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Le nucléaire désigne l'ensemble des techniques et des industries permettant de produire et d'exploiter l'énergie nucléaire, d'utiliser des rayonnements ionisants, de gérer les déchets radioactifs, ainsi que la radioprotection. L’électronucléaire comprend l'ensemble des technologies permettant de construire, alimenter, faire fonctionner et démanteler des réacteurs nucléaires, le traitement du combustible pour extraire et recycler les matières nucléaires. D'autre part, Le nucléaire médical et industriel désigne des techniques et savoir-faire pour les diagnostics et traitements en médecine nucléaire et dans l'industrie (contrôles d'objets, de soudures, d'épaisseurs, stérilisation...). Le nucléaire militaire inclut enfin les technologies relatives aux armes atomiques, à leur conception, leur production, leur maintenance en état opérationnel et leur démantèlement. La propulsion nucléaire navale est essentiellement militaire, néanmoins quelques navires civils utilisent ce procédé.
Le nucléaire donne lieu à des débats passionnés, d'importants questionnements et espoirs, affrontements et coopérations économiques, politiques et géostratégiques en ce qui concerne l'extraction de l'uranium, la fabrication de combustible nucléaire, la recherche scientifique, la sécurité nucléaire, la lutte contre la prolifération nucléaire, le démantèlement d'installations, etc. Il inspire tout autant des conceptions fantasmagoriques que des productions culturelles profondes qui n'ont cessé d'évoluer depuis ce qu'on appelle parfois l'Âge atomique.
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé. »
L’audition de sécurité de J. Robert Oppenheimer (officiellement, « In the Matter of J. Robert Oppenheimer ») se déroule en avril 1954 à la suite d'allégations selon lesquelles le physicien Robert Oppenheimer, conseiller scientifique de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis (AEC) et ancien directeur scientifique du Projet Manhattan, est « un espion au service de l'Union soviétique ». En mai 1954, le comité d'audition conclut qu'Oppenheimer n'est plus apte à servir les États-Unis, décision confirmée par l'AEC le 29 juin de la même année.
L'audition est la conséquence d'une longue série de soupçons sur la loyauté du physicien et de ses liens présumés avec le Parti communiste des États-Unis d'Amérique. Les inquiétudes sont exacerbées par des conflits qu'il entretient avec des personnalités du domaine de l'énergie nucléaire aux États-Unis, dont Lewis Strauss, président de l'AEC qui milite pour le secret sur la technologie nucléaire, et le physicien Edward Teller, partisan de la mise au point de la bombe thermonucléaire.
L'audition débute le 12 avril 1954 devant un comité, le Personnel Security Board, puisqu'Oppenheimer refuse de renoncer à son habilitation de sécurité et qu'il conseille l'AEC en vertu d'un contrat qui se termine en juin de cette année-là. Plusieurs scientifiques, militaires et dirigeants témoignent devant le comité, qui décide de ne pas la lui rendre. En effet, même s'il est d'avis que le physicien a fait montre de beaucoup de discrétion sur les secrets nucléaires américains, il juge qu'il représente un « risque pour la sécurité » nationale. Quelques semaines plus tard, l'AEC confirme cette décision, ce qui marque la fin officielle de la relation d'Oppenheimer avec le gouvernement des États-Unis.
Cette audition donne naissance à de nombreuses controverses sur le traitement qu'il a subi, qui serait le reflet de l'ambiance anticommuniste de l'époque aux États-Unis qui est en plein maccarthysme.
- L'énergie nucléaire contribue peu au réchauffement climatique. Son empreinte carbone (en excluant l'extraction, l'enrichissement, le transport, le retraitement et la gestion des déchets) est l'une des plus faible parmi les différentes sources d'énergie.
- Le conseil régional d'Aquitaine a adopté le 27 juin 2011 une motion contre la construction de tout nouveau réacteur en Aquitaine et à la prolongation du fonctionnement des réacteurs de la Centrale nucléaire du Blayais.
- Il y a, en septembre 2022, 56 réacteurs électro-nucléaires en construction dans le monde.
- Depuis 2001 n'est plus exploité aucun gisement d'uranium en France.
- Les centrales nucléaires de Lemoniz, dans le pays basque espagnol, de Kalkar en Allemagne et de Zwentendorf en Autriche n'ont jamais été mises en service.
- Suite à un référendum, l'Italie a effectué une sortie du nucléaire civil en 1987.
- Dans la liste de réacteurs nucléaires de production d'électricité, les États-Unis possèdent le plus grand parc de réacteurs actifs, avec 94 réacteurs, devant la France (56) et la Chine (55).
- Les retombées de l'explosion de la bombe atomique russe Tsar Bomba - la plus forte explosion nucléaire jamais réalisée - sont utilisées dans les carottages glaciaires comme année de référence pour ensuite remonter le temps.
- Le Nautilus est le premier sous-marin à propulsion nucléaire (1954). Le Lénine est le premier navire de surface à propulsion nucléaire (1957). L'Enterprise est le premier porte-avions à propulsion nucléaire (1961)
- En septembre 2013, tous les réacteurs électronucléaires japonais ont été stoppés, suite aux tests de résistance de sûreté provoqués par l'accident nucléaire de Fukushima. Une décision de réouverture partielle a été prise en juillet 2014 par le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe. 33 réacteurs ont été remis en service.
- Le projet MYRRHA a pour but de développer un réacteur permettant la transmutation des déchets nucléaires.
- Le surgénérateur japonais au sodium Monju, dont la construction a commencé en 1985, a fonctionné seulement 250 jours jusqu'à son abandon définitif en 2016. En 2048, une fois démantelé, il aura coûté 11 milliards d'euros, soit 44 millions par jour de fonctionnement répartis sur 63 ans.
- Les réacteurs nucléaires naturels d'Oklo (Gabon) sont d'anciens petits réacteurs nucléaires naturels dans lesquels des réactions de fission nucléaire se seraient entretenues sans intervention humaine.
- L'échelle INES est une classification internationale de la gravité des incidents nucléaires, elle comporte 8 niveaux, de 0 à 7.
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