Rue Amparo-Poch-y-Gascón

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Rue Amparo-Poch-y-Gascón
Situation
Coordonnées 43° 35′ 58″ nord, 1° 25′ 57″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début no 16 rue du Pont-Saint-Pierre
Fin Rue des Dames-de-la-Porte
Morphologie
Longueur 75 m
Largeur m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 13144566Ville (à proximité)
Odonymie
Anciens noms 1re partie : Rue Piquemil (XVIe siècle-2021) ; Rue l'Honneur (1794)
2e partie : Place du Professeur-Pierre-Marquès (1983-2021)
Nom actuel 10 décembre 2021
Nom occitan Carrièra Amparo Poch y Gascón
Histoire et patrimoine
Création 1re partie : deuxième moitié du XXe siècle
2e partie : 2021-en cours
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315559000629
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Amparo-Poch-y-Gascón
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Amparo-Poch-y-Gascón

La rue Amparo-Poch-y-Gascón est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue Amparo-Poch-y-Gascón est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche. Elle naît perpendiculairement à la rue du Pont-Saint-Pierre. Rectiligne, large de 8 mètres et longue de 75 mètres, elle est orientée à l'ouest. Après 27 mètres, elle reçoit à gauche la rue Piquemil, au niveau de l'ancienne place du Professeur-Pierre-Marquès, puis se prolonge jusqu'au carrefour de la rue des Dames-de-la-Porte.

En 2022, la chaussée n'est pas encore ouverte à la circulation.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue Amparo-Poch-y-Gascón rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue du Pont-Saint-Pierre
  2. Rue Piquemil (g)
  3. Rue des Dames-de-la-Porte

Transports[modifier | modifier le code]

La rue Amparo-Poch-y-Gascón n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant proche de la place intérieure Saint-Cyprien, où débouche la station Saint-Cyprien – République, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse, et des allées Charles-de-Fitte, où se trouvent les arrêts des lignes de bus 13144566.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité de la rue Amparo-Poch-y-Gascón : les stations no 77 (2 place intérieure Saint-Cyprien), no 78 (14 place intérieure Saint-Cyprien) et no 79 (1 place Bernard-Lange).

Odonymie[modifier | modifier le code]

Portrait d'Amparo Poch y Gascón.

La rue, dont le tracé est défini en 2021, est nommée en hommage à Amparo Poch y Gascón (1902-1968)[1]. Née à Saragosse (Aragon), elle est la fille d'un sous-officier du génie de l'armée espagnole. Elle suit malgré l'opposition de son père et une certaine hostilité des milieux universitaires des études de médecine. Dans les années 1930, elle se rapproche des milieux syndicalistes anarchistes de la Confédération nationale du travail (CNT). En 1934, elle déménage à Madrid, où elle poursuit ses activités professionnelles et politiques, et en 1936, elle participe à la fondation de la revue Mujeres Libres, premier journal féministe et libertaire. Pendant la guerre d'Espagne, elle soutient la République et travaille comme directrice de l'Assistance sociale aux côtés de Federica Montseny jusqu'en 1937, à la suite des « événements » de Barcelone. En février 1939, à la chute de la Catalogne, elle se réfugie en France : elle vit à Nîmes, puis à Toulouse à partir de 1945. Elle travaille en particulier au dispensaire de la Croix-Rouge espagnole de la rue Pargaminières (actuel no 51) et à l'hôpital Varsovie, dans la rue du même nom (actuel no 15). Elle meurt d'un cancer en 1968.

La première partie de la rue, entre la rue du Pont-Saint-Pierre et la rue Piquemil, appartenait à l'origine à cette dernière[2]. En 1983, la petite place qui se trouvait au niveau du coude de la rue Piquemil, entre les deux parties de la rue et face à l'entrée de l'Institut Claudius-Regaud fut nommé en l'honneur du professeur Pierre Marquès (1908-1976). Fils du radiologiste Étienne Marquès, il se spécialisa dans la même discipline et travailla au Centre régional anticancéreux, devenu Institut Claudius-Regaud en 1973, dont il devint le directeur dans les années 1950[3]. La fusion de l'Institut Claudius-Regaud au sein de l'Oncopole en 2014 (actuel no 1 avenue Irène-Joliot-Curie) et l'aménagement de la rue Amparo-Poch-y-Gascón en 2021 ont fait disparaître ce nom[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dépêche, « Toulouse. De nouvelles rues toulousaines baptisées », La Dépêche du Midi, 25 décembre 2021.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 287.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 145.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]