Usine Fiat Powertrain Technologies de Bourbon-Lancy

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Fiat Powertrain Technologies Bourbon-Lancy
logo de Usine Fiat Powertrain Technologies de Bourbon-Lancy

Création Éts Puzenat en 1874
Dates clés Simca en 1955

Unic-Fiat en 1972

Personnages clés Émile Puzenat
Forme juridique SA
Siège social Bourbon-Lancy
Drapeau de la France France
Direction Vincent Barbosa
Actionnaires FiatVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité industrie automobile, mécanique
Produits moteurs diesel de grande puissance
Société mère Iveco Group
Effectif 1 116 (2022)

FPT Bourbon
Administration
Fiat
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 32″ nord, 3° 44′ 52″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte administrative de Saône-et-Loire
FPT Bourbon

L'usine Fiat Powertrain Technologies de Bourbon-Lancy, en Saône-et-Loire, assemble des moteurs Diesel de grande puissance de la gamme Cursor[1].

De Puzenat à Fiat[modifier | modifier le code]

Émile Puzenat, forgeron, invente un modèle de herse en 1874. C'est le point de départ d'un essor sans précédent. Vers 1925, un demi-siècle après les débuts, les établissements Puzenat embauchent plus de mille ouvriers, la plupart logés dans les cités ayant vu le jour à Bourbon[2]. A côté de l'usine bourbonnaise, les Puzenat sont aussi à l'origine de la fonderie de Sept-Fons, vers Dompierre-sur-Besbre dans l'Allier[2], toujours active de nos jours[3].

En 1955, Simca rachète l'ensemble en vue de développer une activité de rénovation moteurs, à savoir des blocs d'Aronde[2]. La production présente alors de grandes similitudes avec l'affaire de Garchizy, puisque les années 1960 voient des tracteurs Someca quitter les chaînes[2].

En 1972, la raison Unic-Fiat apparaît. L'affectation des gros moteurs camions en Saône-et-Loire est décidée à ce moment[2]. La production de tracteurs est rapatriée en Italie, le reste des machines agricoles survit un temps à Garchizy. Bourbon sort même, en guise de diversification, quelques chariots élévateurs[2].

Tracteur Someca 400, produit de 1968 à 1971.

Aperçu de l'effectif et chiffres de production, au cours de la décennie 1980 :

  • Iveco Bourbon comptait près de 1 600 salariés en 1980 ; juste un peu plus de 1 150 en 1985[2] (soit une baisse de plus d'un quart) ;
  • l'usine a assemblé 15 000 moteurs en 1986, 32 000 en 1989[2] (+113 %).

Ces données, extrêmement fluctuantes, montrent à quel point l'activité est tributaire de la conjoncture économique.

Un site moderne mais surcapacitaire[modifier | modifier le code]

Bloc Iveco Cursor.

230 millions d'euros sont investis durant la décennie 1994-2004 sur les Cursor, moteurs diesel de plus de 250 ch[4]. Fiat mise également sur d'autres sources d'énergie, comme le gaz naturel pour véhicules (GNV). Les blocs sont destinés à mouvoir camions, bus et engins agricoles. Bourbon, dont les installations couvrent dix hectares, est le principal site moteurs du groupe Fiat, avec Turin et Foggia[4].

Les statistiques sur la période contemporaine, de 2005 à 2016, sont :

  • 1 250 salariés en 2005, 45 000 blocs assemblés en 2007[4] ;
  • 1 400 salariés pour 70 000 unités en 2008[5] ;
  • 36 000 unités en 2014 ; FPT passe dans le giron CNH Industrial cette année[6] ;
  • 1 320 salariés pour 39 000 unités en 2016, mais l'usine est dimensionnée pour en sortir jusqu'à 75 000[7].

Malgré cela, FPT Bourbon demeure l'un des plus gros employeurs privés de Bourgogne[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lire en ligne, sur kompass.com.
  2. a b c d e f g et h Lire en ligne, sur bourbon.lancy.free.fr.
  3. Implanté non loin de l'abbaye éponyme, l'établissement appartient aujourd'hui au groupe PSA, pour lequel il réalise diverses pièces métalliques.
  4. a b et c Lire en ligne, sur usinenouvelle.com.
  5. a et b Lire en ligne, sur lejsl.com.
  6. Lire en ligne, sur lejsl.com.
  7. Lire en ligne, sur lejsl.com.

Voir aussi[modifier | modifier le code]