Omarkhayam Maute
| Omarkhayam Maute | ||
 Photo d'Omarkhayam Maute tirée d'un avis de recherche de la police philippine. | ||
| Surnom | Omar Maute | |
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| Nom de naissance | Omarkhayam Romato Maute | |
| Naissance | Années 1970 ou 1980 Butig (Philippines) |
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| Décès | Marawi (Philippines) Mort au combat |
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| Origine | Philippin, Moro | |
| Allégeance |  Front Moro islamique de libération (?-2012) Maute (2012-2017) État islamique (2014-2017)
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| Conflits | Insurrection moro aux Philippines | |
| Faits d'armes | Bataille de Marawi | |
| Famille | Abdoullah (frère) | |
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Omarkhayam Maute, né dans les années 1970 ou les années 1980 et mort le à Marawi, est un djihadiste philippin, cofondateur du groupe Maute avec son frère Abdoullah.
Biographie[modifier | modifier le code]
Omarkhayam Maute naît dans une famille aisée du Mindanao[1]. Son père est ingénieur et sa mère travaille dans l'immobilier[1]. Le couple a au moins sept enfants[1].
Dans sa jeunesse, Omarkhayam Maute est scolarisé au lycée Dansalan, un établissement protestant[1]. Il part ensuite en Égypte, étudier à l'université al-Azhar du Caire[1]. Il regagne les Philippines au bout d'une décennie[1].
Pendant l'insurrection moro aux Philippines, Omarkhayam Maute rejoint le Front Moro islamique de libération[1]. Cependant vers 2012, il fait défection avec son frère Abdoullah, avec lequel il fonde le groupe Maute[1]. En 2014, le groupe Maute prête allégeance à l'État islamique[2].
Le , les djihadistes philippins ralliés à l'État islamique et commandés par Isnilon Hapilon et les frères Maute lancent la bataille de Marawi[1]. Après le début de l'insurrection, les parents des frères Maute sont arrêtés par les autorités philippines, leur mère étant notamment suspectée d'avoir joué un rôle dans le financement du groupe dirigé par ses fils[1]. À Marawi, les combats durent cinq mois, jusqu'à ce que la ville soit reprise par l'armée philippine, au prix d'au moins 168 morts pour les militaires et 978 tués du côtés des djihadistes[1],[3],[4]. Omarkhayam Maute trouve la mort le , dans les derniers jours de la bataille[5].
Références[modifier | modifier le code]
- « Philippines: les deux frères qui ont répandu le chaos à Marawi », Le Point, (consulté le )
- « Désignation de groupes affiliés à Daech et de hauts dirigeants de Daech comme terroristes par le département d’État », US. Department of State,
- « Philippines : fin des combats contre les djihadistes à Marawi », AFP,
- (en) « Islamic Sate claims attack that killed several and injured dozens in Philippines », EFE, (consulté le )
- « Isnilon Hapilon, « l’émir » de l’EI en Asie du Sud-Est, tué aux Philippines », Le Monde avec AFP,
