Omar Phakadze

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Omar Phakadze
Omar Phakadze en 1967
Informations
Nom dans la langue maternelle
ომარ ფხაკაძეVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom court
Омар ПхакадзеVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
TbilissiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
soviétique (jusqu'au )
géorgienne (à partir du )Voir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité
Pistard
Distinction
Principales victoires

Omari Longinozovitch Phakadze, né le à Koutaïssi, en Géorgie alors soviétique et décédé le à Tbilissi, Géorgie, était un coureur cycliste spécialiste de la piste. