablo Picasso (rue Jules Vallès)
  • École maternelle Jean-Paul Sartre de St-Mandé
  • École primaire du Bois-Bissonnet
  • École primaire du Bois du Château
Enseignement privé
  • École maternelle et primaire Pie X Ste-Marie
  • École maternelle et primaire Sacré-Cœur
  • École maternelle et primaire Ste-Anne
  • École maternelle et primaire St-Christophe (avec filière bilingue français-breton)
  • École maternelle et primaire Ste-Thérèse de Keryado
  • École maternelle et primaire François Tanguy
Enseignement en breton
  • École maternelle et primaire Diwan An Oriant
  • Filière bilingue français-breton de l'école maternelle et primaire de la Nouvelle-Ville (enseignement public)
  • Filière bilingue français-breton de l'école maternelle de Merville (enseignement public)
  • Filière bilingue français-breton de l'école maternelle et primaire St-Christophe (enseignement privé)
Enseignement secondaire
Enseignement public
  • Collège Brizeux (rue Pérault)
  • Collège de Kerentrech
  • Collège Anita Conti (rue Monistrol)
  • Collège Jean Le Coutaller (place Bonneaud)
  • Lycée général et technologique Colbert
  • Lycée Dupuy de Lôme
Enseignement privé
  • Collège St-Louis
  • Collège St-Joseph (avec section SEGPA) (avec filière bilingue français-breton)
  • Collège de la Retraite
  • Lycée général St-Louis
  • Lycée St-Joseph
Enseignement en breton
  • Filière bilingue français-breton du collège St-Joseph (enseignement privé)
  • Filière bilingue français-breton : pas de collège de l'enseignement public à Lorient. Voir les collèges dans le Finistère[1],[2]
  • Association Diwan : pas de collège à Lorient. Voir les collèges et le lycée en Bretagne[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site Skolioù de l'association Div Yezh
  2. Site principal de l'association Div Yezh
  3. Collèges de l'association Diwan en Bretagne : Vannes / br:Gwened (56) - Quimper / br:Kemper (29) - Le Relecq-Kerhuon / br:Releg-Kerhuon (29) - Guissény / br:Gwiseni (29) - Plésidy / br:Plijidi (22) * Lycée de l'association Diwan en Bretagne : Carhaix / br:Karaez (29)

Article structuré sur les communes[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
... ... ... ... ...
... ... ... ... ...
... ... ... ... ...
... ... ... ... ...
... ... ... ... ...
... ... ... ... ...
... En cours ... ... ...

Couleurs politiques[modifier | modifier le code]

Quelques propositions(voir également article : "Composition de l'Assemblée nationale française par législature"

Tendance politique 1 Couleur 1 Code 1 Tendance politique 2 Couleur 2 Code 2
Communiste B2 22 22
Socialiste FF 80 DF Socialiste FF 00 00
Radical/Républicain-socialiste/UDSR FF DF 80 Radical/Républicain-socialiste F0 80 80
UDSR FF 8C 00
Démocrate-chrétien 25 FD E9
Républicain modéré/libéral/droite modérée 31 8C E7 Nouveau centre
Conservateur 22 42 7C
Gaulliste/UMP 00 00 FF RPR - UMP 19 19 70
Monarchiste
Apolitique ou indéterminé

Voir également Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs

Cinquième République[modifier | modifier le code]

  • Première législature (1958-1962) : Socialistes - Non inscrits - Républicains populaires & Centre démocratique - Indépendants et paysans - UNR - élus d'Algérie
  • Deuxième législature (1962-1967) : Communistes - Socialistes - Rassemblement démocratique (Maurice Faure) - Centre démocratique (démocratie chrétienne MRP & CNIP) - Républicains indépendants - UNR-UDT
  • Quatrième législature (1967-1968)
  • Quatrième législature (1968-1973)
  • Cinquième législature (1973-1978)
  • Sixième législature (1978-1981)
  • Septième législature (1981-1986)
  • Huitième législature (1986-1988)
  • Neuvième législature (1988-1993)
  • Dixième législature (1993-1997)
  • Onzième législature (1997-2002)
  • Douzième législature (2002-2007)
  • Treizième législature (2007-2012)

Liste des bagadoù par catégorie[modifier | modifier le code]

D'après les classements par catégorie de Bodadeg ar Sonerion. D'autres informations se trouvent égalament sur le site bagadoù.org Dernière mise à jour :

Première catégorie[modifier | modifier le code]

Bagad Commune 2009 2010 2011
Bagad Kemper Quimper / 2 1
Bagad Cap Caval Plomeur 1 1 2
Kevrenn Alre Auray 2 / 3
Bagad Roñsed-Mor Locoal-Mendon AS 5 4
Bagad Penhars Quimper 6B 11 5
Bagad Saint-Nazaire Saint-Nazaire 6 12 6
Kerlenn Pondi Pontivy 1B 9 7
Bagad Quic-en-Groigne Saint-Malo 2B 7 8
Bagad Brieg Briec 3 4 9
Bagad Bro Kemperle Quimperlé 4 3 10
Bagad Melinerion Vannes 5B 6 11
Bagad Sonerien Bro Dreger Perros-Guirec 5 10 12
Bagad Ar Meilhoù-Glaz Quimper 4B 8 13
Bagad Beuzeg ar C'hab Beuzec Cap Sizun 3B / 1
Bagad Sonerien An Oriant Lorient 4 3 2

Deuxième catégorie[modifier | modifier le code]

Bagad Commune 2009 2010 2011
Bagad Pañvrid Pommerit-le-Vicomte 3 2 14
Bagad Mouez Ar Mor Plougastell Plougastel 1 1 15
Bagad Elven Elven 1 6 3
Bagad Konk Kerne Concarneau / / 4
Bagad Saozon Sevigneg Cesson-Sévigné 7 4 5
Bagad Landi Landivisiau 2 1 6
Bagad Glaziked Pouldregad Pouldergat 2 5 7
Bagad Kadoudal Vern-sur-Seiche 4B 2 8
Bagad Bro Landerne Landerneau 1B 9 9
Bagad Keriz Clichy (92) 5 8 10
Bagad Gwengamp Guingamp / 13 11
Bagad Sant-Ewan Bubri Bubry 2B 7 12
Bagad An Hanternoz Dol-de-Bretagne 3B 10 AS
Bagad Karaez Carhaix / 4 1
Bagad Bro Felger Fougères 8 6 4

