Paul Armengaud

Biographie
Naissance	28 septembre 1879; Comigne
Décès	27 juillet 1970 (à 90 ans); Paris
Nom de naissance	Paul François Maurice Armengaud
Nationalité	française
Formation	École spéciale militaire de Saint-Cyr (1899-1901)
Activités	Soldat, aviateur
Période d'activité	à partir de 1899
Arme	Aéronautique militaire
Grade militaire	Général d'armée
Conflits	Première Guerre mondiale; Guerre du Rif
Distinctions	Liste détaillée Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1915); Ordre du Service distingué (1918); Distinguished Flying Cross (1918); Compagnon de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (1919); Officier de la Légion d'honneur‎ (1920); Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1926); Grand officier de la Légion d'honneur‎ (1936); Grand-croix de la Légion d'honneur‎ (1939); Croix de guerre 1914-1918

Paul Armengaud, né le 28 septembre 1879 à Comigne (Aude)^[1] et mort le 27 juillet 1970 à Paris 5^e arrondissement^[2], était un militaire français. Aviateur, il a été un des précurseurs de la reconnaissance aérienne durant la Première Guerre mondiale et du bombardement stratégique durant la guerre du Rif au Maroc.

Biographie[modifier | modifier le code]

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Après avoir suivi une formation militaire à l'école de Saint-Cyr, il sert d'abord dans l'infanterie. Ce n'est qu'en 1914 qu'il décide d'intégrer l'armée de l'air. Il commande ensuite l'aviation du Groupe d'armées du Centre en 1917, lors de la Première Guerre mondiale.

Après la guerre, Paul Armengaud est nommé chef d'état-major et inspecteur général de l'aéronautique en 1921. En 1924, il est envoyé au Maroc dans le cadre de la guerre du Rif, il y occupe la place de Chef de corps du 37^e Régiment d'Aviation^[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

commandant Armengaud, L’Aviation de combat : rapport adressé au Centre d’études d’artillerie, décembre 1916.
général Armengaud, Quelques enseignements des campagnes du Rif en matière d'aviation (1925-1926), Nancy – Paris - Strasbourg, Berger-Levrault, 1928.
général Armengaud, La Pacification de l'Afrique encore insoumise, Nancy - Paris - Strasbourg, Berger-Levrault, 1930.
général Armengaud, Le Renseignement aérien, sauvegarde des armées : Préface du général de Castelnau, Paris, Firmin Didot, Librairie aéronautique, 1934.
Paul François Maurice Armengaud, Batailles politiques et militaires sur l'Europe, témoignages, 1932-1940, Paris, Éditions du Myrte, 1948.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Croix de guerre 1914-1918^[1]
Chevalier de la Légion d'honneur le 10 avril 1915^[1]
Officier de la Légion d'honneur le 1^er septembre 1920^[1]
Commandeur de la Légion d'honneur, remise le 30 juillet 1926 par le général Boichut
Grand Officier de la Légion d'honneur le 11 mars 1936^[1]
Grand-Croix de la Légion d'honneur le 31 décembre 1939 (Journal officiel du 21 janvier 1940)^[1]
Croix du service distingué (États-Unis) le 6 novembre 1918^[1]
Compagnon de Saint-Michel et Saint-Georges (Royaume-Uni) le 20 février 1919^[1]
Médaille du service distingué (États-Unis) le 18 avril 1918^[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b c d e f g h et i} « Cote 19800035/1030/18802 », sur base de données Léonore (Légion d'honneur) (consulté le 21 avril 2018).
↑ Alain Garric, « Paul François Maurice ARMENGAUD Le Général », sur Geneanet (consulté le 21 avril 2018).
↑ Gilles Krugler, « La puissance aérienne dans la guerre du Rif », Revue historique des armées,‎ 2012 (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Simone Pesquiès-Courbier, « La guerre du Rif », Icare, n^o 121,‎ 1987, p. 80.
Gilles Krugler, « La puissance aérienne dans la guerre du Rif. Le colonel Paul Armengaud et l’émergence de l’emploi tactique de l’aviation (1925-1928) », Revue historique des armées, n^o 268 - Insurrection, contre-insurrection,‎ 2012, p. 32-44.

[LH-1] {a b c d e f g h et i} « Cote 19800035/1030/18802 », sur base de données Léonore (Légion d'honneur) (consulté le 21 avril 2018).

[Geneanet-2] Alain Garric, « Paul François Maurice ARMENGAUD Le Général », sur Geneanet (consulté le 21 avril 2018).

[3] Gilles Krugler, « La puissance aérienne dans la guerre du Rif », Revue historique des armées,‎ 2012 (lire en ligne)

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