Projet:Les Mille Pages/Emily Barringer
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Anna Wessels Williams (en) |
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Emily Dunning Barringer ( - )[1] est la première femme chirurgien ambulancier au monde et la première femme à obtenir une résidence en chirurgie[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et formation[modifier | modifier le code]
Emily Dunning est née à Scarsdale, New York, d'Edwin James Dunning et de Frances Gore Lang. La famille new-yorkaise aisée a connu des temps difficiles lorsqu'elle avait environ dix ans, et son père est parti en Europe pour tenter de récupérer sa fortune, laissant sa mère avec cinq enfants. Lorsqu'un ami bien intentionné de la mère de Dunning a suggéré que la jeune fille devienne apprentie modiste, sa mère a dit : "Cela règle la question. Tu vas aller à l'université". Le docteur Mary Corinna Putnam Jacobi, une amie de la famille, recommande le cours préparatoire de médecine de l'université Cornell, et son oncle, Henry W. Sage, l'un des fondateurs de Cornell, accepte de payer ses frais de scolarité. D'autres amis de la famille ont également participé aux dépenses. Emily Dunning obtient son diplôme en 1897 et décide de s'inscrire à la faculté de médecine de l'Infirmerie de New York. Pendant sa deuxième année, le collège fusionne avec la nouvelle école de médecine de l'université Cornell[3].
Elle obtient son diplôme de médecine en 1901, puis obtient la deuxième meilleure note à l'examen de qualification pour un internat à l'hôpital Gouverneur de New York. L'hôpital a refusé sa candidature. L'année suivante, elle postule à nouveau, cette fois avec le soutien de personnalités politiques et religieuses, et l'hôpital l'accepte - la première femme jamais acceptée pour une formation chirurgicale post-universitaire au service d'un hôpital[2].
Résidence[modifier | modifier le code]
Emily Dunning Emily Barringer en tant que résidente à l'hôpital Gouverneur de New York.
Selon le site Web de la National Medical Library (Bibliothèque médicale nationale), les collègues résidents d'Emily Barringer lui imposaient des horaires de garde et des tâches de service difficiles, et la harcelaient d'autres manières[3]. Elle a parlé de ce harcèlement dans son autobiographie, qui "illustre la valeur du soutien des mentors, de la famille, des amis, du personnel infirmier et du public". Une femme médecin est une curiosité pour le quartier du Lower East Side où elle travaillait, et les journaux de New York publient des articles de fond sur elle.
Elle épouse Benjamin Emily Barringer, également médecin, le lendemain de la fin de son internat en 1904. Le couple a deux enfants, Benjamin Lang Emily Barringer (1910-1992)[4] et Velona Emily Barringer Steever (1918-1989)[5].
Pendant la Première Guerre mondiale, elle est vice-présidente du comité de service de guerre des hôpitaux féminins américains de l'Association nationale des femmes médecins (plus tard l'Association américaine des femmes médecins) et mène une campagne pour collecter des fonds pour l'envoi d'ambulances en Europe.
Fin de carrière[modifier | modifier le code]
Après la guerre, Emily Barringer prend un poste au sein du personnel gynécologique du New York Polyclinic Hospital. Elle est également chirurgienne titulaire au New York Infirmary for Women and Children, se spécialisant dans l'étude des maladies vénériennes. Elle est également devenue chirurgienne titulaire à l'hôpital Kingston Avenue de Brooklyn, puis directrice du service de gynécologie.
Emily Barringer était un défenseur du droit de vote des femmes et travaille pour améliorer l'éducation médicale des femmes, la santé publique et les réformes pour le traitement des femmes emprisonnées. Elle est présidente de l'American Medical Women's Association en 1942. En tant que co-présidente du comité de service de guerre de l'association, elle organise l'hôpital des femmes américaines en Europe, qui a fourni des soins médicaux et chirurgicaux pendant et après la guerre[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Emily Barringer fait pression sur le Congrès pour que les femmes médecins puissent servir en tant qu'officiers dans le Corps de réserve médicale de l'armée. Le Congrès a adopté la loi Sparkman en 1943, qui a accordé aux femmes le droit de recevoir des commissions dans l'armée, la marine et le service de santé publique.
Elle a ensuite vécu à Darien et à New Canaan, dans le Connecticut[2], et est intronisée au Connecticut Women's Hall of Fame en 2000.
Reconnaissance[modifier | modifier le code]
Son autobiographie, Bowery to Bellevue : The Story of New York's First Woman Ambulance Surgeon, fait l'objet d'un film en 1952, The Girl in White, par la MGM[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « 'Emily Dunning Barringer », sur Connecticut Women's Hall of Fame, Connecticut Women's Hall of Fame (consulté le )
- [1] Connecticut Women's Hall of Fame Web site, Web page titred "'Emily Dunning Barringer", accessed août 15, 2011
- [2] National Library of Medicine Web site, Web page titred "Celebrating America's Women Physicians: Changing the Face of Medicine: Dr. Emily Dunning Emily Barringer" accessed novembre 1, 2006
- (en) « Emily Barringer Cemetery in the Cove - Benjamin Lang Emily Barringer », Findagrave.com (consulté le )
- (en) « St. David's Episcopal Church Cemetery Wayne, Chester County, Pennsylvania », Interment.net (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