Troisième catégorie[modifier | modifier le code]

Bagad Commune 2009 2010 2011
Bagad Nozeganed Bro Porh Loeiz Port-Louis / 11 13
Bagad Bro An Aberioù Plabennec 8 12 14
Bagadig Cap Caval Plomeur 3 2 2
Bagad Glazik Kemper Quimper 3 8 3
Bagad Bleidi Kamorh Camors / 14 5
Bagad Kombrid Combrit 2B 7 6
Bagad Eostiged Ar Mene Plomodiern 7 1 7
Bagad Sonerien Bro Montroulez Morlaix 6 5 /
Bagad Ergue-Armel Quimper 4 9 /
Kevrenn Kastell Saint-Pol-de-Léon 6 13 AS
Bagad Spered An Avel Plouha 1B 10 AS
Bagad Boulvriag Bourbriac / 12 AS
Kevrenn Brest Sant Mark Brest 2 3 2
Bagad Blouarzel Ploërmel 1 AS 3
Bagad Naoned Nantes 6 1B 4

Quatrième catégorie[modifier | modifier le code]

Bagad Commune 2009 2010 2011
Bagad Kerne Quimper / 11 /
Bagad Douarnenez Douarnenez 10 / /
Bagadig Mouez Ar Mor Plougastell Plougastel 1 4 1
Bagadig Kevrenn Alre Auray 3 6 5
Bagad Sant Brieg Saint-Brieuc 9 8 6
Kevrenn An Arvorig Saint-Eloy 7
Bagad Festerion Ar Brug Pluneret 9 2B 8
Bagad Hiziv Bro An Henbont Hennebont 13 5 9
Bagad Ar Balan Aour Bannalec 5B 1B
Bagad Aùel Douar Malestroit 3 2B
Bagad Nominoë du Pays de Redon Redon 4A 2 3B
Bagad Marionick Ar Faoued Le Faouët 8 3B 4B
Bagad An Eor Du Ploudalmézeau 14 7 5B
Bagadig Sonerien An Oriant Lorient 5 4B 6B
Bagad Ker Vourdel Bordeaux (33) 7B
Bagad An Erge Vras Ergué-Gabéric 5B 1 8B
Bagad Pagan Guisseny 12 9B
Bagad Sonerien Plañvour Plœmeur 7B 10B
Bagad Pempoull Paimpol 2 6B AS
Bagad Avel Mor Roanne (42) 11 AS
Kevrenn Bro Logunec'h Locminé 5 5 1
Bagad Dalc'h Mat Athis-Mons (91) 4 7 2

Cinquième catégorie[modifier | modifier le code]

Bagad Commune 2009 2010 2011
Kevrenn An Daou Loupard Saint-Lô (50) - Vire (14) AS
Bagadig Penhars Kemper 9 6 3
Bagad Osismi Speied Spézet 8A 4A 4
Bagadig Kerlenn Pondi Pontivy 7 5 5
Bagadig Kemper Quimper 6C 4C 6
Bagad Roazhon Rennes 8 4B 8
Bagad Sonerion Lannarster Lanester 7A 7A /
Bagad Kerhor Le Relecq-Kerhuon AS 9C /
Bagad Bro Foen Fouesnant AS 6A /
Bagadigan Alre Auray 5A 5A
Bagadig Sonerien Bro Dreger Perros-Guirec 4C 4 8A
Bagad Ruiz Sarzeau 8C 5C 10A
Bagad War Zu An Oabl Saint-Grégoire 9C 10B 11A
Bagadig Gwengamp Guingamp AS 10A /
Bagadig Bro An Aberioù Plabennec 8B 8B 5B
Bagadig Bro Landerne Landerneau 5C 9 6B
Bagadig Pañvrid Ar Beskont Pommerit-le-Vicomte 7C 6C 7B
Bagadig Kadoudal Vern-sur-Seiche 6A 7C 8B
Bagadig Ar Meilhoù Glaz Quimper 9A 9B
Bagad Men Ru Montfort-sur-Meu 10C 10B
Bagadig Konk Kerne Concarneau 8C 11B
Bagadig Karaez Carhaix 10B 9B /
Bagadig Saozon Sevigneg Cesson-Sévigné 7A /
Bagadig Keriz Clichy (92) 9A 5B /
Bagadig Bro Kemperle Quimperlé 7 8 /
Bagadig Saint-Nazaire Saint-Nazaire 7B 7B /

Les autres bagadoù[modifier | modifier le code]

Bagad Commune 2009 2010 2011
Bagad Karreg an Tan Briec 3 /
Bagadig Roñsed-Mor Locoal-Mendon 4 7
Bagad Ribl an Elorn[1] Plougastel & Le Relecq-Kerhuon 6A
Bagad Arvorizion Karnag Carnac 7A
Bagadig Glaziked Pouldregad Pouldergat 9A
Bagadig Saint-Pol Morlaix[2] Saint-Pol-de-Léon & Morlaix 12A
Bagadig Brieg Briec 6B 12B
Bagadig Melinerion Vannes 5A
Bagad Loudeac Loudéac 4B

Palette bagadoù[modifier | modifier le code]

RSPBA[modifier | modifier le code]

The Royal Scottish Pipe Band Association (RSPBA) was founded in 1930 as a governing body to oversee pipe band competition and to promote and encourage the development of pipe band culture throughout the world.

The RSPBA sets the rules and guidelines for pipe band contests that take place in Scotland, administers the events themselves, coordinating adjudication, logistics and evaluation, and holds Annual General Meetings to ensure that the rules and regulations are up to date. In addition, the RSPBA administers and coordinates the World Pipe Band Championships, the largest and most prestigious competitive pipe band event of the year, held every August in Glasgow. In addition to "The World's", there are four other Major Contests - Scottish, British and European Championships and Cowal Highland Gathering, one of the oldest Highland Games on the circuit. At Branch level, there are numerous contests held at Highland Games and any venue which raises the fund to hold a contest. Bands are placed in a Grade system - from Grade 4 up to Grade 1. Competitive standards are set and maintained by the Music Board, and each branch of the RSPBA may appoint two National Council members to represent their Branch Members at the national level.

