Spahis d'Orient

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Le corps spécial de spahis d'Orient, est une unité de cavalerie indigène provisoire de l'armée française, levée pendant la guerre de Crimée, par décret impérial du .

Histoire[modifier | modifier le code]

Le corps devait compter jusqu'à huit régiments à quatre escadrons de cavaliers originaires d'Asie mineure, de Syriens, de Kurdes ou d'Albanais. Le général Yousouf, grande figure des spahis, ne parvient pourtant pas à en faire une troupe utilisable ou à les discipliner. Leur activité militaire a été limitée. Le corps est licencié en , après avoir déserté en masse avec armes et équipements, lors de l'assaut des troupes françaises au nord de la Dobroudja.

Ils sont parfois surnommés bachi-bouzouks, à l'instar d'un type de soldat irrégulier de l'armée ottomane.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • R. Noulens, Les Spahis, cavaliers de l'armée d'Afrique, Paris, , p. 70.
  • Les Carnets de la Sabretache, nouvelle série, n°65, 4e trimestre, Berger-Levrault et Cie, Paris, , p. 183.
  • Jean Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets d'intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc., volume 54, Recueil Sirey, , p. 403.
  • Noe, Les Bachi-bouzouks et les chasseurs d'Afrique : la cavalerie régulière en campagne, Paris, .
  • Les Carnets de la Sabretache, n°142, Berger-Levrault et Cie, Blois, , p. 60-64.
  • V. Sapin-Lignières, Les Bachi-bouzouks ou spahis de l'armée d'Orient, n°91, Berger-Levrault et Cie, Blois, , p. 41-59.
  • Fabrice Monnier, « Les Bachi-Bouzouks, des pillards incontrôlables », Guerres & Histoire N°58,‎ , p. 52-56 (ISSN 2115-967X).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]