Parti pirate tunisien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Parti pirate tunisien
حزب القراصنة التونسي
Image illustrative de l’article Parti pirate tunisien
Logotype officiel.
Présentation
Président Sleheddine Kchouk
Fondation
Légalisation
Idéologie Droit à l'information
Vie privée
Site web partipirate-tunisie.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

Le Parti pirate tunisien (arabe : حزب القراصنة التونسي) est un parti politique tunisien. Formé le [1], son visa est d'abord refusé par le ministère de l'Intérieur en [2], avant d'être accordé par la présidence du gouvernement le [3]. Il est l'une des premières extensions du Parti pirate sur le continent africain.

Le parti accède à la notoriété durant la révolution tunisienne, quand plusieurs de ses membres sont arrêtés pour leur participation aux protestations. Les membres distribuent alors des logiciels de contournement de la censure et aident à documenter les violations des droits de l'homme pendant les émeutes dans les villes de Sidi Bouzid, Siliana et Thala[4].

Après la révolution, un membre du parti, qui avait été détenu pendant les troubles, Slim Amamou, est brièvement secrétaire d'État aux Sports et à la Jeunesse dans le gouvernement de transition. Par la suite, il démissionne pour protester contre la censure de plusieurs sites web par le gouvernement à la demande de l'armée[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tunisian Pirate Party » (voir la liste des auteurs).
  1. « Longue vie au Parti Pirate tunisien ! », sur partipirate.org, Parti pirate, (consulté le ).
  2. Mohamed Jebri, « Tunisie : le visa du Parti pirate refusé par le ministère de l'Intérieur », sur tekiano.com, (consulté le ).
  3. « Le Parti pirate tunisien obtient son visa après des mois d’attente », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  4. (en) Mohammad Tarakiyee, « Tunisian Pirates on Azyz, Democracy, and Intellectual Property », sur 7iber.com, (consulté le ).
  5. (en) Angelique Chrisafis, « Tunisian dissident blogger quits ministerial post », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]