Mythes ou falsifications historiques[modifier | modifier le code]

La mémoire collective d'un peuple fonde son identité. Les conflits et crises successifs forgent les contours et le destin d'une nation. Qu'ils soient magnifiés, sublimés et la fierté nationale, le sentiment d'appartenance n'en seront que renforcés…

C'est ainsi que le traitement des faits historiques par les chroniqueurs d'époque est souvent arrangé dans un sens flatteur. De vrais mensonges peuvent servir de prétexte. Enfin les faits sont souvent embellis par des mythographes en mal de sensationnel.

Cette page présente les principaux mythes ou falsifications de l'histoire.

Les ancêtres gaulois des français[modifier | modifier le code]

La Gaule et ses peuples d'après César

Les manuels d'histoire de France ont longtemps fait référence à « Nos ancêtres les Gaulois ».

Cette assertion fait sourire dans les Antilles et pour les Français d'origine non européenne en général ; mais elle est également abusive pour la Protohistoire de la France métropolitaine : Jules César distinguait clairement les Aquitains (Aquitani) des Celtes (Celtae) et autres Belges (Belgae)[3] ; les mêmes réserves prévalent du Roussillon ibère à la Provence des Ligures[4]… Pourtant la République, plutôt que de cultiver ses valeurs propres et comme si elle était en mal d'un fondement ethnique univoque, se construisit avec les gaulois le mythe d'un ancêtre commun aux français. On peut aussi y voir un moyen de se démarquer de la monarchie et de la noblesse, d'origine germanique, par l'affirmation d'une antériorité du peuple, et ainsi de sa légitimité historique[5].

Il ne faut toutefois pas oublier que le peuplement du pays remonte à 35 000 ans[6] alors que les Gaulois (civilisation de la Tène), ne sont qu'une ne contribution à ce peuplement. Ce peuple guerrier n'a envahi la Gaule (entre France et Italie) que quatre siècles avant les Romains, mêlant inévitablement son sang à celui des villageois d'alors. Il a d'ailleurs préparé la romanisation du pays tant les langues gauloise et latine, toutes deux italo-celtiques, étaient voisines.

C'est un travers courant que de vouloir expliquer des phénomènes anciens par des évènements récents du seul fait qu'on sait en parler. C'est ainsi que les Gaulois permettent de donner un nom et un visage familier aux prédécesseurs des français sans avoir à se perdre dans les profondeurs vertigineuses du Néolithique puis du Paléolithique ; ceci renverrait inévitablement à l'homme de Cro-Magnon[7], auquel il est moins confortable de s'identifier. De ce fait, beaucoup d'abus sont constatés : certains n'hésitent pas à assimiler le mégalithisme aux Celtes (d'où le personnage d'Obélix en livreur de menhirs), les mots français ou toponymes prélatins sont facilement qualifiés de « gaulois » alors que beaucoup d'entre eux sont en fait antérieurs aux Gaulois ou même aux Indo-Européens, etc.

Jules Michelet n'avait pas une fière idée de nos prédécesseurs protohistoriques : « Le caractère commun de toute la race[8] gallique, dit Strabon d'après le philosophe Posidonius, c'est qu'elle est irritable et folle de guerre, prompte au combat ; du reste, simple et sans malignité. Si on les irrite, ils marchent ensemble droit à l'ennemi, et l'attaquent de front sans s'occuper d'autre chose. Aussi, par la ruse, on en vient aisément à bout (…) Une autre race, celle des Ibères, paraît de bonne heure dans le midi de la Gaule à côté des Galls, et même avant eux. (…) Ces Ibères, dont le type et la langue se sont conservés dans les montagnes Basques étaient un peuple d'un génie médiocre, laborieux, agriculteur, mineur, attaché à la terre, pour en tirer les métaux et le blé. »[9] Ces préjugés de valeur sont communs, de la part de lettrés à l'égard de peuples de tradition orale, non retranscrite, dont on présume que faute d'écrits, ils étaient démunis de « génie », « culture » ou « civilisation » ; des traits que Michelet réservait aux Phéniciens, Grecs et Romains.

Vercingétorix[modifier | modifier le code]

Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, de Lionel Royer, 1899, Musée Crozatier du Puy-en-Velay

Vercingétorix est un chef arverne qui s'est fait connaître en tentant de lever une armée gauloise contre l'occupant romain. En 52 av. J.-C., il repousse les assauts romains contre une butte stratégique à Gergovie. Mais le siège d'Alésia le contraint vite à se rendre. Le prisonnier fut exhibé à Rome lors du triomphe de César en 46 av. J.-C. et aussitôt exécuté. L'évènement tomba dans l'oubli... jusqu'à un formidable retour ébauché dans les années 1820 mais prenant toute son ampleur après la défaite de Sedan.

La IIIème République française avait besoin d'un héros gaulois (cf. ci-dessus), fut-il vaincu. C'est ainsi que de nombreuses œuvres vont s'évertuer à magnifier la reddition du chef de guerre arverne. La célèbre toile de Lionel Royer Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César le présente tête haute, dominant, du haut de son noble destrier, un César incrédule et admiratif.

Le seul témoin oculaire écrit laconiquement : « Vercingétorix lui est livré ; les armes sont jetées devant lui »[10].
Déjà un siècle plus tard Plutarque théâtralise la scène : « Vercingétorix prit ses plus belles armes, para son cheval et franchit ainsi les portes de la ville. Il vint caracoler autour de César qui était assis, puis, sautant à bas de sa monture, il jeta toutes ses armes et s'assit lui-même aux pieds de César, où il ne bougea plus. »

Voilà comment on fit naître de la déroute gauloise, un véritable héros fauché en pleine gloire.

