Tour du Chapeau-de-Napoléon
| Usage |
Cadran solaire (?) |
|---|
| Localisation | |
|---|---|
| Altitude |
110 m |
| Emplacement |
| Coordonnées |
|---|
La tour du Chapeau-de-Napoléon est une structure architecturale située dans la forêt de Fontainebleau, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La structure est située dans le secteur du Coquibus, au sommet du piton 112,9, près de la maison forestière de la Vendée et la route départementale 409, à l’ouest de la forêt de Fontainebleau (dans le massif des Trois-Pignons)[1], et tout à l’est du territoire de la commune de Milly-la-Forêt, près de la frontière avec ceux d’Arbonne-la-Forêt et Noisy-sur-École. Plus largement, il se trouve dans le département de l’Essonne, en région Île-de-France.
Histoire[modifier | modifier le code]
Un voile opaque règne quant à l’origine et la destination de cette structure. D’après les renseignements de Daniel Michelin, un propriétaire voisin, ce serait un maçon et carrier, dénommé Montagne et admirateur de Napoléon Bonaparte qui en serait l’auteur. Il aurait vécu sur la butte voisine, dans une grotte qu’il intègre par la suite comme cave dans la maison contruite après la tour. Cette dernière, dénommée maison Montagne, de ce son nom, devient par la suite la maison forestière de la Vendée[2].
Structure[modifier | modifier le code]
La structure se présente sous forme d’une façade avec un « grand rectangle agencé de minces blocs de grès et surmonté d’un fronton semi-circulaire orné de figures géométriques dont une circonférence faite de petites briques ». Un carré en damiers est inscrit au centre du disque central et d’autres dessins plutôt symétriques figurent sur ce tympan[1]. Une tige de fer aurait été installé sur cette façade, disparue vers les années 1970, qui pourrait supposer l’existence autrefois d’un cadran solaire[2].
Références[modifier | modifier le code]
- Vivien 1982, p. 1.
- Vivien 1982, p. 2.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Vivien 1982] Jean Vivien, « Monuments, croix et inscriptions situés dans la Forêt domaniale des Trois-Pignons », La Voix de la forêt, , p. 18-22 (lire en ligne
[PDF], consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des bornes de la voie de la Liberté
- Liste des cadrans solaires de France protégés aux monuments historiques
Liens externes[modifier | modifier le code]
