Théodore Tissier

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Théodore Tissier
Fonctions
Vice-président du Conseil d'État
-
Directeur des Cultes (d)
-
Charles Dumay (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Hendaye
Sépulture
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Distinction

Théodore Tissier est un juriste et homme politique français né le à Paris et mort le à Hendaye.

Biographie[modifier | modifier le code]

Visitant les troupes britanniques engagées en France avec Aristide Briand

Suite à l’application de la loi sur la laïcité de 1899, les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et les Lazaristes qui possèdent des écoles dans la commune de Bagneux sont expulsés. Lesdites congrégations entament alors un procès contre la commune. Le maire Jean-Baptiste Derviaux, en poste depuis 1888 démissionne. Aux nouvelles élections le , Théodore Tissier est élu. Aux élections suivantes du , il constitue une liste de Défense Républicaine et sa liste intégrale est élue au premier tour avec 48,69 % des voix.

Il sera maire de Bagneux de 1900 à 1935, et dominera la vie politique locale pendant cette période. C'est sous son mandat qu'il fait relier Bagneux au réseau téléphonique. Il crée une bibliothèque populaire qui fonctionne au . Il fait une demande de concession d'électricité pour la ville en à la Société d’Électricité L'Est Lumière.

Théodore Tissier fait toute sa carrière au Conseil d’État, dont il devient président de section puis vice-président de 1928 à 1937.

Du au , il est nommé sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil dans le gouvernement Aristide Briand (7).

Haut fonctionnaire, Théodore Tissier est aussi une des figures incontournables de l’intercommunalité en région parisienne. Archétype du notable, Théodore Tissier est maire radical de Bagneux (1899-1935) et président du Syndicat des communes de banlieue pour l'électricité (SCPBE, devenu aujourd'hui SIPPEREC)[1] du milieu des années 1920 à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Sous sa houlette, ce syndicat intercommunal se met en place et se structure[2].

Son fils, Pierre Tissier, conseiller d’État, deviendra président de la SNCF entre 1949 et 1955. Il était le gendre de l'architecte Louis-Charles Boileau (1837-1914), habitant rue de Sceaux à Bagneux.

Théodore Tissier se retire à Hendaye en 1937 où il meurt le , âgé de 78 ans, sa dépouille est rapatriée au cimetière communal de Bagneux le [3].

Décorations[modifier | modifier le code]

Grand officier de la Légion d'honneur Grand officier de la Légion d'honneur : 1922[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « voir le documentaire en ligne sur l'histoire du SIPPEREC », sur film video sur Youtube
  2. Emmanuel Bellanger - François-Mathieu Poupeau, Lumières sur la banlieue, Paris, Les éditions de l'Atelier, , 450 p.
  3. Les Amis de Bagneux, Théodore Tissier, p.32-51, bulletin n°34, 2009, p.51
  4. Base Léonore

Liens externes[modifier | modifier le code]