Projet Sextoy

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Projet Sextoy

Réalisation Lidia Terki, Anastasia Mordin
Scénario Lidia Terki, Anastasia Mordin
Acteurs principaux

DJ Sextoy, Miss Kittin, Virginie Despentes, Ann Scott, Anna Margarita Albelo, Jennifer Cardini...

Sociétés de production Autoproduction
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Documentaire
Durée Le Projet Sextoy (75 min), Sextoy Sories (52 min)
Sortie 2013

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Projet Sextoy est un documentaire français produit et réalisé par Anastasia Mordin et Lidia Terki, sorti en 2013.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Projet Sextoy réunit deux films distincts Sextoy Stories et Le Projet Sextoy avec comme fil conducteur Delphine Palatsi dite DJ Sextoy, figure emblématique de la culture techno et du mouvement Pulp, né à l'été 1997[1]. À travers le milieu underground de la scène électronique parisienne des années 1990, Lidia Terki et Anastasia Mordin dessine entre réserve et prestations trash, le parcours de cette personnalité androgyne disparue en 2002 à l'âge de 33 ans.

Alors que Sextoy Stories mêle archives et témoignages retraçant la vie artistique de DJ Sextoy, le projet Sextoy s'appuie davantage sur l'intime via la réalisation d'un autoportrait de Delphine Platsi[2]. Proches de l'artiste, les réalisatrices ont filmé au fil des années et des techniques d'enregistrement vidéo, le quotidien de l'une des premières DJ parisiennes à se faire une place au sein d’une corporation majoritairement masculine[3]. Celles qui l'ont connu telles Virginie Despentes, Jennifer Cardini ou Miss Kittin sont également invitées à rendre un hommage documenté à la musicienne et performeuse[4].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Réalisation[modifier | modifier le code]

Anastasia Mordin est une monteuse et vidéaste française. Après avoir collaboré avec l'artiste contemporaine française Rebecca Bournigault, Le projet Sextoy et Sextoy Stories sont ses premiers films documentaires[3].

Scénariste et réalisatrice française, Lidia Terki réalise différents films courts avant la sortie en 2017 de Paris la blanche son premier long métrage[5]. Le film est récompensé du Prix Jean-Claude Brialy des longs métrages français au Festival Premiers Plans d'Angers et du Prix du Meilleur Film France Bleu[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2014, le projet remporte le Prix du Public au Festival FAME (Film And Music Experience) à la Gaîté-Lyrique[7]. La même année, les réalisatrices sont lauréates du Prix du Jury au Festival LGBT Chéries-Chéris organisé à Paris[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aude Lavigne, « Les Carnets de la création - Lidia Terki, documentariste, projet Sextoy », sur franceculture.fr, .
  2. « Portail du film documentaire - Sextoy Stories d'Anastasia Mordin et Lidia Terki », sur film-documentaire.fr, .
  3. a et b « Le projet Sextoy : portrait kaléidoscopique et émouvant de Delphine Palatsi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gaite-lyrique.net, .
  4. « Deux documentaires en cours sur DJ Sextoy » (consulté le ).
  5. Laureline Savoye, « Paris, la blanche : rendre visibles les chibanis à travers le regard d’une femme », sur lemonde.fr, .
  6. « Palmarès Festival Premiers Plans d'angers 2017 », sur premiersplans.org, .
  7. La Gaîté lyrique, « F.A.M.E - Film & Music Experience 2014 », La Gaîté lyrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Le Projet Sextoy | 20° Festival du Film LGBT ++++ de Paris », sur cheries-cheris.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]