Jules Michelet lui-même prendra cette version pour argent comptant : « Le vercingétorix conservant seul une âme ferme au milieu du désespoir des siens, se résigna et se livra comme l'auteur de toute la guerre. Il monta sur son cheval de bataille, revêtu de sa plus riche armure, et, après avoir tourné en cercle autour du tribunal de César, il jeta son épée, son javelot et son casque aux pieds du Romain, sans dire un seul mot. »[9]

La donation de Constantin[modifier | modifier le code]

La donation de Constantin (Constitutum Constantini) est un document produit par le pape Adrien Ier au futur Charlemagne en 774 selon lequel le premier empereur chrétien Constantin aurait cédé le au pape Sylvestre Ier la souveraineté sur toute la partie occidentale de l'Empire romain. Le pape était donc autorisé à porter les insignes impériaux.

Ce texte était un faux dénoncé dès 1001 par Otton III. Il permit au pape de défendre son pouvoir temporel notamment face au nouvel empereur d'Occident couronné à Rome à la Noël 800. Il fut aussi invoqué lors du grand schisme de 1054 et permit la destitution de Frédéric II de Hohenstaufen par Innocent IV en 1245[11].

La bataille de Roncevaux[modifier | modifier le code]

La mort de Roland

Roland (Hruotland), prétendu neveu de Charlemagne, trouva la mort à Roncevaux en combattant les Sarrasins de son indestructible épée Durandal, trahi par son beau-père Ganelon (Wenilo). Voilà ce qu'enseigne la ''Chanson de Roland'', le plus célèbre récit médiéval. Mais cette légende n'est que l'habillage complaisant d'un fait de guerre bien moins glorieux.

Le futur Charlemagne envoya son armée prêter main forte au wali de Saragosse dont il voulait se faire un allié. Mais quand elle se présente, l'armée franque trouve les portes de la ville closes. De dépit, l'aile occidentale conduite par le roi, rase les défenses de la ville navarraise de Pampelune, qui avait pourtant résisté à la pression musulmane[12]. Les fiers basques n'allaient pas laisser l'affront impuni. Ils se regroupèrent dans la montagne et, tirant profit de la topologie, ils décimèrent le l'arrière-garde de l'armée, lourdement chargée d'équipement et de butin, alors qu'elle gravissait péniblement une vallée encaissée. Hruotland, comte des Marches de Bretagne[13], y trouva la mort ainsi que le sénéchal Eginhard ("Eggihard") et le comte du palais Anselme.

Voilà comment un revers diplomatique suivi d'une défaite honteuse est retourné en affrontement héroïque avec l'ennemi et que l'obscur Roland est érigé en martyr national.

Jeanne d’Arc au sacre du roi Charles VII, en la cathédrale de Reims.

Jeanne d'Arc[modifier | modifier le code]

S'il est un personnage emblématique de l'histoire de France, c'est bien Jeanne d'Arc, cette bergère de Lorraine, levée par commandement divin contre les anglo-bourguignons et qui périt au bûcher le .

Il n'est guère vraisemblable qu'une simple bergère montât des destriers et ait été promue capitaine d'armée par le roi Charles VII. D'après Colette Beaune, « ses parents [cultivateurs] forment l'élite économique et politique de Domrémy. »[14],[15].

Deux courants mythographiques se sont développés autour de son histoire :

  • les bâtardisants, exploitant les faiblesses de la version « officielle », ont émis l'hypothèse selon laquelle elle aurait été une « bâtarde » de sang noble ; le sous-préfet Pierre Caze l'imagine fille naturelle de Louis Ier d'Orléans ce qui n'est pas compatible avec sa naissance présumée en 1412.
  • les survivalistes, exploitent le témoignage de la dame des Armoises qui prétendait être Jeanne-d'Arc, pour soutenir qu'on lui aurait épargné le bûcher.

Les déséquilibrés[modifier | modifier le code]

L'assassinat d'Henri IV, rue de la Ferronnerie à Paris

Le , le roi Henri IV de France, connu pour sa tolérance religieuse, est assassiné par Ravaillac, un fanatique catholique. L'enquête conclut vite à l'acte isolé d'un déséquilibré.

Pourtant, des éléments d'enquête laissent penser que Ravaillac n'était pas seul sur place, que l'attentat a été organisé. Il aurait été commandité depuis les Flandres par Albert de Habsbourg, souverain des Pays-Bas espagnols, qu'Henri IV allait traverser pour faire le siège de Juliers[16]. Mais on préféra étouffer l'affaire.

Les armes de destruction massive irakiennes[modifier | modifier le code]

Une des principales falsifications historiques récentes est l'affirmation selon laquelle le régime irakien (qui a déjà utilisé des armes chimiques contre sa propre population) développait des armes de destruction massive. Cette thèse n'était à l'évidence qu'un prétexte pour justifier la guerre d'Irak.

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{Portail|Histoire|Mythes et légendes}}

[[:Catégorie:Histoire]] [[:Catégorie:Histoire de France]] [[:Catégorie:Légende]]

Benoît Chauvin[modifier | modifier le code]

Benoît Chauvin est né en 1971, il a grandi en Normandie dans la région de Cabourg. Il y a créé en 1997 le festival de théâtre universitaire et des grandes écoles. Il est ingénieur généraliste, spécialisé en économie et statistiques : École Polytechnique (1991), ENSAE (1996) et auditeur libre à Sciences-Po. Il a débuté sa vie professionnelle à la Société Générale (au service études macros sur les pays émergents), puis à Finaref (pôle financier du groupe PPR). Il a travaillé ensuite à l'entreprise Mageos & PPR-Interactive, le portail d’accès du groupe PPR, avant de créer sa propre société de conseil en statistiques et marketing direct Objectif Client. En 1997 il milite pour la campagne législative de Corinne Lepage dans le 12e arrondissement de Paris. En 2001-2002, il s'engage dans l'équipe de campagne présidentielle et suppléant de Sylviane Tropper, candidate cap21 aux législatives dans la 1re circonscription de Paris. En 2007, il est candidat aux législatives dans la 4e circonscription de Guadeloupe. La même année, il présente la liste « Ensemble pour Saint-Barth » aux élections territoriales de juillet 2007. Il devient conseiller territorial, membre notamment des commissions Environnement, Tourisme, Transports, Urbanisme, Appel d’offres, du conseil d’administration de la réserve naturelle de Saint-Barthélemy, et représentant du conseil territorial à AGOA (sanctuaire des mammifères marins) et au CRFA (Conseil des Rivages du Conservatoire du Littoral). En 2012, il présente la liste « Tous pour Saint-Barth » aux élections territoriales de mars 2012, liste qui obtient deux sièges.

