Paul de Cossé Brissac

Biographie
Naissance	7 août 1892; Brestot
Décès	5 septembre 1918 (à 26 ans); Juvigny
Domicile	Château de Brumare
Activité	Militaire
Famille	Maison de Cossé-Brissac
Mère	Jeanne de Pérusse des Cars (d)
Unités	116e régiment d'artillerie (d); 32e régiment de dragons
Grade militaire	Sous-lieutenant
Conflit	Première Guerre mondiale
Distinction	Mort pour la France

Paul de Cossé Brissac, né le 7 août 1892 à Brestot (Eure) et mort pour la France le 5 septembre 1918 à Bagneux (Aisne), est un militaire français lors de la Première Guerre mondiale.

Présentation[modifier | modifier le code]

Il est le fils du comte Charles de Cossé Brissac et de la comtesse née Jeanne de Pérusse des Cars^[1]. Sa famille est engagée à l'Action française^[2].

Paul de Cossé Brissac fait ses études au collège Saint-Louis de Gonzague. Il obtient un baccalauréat latin-sciences, latin-langues et philosophie et s'inscrit à l'Institut catholique de Paris en suivant en parallèle les cours de l'école des sciences politiques^[3]. Il est étudiant à la faculté de droit de 1910 à 1913^[4].

En 1913, il fait son service militaire au 32e régiment de dragons. Lors du début de la Première Guerre mondiale, il est envoyé avec son régiment à la frontière belge et participe à tous les combats jusqu'en 1917. À sa demande, il est envoyé à Fontainebleau pour suivre les cours d'officiers d'artillerie. En février 1918, il est affecté comme aspirant au 116e régiment d'artillerie lourde avant d'être nommé sous-lieutenant en juillet 1918^[5]. Le 4 septembre 1918, il est touché par un obus à Juvigny et décède de ses blessures le lendemain^[6]^,^[7].

Il fait l'objet d'une citation à l'ordre du 30^e corpsd'armée :

« Excellent officier, au front depuis le début de la campagne. A toujours montré un mépris du danger et une crânerie sous le feu dignes des plus grands éloges. Tué à son poste de combat, dans la nuit du 3 au 4 septembre 1918, alors que sa batterie était soumise à un violent tir de harcèlement. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, 1921 (lire en ligne), p. 244
↑ Maurras 1921.
↑ Association des anciens élèves de l'Institut catholique de Paris, Livre d'or des anciens élèves et professeurs de l'Institut catholique de Paris, morts pour la France : 1914-1919, 1923 (lire en ligne), p. 154-155
↑ Institut catholique de Paris, Bulletin, Secretariat de l'Institut catholique., 1918 (lire en ligne)
↑ « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 31 janvier 2023)
↑ Duc de Brissac, En d'autres temps, Grasset, 8 mai 2003 (ISBN 978-2-246-79850-7, lire en ligne)
↑ Théophile Civrays, Madame la comtesse Charles de Cossé-Brissac, 1860-1928, FeniXX réédition numérique, 1^er janvier 1931 (ISBN 978-2-307-04872-5, lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Charles Maurras, « Paul de Brissac », dans Tombeaux, Nouvelle Librairie nationale, 1921 (lire en ligne), p. 277

Liens annexes[modifier | modifier le code]

Ressource relative aux militaires :
- Mémoire des hommes

[1] Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, 1921 (lire en ligne), p. 244

[Maurras1921-2] Maurras 1921.

[3] Association des anciens élèves de l'Institut catholique de Paris, Livre d'or des anciens élèves et professeurs de l'Institut catholique de Paris, morts pour la France : 1914-1919, 1923 (lire en ligne), p. 154-155

[4] Institut catholique de Paris, Bulletin, Secretariat de l'Institut catholique., 1918 (lire en ligne)

[5] « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 31 janvier 2023)

[6] Duc de Brissac, En d'autres temps, Grasset, 8 mai 2003 (ISBN 978-2-246-79850-7, lire en ligne)

[7] Théophile Civrays, Madame la comtesse Charles de Cossé-Brissac, 1860-1928, FeniXX réédition numérique, 1^er janvier 1931 (ISBN 978-2-307-04872-5, lire en ligne)

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