Rue de la Cour-des-Noues

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20e arrt
Rue de la Cour-des-Noues
Voir la photo.
La rue en juin 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 20e
Quartier Père-Lachaise
Début 31, rue Pelleport
Fin 198, rue des Pyrénées
Morphologie
Longueur 365 m
Largeur 12 m
Historique
Création XVIIe siècle
Dénomination XVIIe siècle et
Géocodification
Ville de Paris 2384
DGI 2391
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Cour-des-Noues
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Rue de la Cour-des-Noues
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La rue de la Cour-des-Noues est une voie située dans le quartier du Père-Lachaise du 20e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue de la Cour-des-Noues est desservie par les lignes 3 et 3 bis à la station Gambetta.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue.

Son nom provient des petites mares issues des sources de Ménilmontant irriguant le château de Bagnolet. Étymologiquement, une telle noue sert à évacuer (ou contenir) un trop-plein.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie présente sur les plans de 1730 sous le nom de « chemin de la Cour-des-Noues » fait alors partie du territoire de la commune de Charonne jusqu'en 1859, date de l'annexion à la ville de Paris. Elle est officiellement rattachée, entre les rues Pelleport et de la Chine, à la voirie parisienne par le décret du [1].

La partie située entre les rues de la Chine et des Pyrénées est ouverte par un décret du .

Un tronçon de la rue a été intégré à la rue de la Chine au XIXe siècle[2].

La partie située entre la rue du Cher et la rue des Pyrénées prend la dénomination de « rue de la Cour-des-Noues » par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Vers l'intersection avec la rue Pelleport est situé l’ancien étang de Launay (ou de l’aunaie, de l’Aunay), parfois nommé le Réservoir. Il était alimenté par les eaux de ruissellement de la butte de Ménilmontant. Il faisait partie des dépendances du château de Charonne[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 335.
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 397.
  3. Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris en 1859 - Charonne, Paris, Ernest Leroux, éditeur, , tome second, pages 200 à 203.