Portail:Nouvelle-France
Nouvelle-France
Le jeudi 9 mai de l’an de grâce 2024, il y a 2 168 articles liés à ce portail.
Bienvenue sur le portail de la Nouvelle-France. Ce portail Wikipédia a pour objectif d'offrir un accès aisé à l'ensemble des 2 168 articles de Wikipédia ayant trait à l'histoire de la Nouvelle-France.
Les éphémérides présentées ici regroupent des événements de 1534 à 1763, survenus un peu partout dans le monde et contextualisant l'époque d'existence de la Nouvelle-France.
L'index thématique présente une sélection d'articles, la plus exhaustive possible, consacrés à des réalités de la colonisation française de l'Amérique du Nord et classés par thèmes.
La Nouvelle-France (1534 - 1763)
La Nouvelle-France est le nom que la France donna à ses colonies d'Amérique du Nord. L'histoire de la Nouvelle-France débuta avec les premières tentatives de colonisation française, suivant le premier voyage de Jacques Cartier en 1534. L'économie de cette colonie était presqu'exclusivement tournée vers la pêche et la traite des fourrures. C'était alors une colonie-comptoir.
Terre amérindienne à l'origine, la Nouvelle-France fut progressivement occupée par la France de l'Ancien Régime de 1604 à 1760. La ville de Québec fut la première ville fondée par des européens en sol nord-américain, par Samuel de Champlain, le . Elle sera la capitale de la Nouvelle-France durant plus d'un siècle et demi.
La colonie-comptoir des débuts ne répondit plus aux exigences du roi, qui voulait peupler la Nouvelle-France. Elle devint en 1663 une colonie de peuplement, avec l'arrivée du gouvernement royal.
Cet immense territoire s'étendait en trois régions distinctes: l'Acadie qui se trouvait dans ce qui est devenu les provinces atlantiques du Canada actuel, le Canada (de l'époque), longeant la vallée du Saint-Laurent, et la Louisiane, qui comprenait le Pays des Illinois, descendait le long du Mississippi et de l'Ohio jusqu'au Golfe du Mexique.
La colonie connut un faible effort de peuplement, contrairement aux colonies américaines britanniques jouxtant ses frontières orientales. Vers 1730, l'écart est considérable: les colonies britanniques comptaient environ 250 000 personnes d'origine européenne tandis que la Nouvelle-France, seulement 30 000.
Cette situation, en plus de sa position géographique empêchant une expansion des terres britanniques, n'attendait que des affrontements. Ceux-ci se multiplièrent jusqu'à la chute de Québec, le .
La Nouvelle-France cessa son existence lorsque la France céda définitivement le Canada et ses dépendances à la Grande-Bretagne, lors du traité de Paris en 1763 ; la France ne conservant que les îles de Saint-Pierre et Miquelon.
Citation
À l'encontre de la vision que conservent la majorité des Québécois de l'époque de la Nouvelle-France, soit une espèce d'âge d'or où tous les rêves sont permis, l'entreprise coloniale française dans la vallée du Saint-Laurent s'avère pleine de difficultés, voire d'échecs, pour ses visionnaires et ses promoteurs européens.
|
— Jocelyn Létourneau |
Lumière sur...
Pierre Dugua de Mons, né vers 1560 au château de Mons, à Royan et mort en 1628 dans son château d’Ardennes à Fléac-sur-Seugne, près de Pons, est le premier colonisateur de la Nouvelle-France ayant eu pour lieutenant Samuel de Champlain.
Pierre Dugua de Mons est issu d’une vieille famille de nobles de Saintonge. Il est le fils de Guy Dugua et de sa femme Claire Gourmand.
En 1599, Pierre Du Gua de Mons vend à son voisin, François Videgrain, sieur de Belmont, presque toutes les terres qu’il possédait dans le marquisat de Royan et les environs. Il investira le tout dans des entreprises apparemment commerciales mais qui, en réalité, seront des entreprises de colonisation.
La même année, il se rend pour fonder le comptoir de Tadoussac (au Québec actuel) avec son ami Pierre Chauvin de Tonnetuit.
En 1603, Henri IV nomme Pierre Dugua son « lieutenant général en Amérique septentrionale », et lui accorde le monopole de la traite des fourrures, pour compenser les frais d’établissement d’une colonie à cet endroit.
