Oreste Rosenfeld

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Oreste Rosenfeld
Maurice Lacroix, Léon Blum et Oreste Rosenfeld au gymnase Huyghens en 1932.
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique
Archives conservées par
Case 4348 au Père-Lachaise, 2e rang en partant du haut, tout à droite.

Oreste Rosenfeld est un journaliste et homme politique français né en 1891 en Russie et décédé en 1964 à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d’un haut fonctionnaire russe, Oreste Rosenfeld est né le à Astrakhan en Russie. Menchevik lors de la révolution démocratique de , il fut nommé attaché militaire à l’ambassade de Russie en France. Opposé au régime bolchevique au pouvoir en Russie à partir d’octobre 1917, Rosenfeld demeura en France. Il devint journaliste au Populaire, aux côtés de Léon Blum où il occupa le poste de responsable du service de politique étrangère, puis rédacteur en chef à partir de 1932.

Engagé volontaire en 1939, il fut fait prisonnier en 1940 en Allemagne et resta cinq ans en captivité en Oflag, à Colditz puis à l'Oflag X-C Lübeck.

À la Libération, Rosenfeld reprit ses activités de journaliste au Populaire, puis devient rédacteur en chef à l’Agence européenne de presse en 1946. C'est dans ce cadre qu'il assiste à la conférence interalliée de Moscou en 1947, d'où il rapporte une série d'articles sur la situation en Russie soviétique[2]. Il fonda ensuite l’hebdomadaire Populaire dimanche.

Rosenfeld fut également un responsable du Parti socialiste. De sensibilité blumiste, il fut membre du comité directeur du Parti socialiste de 1948 à 1954. Son engagement contre le colonialisme et, en particulier, contre la guerre d’Algérie (il fut conseiller de l’Union française de 1947 à 1958), le conduisit vers les minoritaires socialistes, tels Marceau Pivert ou Jean Rous. Choisissant de quitter la Section française de l’Internationale ouvrière (S.F.I.O.), il fonda le Parti socialiste autonome (P.S.A.) le et dirigea son organe de presse, Tribune du socialisme. En , il fut l’un des fondateurs du Parti socialiste unifié (P.S.U.), fusion du P.S.A., de l'Union de la gauche socialiste et du groupe communiste dissident Tribune du communisme.

Il meurt le en son domicile dans le 4e arrondissement de Paris[3]. Ses cendres reposent au columbarium du Père-Lachaise, dans la case 4348, division 87.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

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