Unité de renseignement de brigade

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Considérée comme un projet phare du renseignement de l'armée de terre française en 2008[1], l’unité de renseignement de brigade (URB) est composée de :

  • une section opérations analyse (SOA) juxtaposée au B2 de la brigade
  • une batterie de renseignement de brigade (BRB).

À terme, chacune des six brigades interarmes (BIA) de l'armée française disposera d’une SOA et d'une BRB organique ou de circonstance. Une BRB comprend :

  • une section de recueil de l’information (RECINF) de renseignement humain conversationnel
  • une section de drones DRAC
  • une section de radar RASIT
  • un groupe léger de guerre électronique (GLGE)[2].

Leur effectif est d'une centaine de personnels intégrés aux régiments d'artillerie[3].

Compléments opérationnels des capacités de la Brigade de renseignement, les URB devraient avoir terminé leur montée en puissance fin 2010[4].

La 2e brigade blindée (France) a été la première brigade, en 2007, à expérimenter puis à bénéficier de cet accroissement capacitaire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Site officiel du Centre d'Enseignement et d'Etudes du Renseignement de l'Armée… », sur defense.gouv.fr via Internet Archive (consulté le ).
  2. Yannick Agazzini, « Des unités en voie d’apparition : les URB », Héraclès, no 33,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  3. Jean-Dominique Merchet, « Renseignement : l'armée de terre met sur pied de nouvelles unités », Secret Défense, (consulté le )
  4. « Les unités de renseignement de brigade (URB) »

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]