Patrimoine
Grand-Pré est un village de la Nouvelle-Écosse.
Fondé en 1682, Grand-Pré est rapidement devenu le grenier et la principale ville de l'Acadie. Il fut délaissé à l'origine par le gouvernement colonial, étant trop loin de Port-Royal. Ravagé en 1704 et tombé au mains des Britanniques en 1713, Grand-Pré fut victime de la lutte pour le contrôle de l'Amérique du Nord. Il retourna brièvement sous contrôle Français à la suite de la bataille de Grand-Pré, en 1747. La population fut déportée par les Britanniques à l'automne 1755. Les Planteurs de la Nouvelle-Angleterre s'établirent au village à partir de 1760.
De nos jours, Grand-Pré est un petit village devenu site historique national, commémorant son histoire et son patrimoine, considéré par plusieurs comme le cœur historique et spirituel de l'Acadie. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 30 juin 2012.
Articles promus
- Architecture acadienne (vote)
- Caraquet (vote)
- Déportation de l'île Saint-Jean (vote)
- Fort Saint-Louis (Texas) (vote)
- François Ier de France (vote)
- Françoise-Marie Jacquelin (vote)
- Gamaliel Smethurst (vote)
- George Washington (vote)
- Henri Nouvel (vote)
- Histoire de l'Acadie (vote)
- Île aux Œufs (vote)
- Jérôme Le Royer de La Dauversière (vote)
- Memramcook (vote)
Vous pensez être en mesure de transformer un article sur la Nouvelle-France en article de qualité? Faites-le !
Liste des articles liés à la Nouvelle-France.Chronologie
Pour connaître toute la chronologie détaillée de cette épopée de la Nouvelle-France, vous n'avez qu'à consulter cette
Ligne du temps, pour la Nouvelle-France,
celle-ci, pour l'Acadie, ou
celle-ci, pour Montréal.
Éphémérides
C'est arrivé le 9 mai :
- 1593 : L’intervention d’un puissant corps expéditionnaire chinois, conjuguée aux efforts du héros national coréen, l’amiral Yi Sunshin (1545-1598), contraint les Japonais à évacuer Séoul.
- 1671 : Thomas Blood, déguisé en un membre du clergé, tente de voler les joyaux de la Couronne britannique de la tour de Londres. Il est immédiatement pris parce que trop ivre pour s'enfuir avec son butin. Condamné à mort, il est mystérieusement pardonné et exilé par Charles II d'Angleterre.
- 1754 : Benjamin Franklin publie une caricature considérée comme la première parue aux États-Unis. Intitulée Join or Die (Joignez-vous ou mourrez), elle montre un serpent coupé en plusieurs morceaux, chacun représentant un État américain.
Naissances
- 1723 : Pehr Osbeck, naturaliste suédois († 23 décembre 1805).
- 1741 : Giovanni Paisiello, compositeur italien († 1816).
Décès
- 1630 : Théodore Agrippa d'Aubigné, écrivain français (° 8 février 1552).
- 1657 : William Bradford, gouverneur de la colonie de Plymouth (° 1590).
- 1707 : Dietrich Buxtehude, compositeur allemand.
- 1745 : Tomaso Antonio Vitali, violoniste et compositeur italien (° 1663).
- 1747 : John Dalrymple, 2e comte de Stair, soldat et diplomate écossais (° 1673).
- 1760 : Nicolaus Ludwig Zinzendorf, réformateur religieux et social allemand (° 1700).
Saints catholiques et orthodoxes du jour
- Translation des reliques de saint Nicolas de Myre à Bari (1087).
- Isaïe le Prophète.
- Géronce.
- Saint Pacôme le Grand.
- Tudy de Loctudy, VIe siècle.
- Saint Bie, IIIe siècle.
- Saint Denys de Vienne, IVe siècle.
- Saint Christophe, martyr à Antioche, IIIe siècle.
- Saint Ferréol, évêque d'Uzès († 581).
- Saint Macaire Albergati, moine à Gand, († 1012).
- Saint Nicolas de Vounaine, martyr du Xe siècle.
- Bienheureux Thomas Pickering, martyr († 1665).