44=Breizh[modifier | modifier le code]

Collectif 44=Breizh pour
la réunification de la Bretagne
Cadre
But Réunification de la Bretagne
Zone d’influence Loire-Atlantique et Bretagne
Fondation
Fondation 2007
Identité
Siège Nantes
Porte-parole Jonathan Guillaume
Tomaz Laquaine-Jakez
Site web http://www.44Breizh.com/

Le collectif 44=Breizh est un collectif de jeunes, créé en 2007, actif dans le domaine de la réunification administrative de la Bretagne historique, c'est-à-dire à l'intégration du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne.

Origine[modifier | modifier le code]

Le collectif 44=Breizh a été créé en 2007, pour réclamer une région Bretagne à cinq département, en s'inspirant de deux collectifs : Stourm ar Brezhoneg (SAB) (défense de la langue bretonne et du bilinguisme) et le Front Anti Pays de Loire.

Actions[modifier | modifier le code]

  •  : Rassemblement devant l'hôtel de région des « Pays de la Loire ». Deux drapeaux des Pays de la Loire ont été détaché des mâts et remplacés par un Gwenn ha du[17]. Le même jour Jacques Auxiette porte plainte pour vandalisme[18].
  •  : 44=Breizh, le Centre d'étude et de recherche contre la ligériose et Bretagne Réunie appellent à un rassemblement devant la Cité des Congrès à Nantes[19]. Quinze organisations se sont joints à l'appel[20]. Près de 200 personnes participent au rassemblement[21].
  •  : participation à la manifestation pour la réunification qui a réunit 10 000 personnes.[22]
  •  : rencontre avec le préfet au sujet des plaques d'immatriculation 44 et Bretagne[23].

Justice[modifier | modifier le code]

Depuis la création du collectif 44=Breizh, 12 militants sont passés devant la justice pour des faits de barbouillage, déboulonnage de panneaux Pays de la Loire, violence et rébellion en réunion[24] et sont toujours en procès

Orientation politique[modifier | modifier le code]

[réf. nécessaire]

Organisation[modifier | modifier le code]

Le collectif fonctionne en interne de manière autogestionnaire.

Le collectif est principalement situé à Nantes. Cependant des comités locaux (Nantes, Rennes, Saint-Nazaire[réf. nécessaire]) organisent des actions indépendantes aux autres comités (tractage, actions, concerts de soutien, débats...)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ensemble de formation du bagad de Plougastell et du bagad Kerhor
  2. Bagadig de la Kevrenn Kastell (Saint-Pol-de-Léon) et du bagad Sonerien Bro Montroulez (Morlaix)
  3. Jules César, De Bello Gallico.
  4. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1993_num_90_6_10470 D. Garcia Entre Ibères et Ligures. Lodévois et moyenne vallée de l'Hérault protohistoriques. 1993.
  5. Christian Goudineau Le dossier Vercingétorix. 2001
  6. J.-P. Bocquet-Apple Démographie du paléolithique supérieur en Europe.
  7. Mathias Currat Effet des expansions des populations humaines en Europe sur leur diversité génétique. 2004.
  8. ce terme impropre s'utilisait en son temps dans le sens d'ethnie.
  9. a et b Jules Michelet, Histoire de France, 1841.
  10. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules.
  11. Pierre Cosme, La donation de Constantin, Faux et usage de faux, Marianne n° 661-662, 19 décembre 2009.
  12. La légende de Roland. thèse d'Aline Soulis-Laradji, 2008, Montpellier 3 p. 27.
  13. Passage extrait de la Vita Karoli Magni qui parle de Roland, préfet des Marches de Bretagne (Hruodlandus Brittannici limitis praefectus)
  14. L'Express n° 3051-3052 du 24 décembre 2009.
  15. Colette Beaune, Jeanne d'Arc. Vérités et légendes. 2008. (ISBN 2262029512)
  16. Jean-Christian Petitfils, L'assassinat d'Henri IV, Mystères d'un crime. 2009. (ISBN 2262029873)
  17. Article de l'Agence Bretagne Presse du 5 avril 2008
  18. Article de l'Agence Bretagne Presse du 5 avril 2008
  19. Article de l'Agence Bretagne Presse du 11 juin 2008
  20. Article de l'Agence Bretagne Presse du 27 juin 2008
  21. Article de l'Agence Bretagne Presse du 1 juillet 2008
  22. Article de l'Agence Bretagne Presse du 24 septembre 2008
  23. Article de l'Agence Bretagne Presse du 30 octobre 2008
  24. Article de l'Agence Bretagne Presse du 28 octobre 2011

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

« 44 = Breizh réclame un train Nantes-Rennes », Ouest-France,‎ (lire en ligne) « Un millier de personnes pour la fresque humaine à Nantes », Le Télégramme,‎ (lire en ligne) « Le collectif 44=Breizh embarque pour la manif du 18 juin », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

* [[Question du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne]]

Lien externe[modifier | modifier le code]

{{Portail|politique|Loire-Atlantique|Bretagne|Pays de la Loire}}

[[Catégorie:Nationalisme breton]]

[[br:44=Breizh]]

Notes et références[modifier | modifier le code]

