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Nouvelle-France
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Bienvenue sur le portail de la Nouvelle-France. Ce portail Wikipédia a pour objectif d'offrir un accès aisé à l'ensemble des 2 168 articles de Wikipédia ayant trait à l'histoire de la Nouvelle-France.
Les éphémérides présentées ici regroupent des événements de 1534 à 1763, survenus un peu partout dans le monde et contextualisant l'époque d'existence de la Nouvelle-France.
L'index thématique présente une sélection d'articles, la plus exhaustive possible, consacrés à des réalités de la colonisation française de l'Amérique du Nord et classés par thèmes.

La Nouvelle-France (1534 - 1763)

La Nouvelle-France à son expansion maximale

La Nouvelle-France est le nom que la France donna à ses colonies d'Amérique du Nord. L'histoire de la Nouvelle-France débuta avec les premières tentatives de colonisation française, suivant le premier voyage de Jacques Cartier en 1534. L'économie de cette colonie était presqu'exclusivement tournée vers la pêche et la traite des fourrures. C'était alors une colonie-comptoir.

Terre amérindienne à l'origine, la Nouvelle-France fut progressivement occupée par la France de l'Ancien Régime de 1604 à 1760. La ville de Québec fut la première ville fondée par des européens en sol nord-américain, par Samuel de Champlain, le . Elle sera la capitale de la Nouvelle-France durant plus d'un siècle et demi.

La colonie-comptoir des débuts ne répondit plus aux exigences du roi, qui voulait peupler la Nouvelle-France. Elle devint en 1663 une colonie de peuplement, avec l'arrivée du gouvernement royal.

Cet immense territoire s'étendait en trois régions distinctes: l'Acadie qui se trouvait dans ce qui est devenu les provinces atlantiques du Canada actuel, le Canada (de l'époque), longeant la vallée du Saint-Laurent, et la Louisiane, qui comprenait le Pays des Illinois, descendait le long du Mississippi et de l'Ohio jusqu'au Golfe du Mexique.

La colonie connut un faible effort de peuplement, contrairement aux colonies américaines britanniques jouxtant ses frontières orientales. Vers 1730, l'écart est considérable: les colonies britanniques comptaient environ 250 000 personnes d'origine européenne tandis que la Nouvelle-France, seulement 30 000.

Cette situation, en plus de sa position géographique empêchant une expansion des terres britanniques, n'attendait que des affrontements. Ceux-ci se multiplièrent jusqu'à la chute de Québec, le .

La Nouvelle-France cessa son existence lorsque la France céda définitivement le Canada et ses dépendances à la Grande-Bretagne, lors du traité de Paris en 1763 ; la France ne conservant que les îles de Saint-Pierre et Miquelon.

Citation

À l'encontre de la vision que conservent la majorité des Québécois de l'époque de la Nouvelle-France, soit une espèce d'âge d'or où tous les rêves sont permis, l'entreprise coloniale française dans la vallée du Saint-Laurent s'avère pleine de difficultés, voire d'échecs, pour ses visionnaires et ses promoteurs européens.
Jocelyn Létourneau

Lumière sur...

Monument de Pierre Du Gua de Monts, Québec
Monument de Pierre Du Gua de Monts, Québec

Pierre Dugua de Mons, né vers 1560 au château de Mons, à Royan et mort en 1628 dans son château d’Ardennes à Fléac-sur-Seugne, près de Pons, est le premier colonisateur de la Nouvelle-France ayant eu pour lieutenant Samuel de Champlain.

Pierre Dugua de Mons est issu d’une vieille famille de nobles de Saintonge. Il est le fils de Guy Dugua et de sa femme Claire Gourmand.

En 1599, Pierre Du Gua de Mons vend à son voisin, François Videgrain, sieur de Belmont, presque toutes les terres qu’il possédait dans le marquisat de Royan et les environs. Il investira le tout dans des entreprises apparemment commerciales mais qui, en réalité, seront des entreprises de colonisation.

La même année, il se rend pour fonder le comptoir de Tadoussac (au Québec actuel) avec son ami Pierre Chauvin de Tonnetuit.

En 1603, Henri IV nomme Pierre Dugua son « lieutenant général en Amérique septentrionale », et lui accorde le monopole de la traite des fourrures, pour compenser les frais d’établissement d’une colonie à cet endroit.

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Patrimoine

Statue d'Evangéline et église-souvenir
Statue d'Evangéline et église-souvenir

Grand-Pré est un village de la Nouvelle-Écosse.

Fondé en 1682, Grand-Pré est rapidement devenu le grenier et la principale ville de l'Acadie. Il fut délaissé à l'origine par le gouvernement colonial, étant trop loin de Port-Royal. Ravagé en 1704 et tombé au mains des Britanniques en 1713, Grand-Pré fut victime de la lutte pour le contrôle de l'Amérique du Nord. Il retourna brièvement sous contrôle Français à la suite de la bataille de Grand-Pré, en 1747. La population fut déportée par les Britanniques à l'automne 1755. Les Planteurs de la Nouvelle-Angleterre s'établirent au village à partir de 1760.

De nos jours, Grand-Pré est un petit village devenu site historique national, commémorant son histoire et son patrimoine, considéré par plusieurs comme le cœur historique et spirituel de l'Acadie. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 30 juin 2012.

Chronologie

Pour connaître toute la chronologie détaillée de cette épopée de la Nouvelle-France, vous n'avez qu'à consulter cette

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Éphémérides

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Carte de la Nouvelle-France vers 1750

La Nouvelle-France à son apogée
La Nouvelle-France à son apogée