Régis Rothenbühler

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Régis Rothenbühler
Image illustrative de l’article Régis Rothenbühler
Biographie
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Naissance (53 ans)
Porrentruy
Taille 1,75 m (5 9)
Période pro. 1988 - 2004
Poste Défenseur-milieu
Parcours junior
Années Club
-1986 FC Porrentruy
1986-1989 Neuchâtel Xamax
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1989-1999 Neuchâtel Xamax 255 (5)
1993-1994 Servette FC 12 (1)
2000-2002 FC Lugano 58 (2)
2002 FC Lucerne 6 (0)
2003 FC Chiasso 12 (0)
2003-2004 FC Malcantone Agno 26 (0)
2004 GC Biaschesi 9 (0)
2005-2006 FC Fribourg 19 (0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1992-2000 Suisse 19 (0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
2005 FC Fribourg
2006 FC Colombier
2010-2011 AC Bellinzone (assistant)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 14 janvier 2013

Régis Rothenbühler, né le à Porrentruy, est un joueur et entraîneur suisse de football.

Après avoir passé treize saisons au Neuchâtel Xamax FC en ligue nationale A, il a joué dans plusieurs clubs tessinois, entre la Ligue nationale A et la première ligue. International suisse à dix-neuf reprises entre 1992 et 2000, il participe à l’Eurofoot en 1996. Il met un terme définitif à sa carrière de joueur en 2006, lorsqu’il est nommé entraîneur du FC Colombier.

Carrière[modifier | modifier le code]

Régis Rothenbühler naît le à Porrentruy[1]. Il découvre le football au FC Porrentruy, et joue également au hockey sur glace avec le HC Ajoie en position de centre[1]. Il est d’ailleurs sélectionné dans une équipe de Suisse jeunesse de hockey sur glace, en compagnie de Pascal Schaller ou Antoine Descloux[1]. En 1986, il est repéré par le Neuchâtel Xamax FC de Gilbert Facchinetti[2] arrête le hockey sur glace[1]. Il fait ses débuts en Ligue nationale A avec le club neuchâtelois en 1989 face à Grasshopper[3], sous les ordres de Gilbert Gress.

En 1992, il fait ses débuts en équipe de Suisse le à Dublin face à l’Irlande[4]. À la fin de la saison 1992-1993, il est prêté au Servette FC[5], car il ne veut plus travailler avec l’entraîneur allemand de Xamax Uli Stielike[6]. Il revient dans le club neuchâtelois l’année suivante. Une blessure contractée lors du dernier match de championnat l’empêche de participer à la Coupe du monde en 1994[7]. Deux ans plus tard, il peut prendre part à l’Eurofoot.

En , il rompt son contrat avec Neuchâtel[8]. Après des essais avortés à Sturm Graz[9], à Sedan[10],[11], puis des transferts qui n'aboutissent pas à la Juventus de Turin, à Walsall (EFL Championship) et à l’AEK Athènes[12], il est transféré tout d'abord à Yverdon[13] avant de trouver finalement de l’embauche en au FC Lugano[12]. Il reste deux saisons et demi à Lugano, avant de rejoindre, en , le FC Lucerne[14] à la suite de la faillite du FC Lugano. Six mois plus tard, il s’engage avec le FC Chiasso, qui milite en première ligue[15], avec qui il monte en Challenge League. En , il s’engage avec le FC Malcantone Agno, néopromu en Challenge League[16]. Une année plus tard, il est d’abord annoncé à l’AC Bellinzone[17] avant de finalement se joindre avec le GC Biaschesi, en première ligue[18]. En , il rejoint le FC Fribourg, toujours en première ligue[19].

