Sylvie Bonvin-Sansonnens
| Sylvie Bonvin-Sansonnens | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère d'État du canton de Fribourg | |
| En fonction depuis le | |
| Élection | 28 novembre 2021 |
| Législature | 2022-2026 |
| Département | Instruction publique, culture et sport |
| Députée au Grand Conseil fribourgeois | |
| – | |
| Législature | 2012-2016, 2017-2021 |
| Prédécesseur | Louis Duc |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Sylvie Sansonnens |
| Date de naissance | |
| Nationalité | suisse |
| Parti politique | Les Verts |
| Profession | Journaliste Agricultrice |
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Sylvie Bonvin-Sansonnens, née le dans la Broye (originaire de Forel), est une personnalité politique fribourgeoise, membre des Verts.
Elle est conseillère d'État depuis 2021, à la tête de la Direction de l'instruction publique, de la culture et du sport.
Biographie[modifier | modifier le code]
Sylvie Bonvin-Sansonnens naît Sylvie Sansonnens le à Estavayer-le-Lac[1]. Elle est originaire du même lieu, plus précisément de l'ancienne commune de Forel[2].
Elle grandit dans la Broye, du côté vaudois[3], à Granges-Marnand, dans une fratrie de trois enfants. Son père est agriculteur et syndic de Rueyres-les-Prés de 1991 à 1998[1],[2] ; sa mère, née Donatienne Broye, est ouvrière et s'occupe du foyer[2].
Elle suit sa scolarité obligatoire à Granges et Payerne, où elle côtoie la conseillère d'État vaudoise Christelle Luisier, puis le gymnase à Yverdon, en section latin-anglais. Sa famille s'installe à Rueyres-les-Prés en 1989. L'année suivante, après un séjour au pair au Tessin, elle fait un stage RP auprès d'un journal local d'Estavayer et travaille comme pigiste pour plusieurs titres. Elle tient un temps une chronique dans l'hebdomadaire romand Terre et nature. Ses textes font l'objet d'une publication en 2021[1],[2],[4].
En 1998, elle devient secrétaire du syndicat Uniterre, où elle côtoie Fernand Cuche. Après avoir obtenu un CFC d'agricultrice en 2003, elle reprend en 2005 l'exploitation agricole familiale. Elle passe en bio en 2012. En 2015, elle devient la première femme à obtenir une maîtrise fédérale agricole[1],[4].
Elle épouse Steve Bonvin en 1997, directeur des ressources humaines à la Radio télévision suisse, avec qui elle a deux enfants[1]. De confession catholique, elle a été secrétaire de la paroisse de Rueyres-les-Prés[2].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Elle accède au Grand Conseil du canton de Fribourg en 2015, où elle succède à Louis Duc, décédé en fonction. Ami de sa famille, celui-ci est considéré comme son mentor en politique. Alors qu'elle s'était présentée à l'élection cantonale sur la liste indépendante de son prédécesseur, elle rejoint Les Verts à l'automne 2014 pour se présenter en 2015 à l'élection au Conseil national, où elle n'est pas élue. Après avoir pris ses fonctions au Grand Conseil fribourgeois, où elle prend la tête de son groupe en 2017, elle devient en 2021 la première représentante de son parti à présider l’hémicycle[1],[4].
Elle est candidate en 2018 à la succession de Marie Garnier au Conseil d'État fribourgeois[5]. Critiquée pour son manque d'expérience et de notoriété, elle n'est pas soutenue par le Parti socialiste suisse, qui présente sa propre candidate en la personne de Valérie Piller Carrard[4]. Elle termine en troisième position au premier tour[1].
Elle est élue au Conseil d'État fribourgeois au second tour, le , en cinquième position des sept élus[6], après être arrivée en deuxième place à l'issue du premier tour sur une liste unie de la gauche[7],[2]. Elle prend la tête de la Direction de l'instruction publique, de la culture et du sport le [8]. Touchée par un probable cancer, elle est contrainte d'arrêter temporairement ses fonctions au Conseil d'État à partir de . Son département est repris par son collègue libéral-radical Didier Castella[9].
Autres mandats[modifier | modifier le code]
Elle préside notamment une association suisse d'éleveurs de chevaux de trait de races françaises, dont elle est la fondatrice, et l'association Bio Fribourg[2].
Publications[modifier | modifier le code]
- Les chroniques d'une paysanne, Terre et Nature, , 107 p. (ISBN 9782839910156)
- La Ferme! : Lexique imagé du monde paysan (ill. Emilie Reinhard), Éditions du Bois Carré, , 256 p. (ISBN 978-2-9701088-9-4)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sébastien Galliker, « Portrait de Sylvie Bonvin-Sansonnens – La Verte Broyarde favorite au Conseil d’État »
, sur 24 heures, (consulté le )
- « Sylvie Bonvin-Sansonnens, Conseillère d'État », sur site officiel du canton de Fribourg (consulté le )
- Sébastien Galliker, « Élections fribourgeoises – Sylvie Bonvin rejoint le Conseil d’État fribourgeois » , sur 24 heures, (consulté le )
- (de) « Unabhängig im Geist, wie ihre Vorbilder », sur Freiburger Nachrichten, (consulté le )
- Vincent Bourquin, « Sylvie Bonvin-Sansonnens: «La solution gagnante pour la gauche, c’est l’union» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « L'alliance de droite triomphe à Fribourg, le PS perd un siège », sur rts.ch, (consulté le )
- « Ballottage général pour l'élection au Conseil d'État fribourgeois, l'alliance de gauche cartonne, soupe à la grimace au Centre », sur rts.ch, (consulté le )
- « Répartition des dicastères pour le nouveau Conseil d'État fribourgeois », sur rts.ch, (consulté le )
- « La ministre fribourgeoise Sylvie Bonvin-Sansonnens en retrait pour motif de santé », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
