State Security Service

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Service de la Sécurité d'État
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Le State Security Service (en français Service de la Sécurité d'État), plus communément appelé DSS (pour Department of State Security) et surnommé Triple S[1] est le service de renseignement intérieur du Nigeria.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le SSS est un de trois services de renseignement du Nigeria qui ont été fondés comme successeurs de la Nigerian Security Organisation (NSO) en juin 1986.

La dissolution du SSS était une promesse électorale du nouveau président Ibrahim Babangida. Cette promesse n'a pas été tenue mais l'interdiction des groupes radicaux comme la National Association of Nigerian Students et les exécutions publiques ont été temporairement suspendus.

Organisation[modifier | modifier le code]

Le siège principal du SSS se trouve à Abuja, la capitale du Nigéria. Le directeur général du SSS est Lawal Musa Daura.

Directeurs généraux du SSS[modifier | modifier le code]

Directeurs généraux du SSS Années de mandat
Colonel Abdullahi Mohammed (DG NSO) 1976–1979 (Octobre)
Alhaji Umaru Shinkafi (DG NSO) 1979 (Octobre) – 1983 (Novembre)
Ambassadeur Mohammed Lawal Rafindadi (DG NSO) 1984 (Janvier) – 1985 (Août)
Alhaji Ismaila Gwarzo 1986 (Juin) – 1990 (Septembre)
Albert Horsfall 1990 (Septembre) – 1992 (Octobre)
Peter Nwaoduah 1992 (Octobre) – 1998
Colonel Kayode Are (Retraité) 1999 – 2007 (Août)
Afakriya Gadzama 2007 (Août) – 2010 (Septembre)
Ita Ekpeyong 2010 (Septembre) – 2015 (Juillet)
Lawal Musa Daura 2015 (Juillet) – Aujourd'hui

Critiques et respect des droits de l'Homme[modifier | modifier le code]

Le SSS est montré du doigt par des organisations non gouvernementales comme Amnesty International et Reporters sans frontières pour son respect limité des droits de l'homme et des libertés publiques et cela depuis les années 1990.

Des faits d'atteinte à la liberté de la presse ont été relevés à l'encontre du SSS comme l'interdiction du magazine Newswatch pour six mois en 1988, la fouille des locaux de la station de radio privée Rhythm 93.7 FM à Port Harcourt en ou encore l'incarcération arbitraire de journalistes.

D'autres faits portant cette fois atteinte aux droits politiques (interdiction de partis politiques, arrestation et détention arbitraire d'opposants ou de défenseurs des droits de l'homme), à la liberté d'association (interdiction de l'Union des étudiants) ou à la liberté de réunion (interdiction d'assemblées publiques) ont également été relevés.

En outre, des événements importants dans l'histoire du Nigeria comme la mort du dictateur militaire Sani Abacha ont « stimulé » la répression et ont provoqué l'interdiction de journaux et de groupes d'opposition.

Source[modifier | modifier le code]

article allemand

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) State Department, « NIGERIA: GOVT. PRACTICES - INFO COLLECTION, SCREENING & SHARING (07ABUJA2320_a) », Wikileaks, sur wikileaks.org, (consulté le ).