Il quitte le club fribourgeois une année plus tard, où il sera même, pendant quelques matchs entraîneur-joueur et il met un terme à sa carrière de joueur pour devenir entraîneur du FC Colombier en deuxième ligue interrégionale[20]. À la fin de la saison, sauvé de justesse de la relégation, il n’est pas reconduit à son poste[21]. En 2008, il est nommé responsable de la relève du FC Lugano[22]. En , il est nommé entraîneur assistant de Roberto Morinini à Bellinzone, en Super League[23]. Il est démis de ses fonctions lors du limogeage de l’entraîneur tessinois en [24]. Il sera ensuite engagé pour la saison 2011-12 par le FC Mendrisio-Stabio (1ère lingue) comme entraîneur, où il amènera même l'équipe Tessinois en tête du championnat. Il quittera Mendrisio en à la suite des divergences techniques et des prises de positions de ses dirigeants sur l'avenir sportif et politique du club. Lors de la saison 2012-13, il sera ensuite nommé comme Responsable Technique du plus grand regroupement du canton du Tessin, soit Sassariente, et deviendra également entraîneur de la 1ère équipe qui milite en 3ème Ligue. En , il quitte son poste pour devenir l’un des entraîneurs du centre de préformation de l’Association suisse de football, le responsable de la présélection des meilleurs joueurs de moins de 14 ans pour la zone Jura, Bienne, Berne, Thoune, Fribourg et Neuchâtel et l’assistant de Gérard Castella et de Claude Ryf dans les sélections Suisses juniors[1]. Il est également devenu, depuis 2016, le Responsable Footeco de l'Association suisse de football pour le Tessin et BEJUNE (Bienne, Seeland, Jura et Neuchâtel).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Jacques Wullschleger, « Régis Rothenbühler (ancien footballeur) », sur cooperation-online.ch, (consulté le ).
  2. Pascal Hofer, « Objectif : footballeur « pro » », L'Express,‎ , p. 31
  3. Pascal Hofer, « C’est grave docteur? », L'Express,‎ , p. 20
  4. SI, « Les Suisses ont perdu leur identité », L'Express,‎ , p. 37
  5. Jean-Jacques Rosselet, « Servette : constance et enthousiasme », L'Express,‎ , p. 7
  6. Pascal Hofer, « Où jouera Régis Rothenbühler? », L'Express,‎ , p. 31
  7. Emanuele Saraceno, « Une histoire inachevée », L'Express,‎ , p. 7
  8. Renaud Tchoumy, « Rothenbühler à Yverdon? C’est l’attente… », L'Express,‎ , p. 22
  9. Fabrice Zwahlen, « Rothenbühler en Autriche? », L'Express,‎ , p. 21
  10. Fabrice Zwahlen, « Neuchâtel Xamax: défaite sur fond d’incertitude », L'Express,‎ , p. 20
  11. Fabrice Zwahlen, « Seiny N’Diaye quitte Neuchâtel Xamax et signe à Caen », L'Express,‎ , p. 15
  12. a et b Gérard Stegmüller, « Régis Rothenbühler: « J’ai enfin pu poser mes valises » », L'Express,‎ , p. 1
  13. SI, « Rothenbühler Patience », L'Express,‎ , p. 1
  14. (de) « FC Luzern verstärkt sich weiter », sur fussball.ch, (consulté le )
  15. (de) « Regis Rothenbühler zu Chiasso », sur news.search.ch, (consulté le )
  16. SI, « Régis Rothenbühler à Agno », L'Express,‎ , p. 35
  17. SI, « Rothenbühler à Bellinzone », L'Express,‎ , p. 23
  18. réd., « Rothenbühler à Biasca », L'Express,‎ , p. 34
  19. réd., « Rothenbühler à Fribourg », L'Express,‎ , p. 34
  20. Emanuele Saraceno, « « Ma vie est dans le foot » », L'Express,‎ , p. 7
  21. EPE, « Colombier doit patienter », L'Express,‎ , p. 32
  22. SI, « Rothenbühler au chevet de la relève luganaise », L'Express,‎ , p. 23
  23. Emanuele Saraceno, « Régis Rothenbühler, Tessinois gagnant », L'Express,‎ , p. 17
  24. SI, « Tebi succède à Morinini à la tête de Bellinzone », L'Express,‎ , p. 17

Liens externes[modifier | modifier le code]