Pelonomi Venson-Moitoi

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Pelonomi Venson-Moitoi
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères du Botswana
-
Vincent T. Seretse (d)
Minister of Communications, Knowledge and Technology
-
Minister of Investment, Trade and Industry
-
Minister of Transport and Public Works
-
David Magang (en)
Minister of Education and Skills Development
Député
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (72 ans)
SeroweVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Cheveux
Yeux
Marron foncé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Certificat (d) ()
Master of Science in Administration (en) ()
Doctorat honoris causaVoir et modifier les données sur Wikidata

Pelonomi Venson-Moitoi, née en 1951, est une journaliste et une femme politique tswana, appartenant au Parti démocratique du Botswana, députée puis ministre à plusieurs reprises dans les années 2000 et 2010.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née le , elle est diplômée de l'université de Central Michigan, aux États-Unis[1],[2].

Après un parcours professionnel dans les médias, elle est nommée à l'Assemblée nationale du Botswana en 1999, sur un des deux postes réservés à un membre coopté, et, s'investissant dans la vie politique dans la durée, est réélue aux élections générales de 2004[3]. Elle est également secrétaire générale adjointe du Parti démocratique du Botswana (BDP) de 1999 à 2003[4],[2]. Entre 2001 et 2004, elle devient ministre des Travaux publics, des Transports et des Communications, puis ministre du Commerce, de l'Industrie, de la Faune et du Tourisme de 2002 à 2004[2]. Elle est nommée ministre de la Communication, de la Science et de la Technologie en 2004[5]. En 2009, après quelques années de retrait, elle est de nouveau ministre de la Communication, de la Science et de la Technologie, puis est nommée ultérieurement ministre de l'Éducation[6]. En 2013, son nom est évoqué un moment pour prendre la direction de son parti, le BDP, et succéder à Daniel Kwelagobe, ce qui est significatif de son importance prise sur l'échiquier politique[4]. En , elle se voit confier un ministère régalien en devenant ministre des Affaires étrangères du Botswana[1].

En 2016, elle devient un des cinq candidats (dont deux femmes) à la présidence de la Commission de l'Union africaine, poste détenue depuis 2012 par la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. L'élection a lieu fin et Pelonomi Venson-Moitoi est éliminée au deuxième tour[1],[7],[8],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Ristel Tchounand, « Commission de l’UA : zoom sur les deux femmes candidates à la succession de Dlamini Zuma », Afrique La Tribune,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c (en) « SADC endorses Botswana minister’s candidature for AU chairperson », SABC News,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « Parley elects special MPs », Daily News,‎ (lire en ligne)
  4. a et b (en) « Venson-Moitoi - The ‘last woman standing’ », The Guardian (Botswana),‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Botswana: Venson Unveils ICT Project », Mmegi,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Chandapiwa Baputaki, « Botswana: Education Fair a Major First Step - Venson-Moitoi », Mmegi,‎ (lire en ligne)
  7. Joan Tilouine, « Batailles d’influences pour la maîtrise de l’Union africaine », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. Grégoire B. Bazié, « Présidence de la commission de l’UA : le faux procès à Pelonomi Venson-Moitoi », Burkina Demain,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Wilfred Ayaga et Protus Onyango, « How Venson-Moitoi lost AU seat », Standard Media,