{{Infobox Association | couleur boîte = | texte noir = | association_nom = Coordination Stop Golfech | association_logo = Logo stopgolfech.jpg | upright = 0.8 <!-- Contexte général --> | association_type = Coordination régionale d'associations | but = Arrêt de la [[centrale nucléaire de Golfech]] | zone d'influence = <!-- Fondation --> | date_de_fondation = 1989 | fondateur = <!-- ou fondatrice ou fondateurs --> | origine = <!-- Fiche d’identité --> | siege = 148 rue Gérard Duverge<br />47000 Agen | structure = | personnage_clef = | presidente = Monique Guittenit | vice-president = <!-- ou vice-presidente ou vice-presidents --> | secretaire_general = <!-- ou secretaire_generale --> | secretaire = | tresorier = <!-- ou tresoriere --> | intitule_fonction1 = Porte-parole | fonction1 = André Crouzet | affiliation = [[Réseau Sortir du nucléaire]] | affiliation_europeenne = | affiliation_internationale = | methode = | nombre_membres = | representativite = | publication = <!-- ou publications --> | site = http://stopgolfech.over-blog.org/ <!-- Dissolution --> | dissolution = | fusionne_dans = <!-- Notes --> | notes = | date de mise à jour = 22 novembre 2012 }} '''Stop-Golfech''' est une coordination [[antinucléaire]], créée en juin 1989, dont l'objectif est l'arrêt de la [[centrale nucléaire de Golfech]]. Elle est co-fondatrice du [[Réseau Sortir du Nucléaire]] en 1997. ''Stop-Golfech'' est aussi le nom du journal diffusé par l'association. == Origine == === Genèse du mouvement en 1972 === En 1972, est créée à [[Agen]] l'association ''SOS Golfech'' qui diffuse la première pétition contre la centrale de Golfech<ref name="GNIR47">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=47}}</ref>. Le {{date|5|mai|1975}}, à [[Montauban]], la fédération du parti socialiste de Tarn-et-Garonne dit non à Golfech<ref name="GNIR59">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=59}}</ref>. Une consultation des populations des [[Canton de Valence (Tarn-et-Garonne)|cantons de Valence d'Agen]] et d'[[Canton d'Auvillar|Auvillar]] est organisée le 31 mai et le 1er juin 1975. Sur 8 677 votants, 5 028 participent au vote et 83 % votent non<ref name="GNIR60">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=60-63}}</ref>. Après la création du CAN (comité antinucléaire) de Toulouse et celui de Montauban, est créé en mai 1977 le CAN de Golfech<ref name="GNIR74">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=74}}</ref>. Le rassemblement organisé par SOS Golfech les 2 et 3 juillet 1977 rattire 3 000 personnes<ref name="GNIR77">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=77}}</ref>. Le {{date|10|mai|1986}}, l'association ''SOS Golfech'' est dissoute et donne naissance à l'association ''Vivre sans le danger nucléaire de Golfech'' (VSDNG)<ref name="GNIR303">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=303}}</ref>. === Juin 1989 : occupation de la centrale === [[Fichier:Centrale golfech.JPG|thumb|La [[centrale nucléaire de Golfech]] et {{Nobr|ses deux tours}} de refroidissement]] Les premières barres d'uranium arrivent le 2 juin à la centrale<ref name="GNIR345">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=345}}</ref>. Les 10 et 11 juin, il est prévu d'organiser un rassemblement à [[Saint-Nicolas-de-la-Grave]]. <br />Quant le samedi 10 juin, à 2 heures du matin, des membres du Collectif paix et de VSDNG, Chantal Malherbe, Alain Chatrain, Christian Boué, André Crouzet et Pierre Kung, réussissent à tromper les vigiles, pénètrent dans la centrale et gravissent l'échelle qui aboutit au sommet d'une [[tour de réfrigération]] de 178 mètres. Ils placent une banderole avec le mot « Stop » au haut de la tour<ref name="LM130689">{{Harvsp|texte=Article du Monde du 13 juin 1989|id=LM130689}}</ref>{{,}}<ref name="F3MP061211">{{Harvsp|texte=Reportage de France 3 Midi-Pyrénées du 6 décembre 2011|id=F3MP061211}}</ref>. <br />L'État refusant de céder à leurs revendications (débat télévisé, référendum, arrêt de Golfech et de Superphénix,...), une [[Jeûne|grève de la faim]] est déclenchée du haut de la tour, mais les militants abandonneront au bout de cinq jours par manque d'eau. <br />Un campement sous une tente est organisé devant la centrale. 400 personnes s'y rassemblent le 17 juin. <br />Les forces de gendarmerie interviennent le 21 juin pour mettre un terme à l'opération Stop-Golfech. La justice ne juge pas opportun de poursuivre les militants. [[Antoine Waechter]] profita du moment pour lancer l'« Appel de Golfech » qui demandait le gel de la politique énergétique française. '''À partir de ce moment, la coordination des divers groupes antinucléaires locaux prend le nom de Stop-Golfech'''<ref name="GNIR346">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=346-349}}</ref>. == Les actions de la coordination == === De 1989 à 1996 === Le 4 mars 1990, environ 2 à 3000 personnes se sont rassemblées devant les grilles de la centrale à l'appel de l'organisation Stop Golfech. Un grand « Stop » fut écrit avec une [[chaîne humaine]]. Le 28 avril 1991, un rassemblement de 3 à 400 personnes est organisé à 20 km de la centrale. À cette occasion est publié le n°1 du journal ''Stop-Golfech''<ref name="GNIR419">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=419}}</ref>. === Mai 1996 : nouvelle occupation de la centrale === Le {{date|8|mai|1996}}, une nouvelle occupation d'une tour de refroidissement par 3 membres est suivie d'une mise en examen par le [[Tribunal de grande instance (France)|tribunal de grande instance]] de [[Montauban]] pour avoir « pénétré sans autorisation sur un terrain classé défense » (classé sans suite pour incompétence de la justice montalbanaise), puis pour « violation de domicile »<ref name="Huma100596">{{Harvsp|texte=Article de l'Humanité du 10 mai 1996|id=Huma100596}}</ref>. Le procès, qui a lieu le 26 janvier 1998, est suivi d'un procès en appel le 22 octobre, pendant lesquels les accusés font la promotion de la lutte antinucléaire