Usine à gaz de Reims
| Type d'usine |
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| Date d'ouverture |
vers 1880. |
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| Situation |
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L'usine à gaz de Reims était une usine à gaz implantée vers 1880 dans l’actuel Quartier Clairmarais - Charles Arnould, dont la production de gaz manufacturé à partir de houille permettait d’assurer l’éclairage et le chauffage dans la ville de Reims. Fin 1888, elle produira également de l’électricité à partir du gaz.
Historique[modifier | modifier le code]
L’usine est implantée, 3 rue des Romains à Reims par la « Compagnie Lyonnaise ». Elle est située à proximité de la gare pour faciliter son approvisionnement en houille nécessaire pour la production de gaz. Un embranchement la relie aux voies de la société des chemins de fer. En 1852, la ville de Reims signe un contrat pour l’éclairage de la ville au gaz de ville, pendant 50 ans avec la compagnie Lyonnaise[1]. En 1879, les usines de gaz de houille fusionnent dans une Société des usines à gaz du Nord et de l’Est avec un siège social à Reims. En 1900, la compagnie du gaz de Reims devient concessionnaire du réseau d'électricité de la ville de Reims et construit une usine électrique à proximité de l'usine à gaz[2]. Les deux usines, à gaz et d’électricité sont endommagées pendant la Première Guerre mondiale. Les activités du site cessent dans la 2e moitié du 20e siècle. Les locaux sont rénovés et servent de bureaux à EDF jusqu’au début des années 2000 où le terrain est dépollué et rendu constructible. Une première tranche de logements est alors construite[3]. Mi 2023, l'opération d'aménagement de l'ensemble de la friche est terminée, après de lourds travaux de dépollution. 28 000 m² de logements et leurs espaces publics occupent dorénavant le 1,6 hectare de ce site[4].
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Usine à gaz de Reims[modifier | modifier le code]
Elle était équipée de 6 gazomètres, de fours répartis dans deux salles, d’entrepôts industriels, et d’un accumulateur à charbon construit par l’Entreprise Demay Frères[5],[6].
Centrale électrique[modifier | modifier le code]
Vers 1900, la centrale électrique contient 4 groupes électrogènes, dont un de 1200 ch et trois de 500 ch chacun. La distribution est à 3 fils et la tension de 220-240 volts[2],[7].
Les métiers liés au gaz[modifier | modifier le code]
- Les chauffeurs de fours : leur rôle consistait à alimenter en houille les fours (cornue) pour la chauffer et la distiller afin de produire le gaz de houille. Lorsque la totalité du gaz était extraite, ils retiraient le coke.
- Les allumeurs de réverbères.
Références[modifier | modifier le code]
- Ville de Reims. Service de l'éclairage pour vingt années du 22 octobre 1852 au 12 octobre 1872. Traité entre le maire de la ville de Reims et la compagnie lyonnaise, 1852
- « Centrale électrique Société d’éclairage et de chauffage par le gaz de la ville… », sur grandest.fr (consulté le ).
- « Travaux de dépollution de l'ancienne usine à gaz », sur centraledesmarches.com (consulté le ).
- « Reims Clairmarais : 28 000 m² de logements sur un ancien site d’EDF », sur REFLETSACTUELS, (consulté le ).
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA51000238
- « Usine à gaz Compagnie Lyonnaise, puis Société d’éclairage et de chauffage par… », sur grandest.fr (consulté le ).
- Reims en 1907 : Congrès de l’Association française pour l'avancement des sciences, P484
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Travaux de l’Académie Impériale de Reims, Vol 41 1864 1865 Tomes 1, Conférence sur le gaz d’Émile Coze Directeur de l’Usine à Gaz de Reims, p113-134