dans la ville<ref>[http://www.dissident-media.org/stop_nogent/81_com_press.html Communiqué de presse de Stop Golfech du 23 octobre 1998]</ref>. La cour confirme le premier jugement : 10 000 francs d'amende pour chaque accusé, le remboursement des frais de justice et un franc symbolique de préjudice moral pour [[EDF]]. === Septembre 1997 : création du réseau Sortir du nucléaire === En septembre 1997, Stop-Golfech participe à la création à Agen du [[réseau Sortir du nucléaire]]<ref name="GNIR500">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=500}}</ref>. Le collectif coordonne l'élaboration et l'édition par le Réseau de l'ouvrage intitulé ''Par ici la sortie''. Depuis cette date, au moins un militant de Stop-Golfech est membre du conseil d'administration du Réseau Sortir du nucléaire. === De 1998 à 2011 === À la suite de l'incident de niveau 1 sur l'[[Échelle internationale des événements nucléaires|échelle INES]] du 27 novembre 1998, « les opposants à la centrale, regroupés au sein du collectif Stop Golfech, rappellent que huit incidents se sont produits à Golfech depuis janvier 1998 et que ''le danger zéro'' n'existe pas »<ref name="LM141298">{{Harvsp|texte=Article du Monde du 14 décembre 1998|id=LM141298}}</ref>. En 2001, à l'occasion des 10 ans de la mise en service de la centrale, le journal [[Le Parisien]] fait le point sur la contestation et considère que « Golfech, est un grand mouvement de contestation, une des luttes les plus marquantes qu'ait connues le Sud-Ouest au cours des dernières décennies. »<ref name="LP150201">{{Harvsp|texte=Article du Parisien du 15 février 2001|id=LP150201}}</ref>. Au delà des aspects liés au fonctionnement de la centrale, le collectif participe à la réflexion sur le débat énergétique en France, c'est ainsi que le collectif participe au débat national sur la politique énergétique de 2003 et conteste les objectifs présentés par [[Nicole Fontaine]] et le gouvernement : « garantir un droit d'accès pour tous les concitoyens à une énergie de qualité et compétitive et sur l'ensemble du territoire - contribuer à renforcer la compétitivité économique de notre pays et de ses entreprises - garantir la sécurité d'approvisionnement de la France - contribuer à la préservation de l'environnement et notamment à la réduction des émissions de gaz à effet de serre »<ref>[http://www.dissident-media.org/infonucleaire/deba_nat.html Communiqué de presse de Stop Golfech du 8 janvier 2003]</ref>. En 2007, Stop-Golfech publie son journal (semestriel). === Après Fukushima === À la suite de l'[[Accident nucléaire de Fukushima]] du 11 mars 2011, le collectif se mobilise<ref name="SO160311">{{Harvsp|texte=Article de Sud Ouest du 16 mars 2011|id=SO160311}}</ref>{{,}}<ref name="LPBTetG170311">{{Harvsp|texte=Article du Petit Bleu du Lot-et-Garonne du 17 mars 2011|id=LPBTetG170311}}</ref> et mène plusieurs actions de sensibilisation : un rassemblement est organisé en avril (comme chaque année à l'occasion de l'anniversaire de la [[catastrophe nucléaire de Tchernobyl]]) devant la centrale qui regroupe 400 personnes<ref name="SO250411">{{Harvsp|texte=Article de Sud Ouest du 25 avril 2011|id=SO250411}}</ref>{{,}}<ref name="LD250411">{{Harvsp|texte=Article de La Dépêche du 25 avril 2011|id=LD250411}}</ref>, une opération de coloration de la Garonne est réalisée en septembre 2012<ref name="SO290912">{{Harvsp|texte=Article de Sud Ouest du 29 septembre 2012|id=SO290912}}</ref>. Le 5 décembre 2011, des militants de [[Greenpeace]] se sont introduits dans la [[Centrale nucléaire de Nogent|centrale de Nogent-sur-Seine]]. Plusieurs articles<ref name="LePoint051211">{{Harvsp|texte=Article du Point du 5 décembre 2011|id=LePoint051211}}</ref>{{,}}<ref name="LaCroix051211">{{Harvsp|texte=Article de La Croix du 5 décembre 2011|id=LaCroix051211}}</ref>ou reportages<ref name="F3MP061211" /> rappellent les précédentes intrusions des militants de Stop-Golfech. == Les associations participantes à la coordination == Divers collectifs ou associations ont participé ou participent au collectif, on peut citer notamment : * Vivre sans le danger nucléaire de Golfech (VSDNG), qui est un des pilliers de la coordination régionale<ref name="GNIR409">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=409}}</ref> ; * AME de Moissac<ref name="GNIR409" /> ; * [[Union fédérale des consommateurs—Que choisir|Que choisir]] du Tarn-et-Garonne<ref name="GNIR409" /> ; * [[Les Amis de la Terre]] de Toulouse<ref name="GNIR409" /> ; * Planète en danger de Toulouse<ref name="GNIR409" /> ; * Association Vivre de Castelsarrasin<ref name="GNIR409" /> ; * [[Europe Écologie Les Verts|Les Verts]] du Lot, du Tarn, de l'Ariège et du Tarn-et-Garonne<ref name="GNIR418">{{Harvsp|texte=Ouvrage « ''Golfech, le nucléaire, implantations et résistances'' »|id=GNIR|p=418}}</ref>... == Notes et références == {{Références|colonnes = 2}} == Voir aussi == {{Autres projets | commons = Category:Golfech nuclear power plant | commons titre = Centrale nucléaire de Golfech }} === Sources === ;Ouvrage *{{Ouvrage | langue = fr | prénom1 = | nom1 = Collectif la Rotonde | lien auteur1 = | titre = Golfech, le nucléaire, implantations et résistances | sous-titre = | numéro d'édition = | éditeur = éd. CRAS | lien éditeur = | lieu = Toulouse | mois = mai | année = 1999 | pages totales = 588 | passage = | isbn = 978-2-9509192-0-5 | lire en ligne = http://cras31.info/textes/Golfech2.pdf | consulté le = 21 novembre 2012 | présentation en ligne = | id = GNIR }} ;Articles *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = La centrale nucléaire de Golfech occupée | périodique = Le Monde | lien périodique = Le Monde | volume = | numéro = | jour = 13 | mois = juin | année = 1989 | pages = | issn = | url texte = | consulté le = 20 novembre 2012 | id = LM130689 }} * Article « Action à Golfech » du journal ''[[S!lence]]'', octobre 1989 *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = Militants antinucléaires à Golfech | périodique = L'Humanité | lien périodique = L'Humanité | volume = | numéro = | jour = 10 | mois = mai | année = 1996 | pages = | issn = | url texte = http://www.humanite.fr/node/176007 | consulté le = 20 novembre 2012 | id = Huma100596 }} *{{Lien web | auteur = | lien auteur = | coauteurs = | url = http://infosuds.free.fr/23/Golfech.htm | titre = Stoppe Golfech avant qu'il ne te stoppe ! | série = | jour = | mois = octobre | année = 1998 (n° 23) | site = http://infosuds.free.fr | éditeur = InfoSuds | isbn = | page = | citation = | en ligne le = | consulté le = 20 novembre 2012 | id = InfosudsOct98 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = Jean-Paul | nom1 = Besset | lien auteur1 = | titre = Émotion après l'incident à la centrale nucléaire de Golfech | périodique = Le Monde | lien périodique = Le Monde | volume = | numéro = | jour = 14 | mois = décembre | année = 1998 | pages = | issn = | url texte = | consulté le = 21 novembre 2012 | id = LM141298 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = Golfech fête ses dix ans sur fond de polémique | périodique = Le Parisien | lien périodique = Le Parisien | volume = | numéro = | jour = 15 | mois = février | année = 2001 | pages = | issn = | url texte = http://www.leparisien.fr/societe/golfech-fete-ses-dix-ans-sur-fond-de-polemique-toulouse-de-notre-correspondante-15-02-2001-2001960234.php | consulté le = 20 novembre 2012 | id = LP150201 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = Katia | nom1 = Broussy | lien auteur1 = | titre = Les anti-nucléaires se mobilisent | périodique = Sud Ouest | lien périodique = Sud Ouest | volume = | numéro = | jour = 16 | mois = mars | année = 2011 | pages = | issn = | url texte = http://www.sudouest.fr/2011/03/16/les-anti-nucleaires-se-mobilisent-343992-4622.php | consulté le = 20 novembre 2012 | id = SO160311 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = Stop golfech pour dire non au nucléaire | périodique = Le Petit Bleu du Lot-et-Garonne | lien périodique = Groupe La Dépêche | volume = | numéro = | jour = 17 | mois = mars | année = 2011 | pages = | issn = | url texte = http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/17/1036407-stop-golfech-pour-dire-non-au-nucleaire.html | consulté le = 20 novembre 2012 | id = LPBTetG170311 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = Anne | nom1 = Gresser | lien auteur1 = | titre = L'effet Fukushima à Golfech | périodique = Sud Ouest | lien périodique = Sud Ouest | volume = | numéro = | jour = 25 | mois = avril | année = 2011 | pages = | issn = | url texte = http://www.sudouest.fr/2011/04/25/l-effet-fukushima-a-golfech-380436-3603.php | consulté le = 20 novembre 2012 | id = SO250411 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = 300 pour se souvenir de Tchernobyl | périodique = La Dépêche | lien périodique = La Dépêche du Midi | volume = | numéro = | jour = 25 | mois = avril | année = 2011 | pages = | issn = | url texte = http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/25/1067352-300-pour-se-souvenir-de-tchernobyl.html | consulté le = 20 novembre 2012 | id = LD250411 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = Les précédentes intrusions dans les centrales nucléaires | périodique = Le Point | lien périodique = Le Point | volume = | numéro = | jour = 5 | mois = décembre | année = 2011 | pages = | issn = | url texte = http://www.lepoint.fr/societe/les-precedentes-intrusions-dans-les-centrales-nucleaires-05-12-2011-1403965_23.php | consulté le = 21 novembre 2012 | id = LePoint051211 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = Les précédentes intrusions dans les centrales nucléaires | périodique = La Croix | lien périodique = La Croix | volume = | numéro = | jour = 5 | mois = décembre | année = 2011 | pages = | issn = | url texte = http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Les-precedentes-intrusions-dans-les-centrales-nucleaires-_NG_-2011-12-05-743770 | consulté le = 21 novembre 2012 | id = LaCroix051211 }} *{{Lien web | auteur = | lien auteur = | coauteurs = | url = http://midi-pyrenees.france3.fr/info/precedentes-intrusions-a-la-centrale-de-golfech-71558197.html | titre = Précédentes intrusions à la centrale de Golfech | série = | jour = 6 | mois = décembre | année = 2011 | site = http://midi-pyrenees.france3.fr | éditeur = [[France 3 Midi-Pyrénées]] | isbn = | page = | citation = | en ligne le = | consulté le = 21 novembre 2012 | id = F3MP061211 }} **{{vidéo}} [http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=TOUL_1545548_061220110937_F3 Reportage de Michel Pech de France 3 Midi-Pyrénées] *{{Article | langue = fr | prénom1 = | nom1 = | lien auteur1 = | titre = André Crouzet : « Une nouvelle orientation possible pour Golfech » | périodique = Le Petit Bleu du Lot-et-Garonne | lien périodique = Groupe La Dépêche | volume = | numéro = | jour = 21 | mois = mai | année = 2012 | pages = | issn = | url texte = http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/21/1358316-andre-crouzet-une-nouvelle-orientation-possible-pour-golfech.html | consulté le = 21 novembre 2012 | id = LPBTetG210512 }} *{{Article | langue = fr | prénom1 = Grégoire | nom1 = Morizet | lien auteur1 = | titre = Stop Golfech colore la Garonne en jaune | périodique = Sud Ouest | lien périodique = Sud Ouest | volume = | numéro = | jour = 29 | mois = septembre | année = 2012 | pages = | issn = | url texte = http://www.sudouest.fr/2012/09/29/agen-47-stop-golfech-colore-la-garonne-en-jaune-835585-3603.php | consulté le = 20 novembre 2012 | id = SO290912 }} === Article connexes === * [[Centrale nucléaire de Golfech]] * [[Réseau Sortir du nucléaire]] === Lien externe === * [http://stopgolfech.over-blog.org/ Blog de Stop Golfech] {{Portail|associations|Énergie|Nucléaire|environnement|Tarn-et-Garonne|Midi-Pyrénées}} {{DEFAULTSORT:Stop Golfech}} [[Catégorie:Association ou organisme antinucléaire]] [[Catégorie:Association fondée en 1989]] [[Catégorie:Tarn-et-Garonne]]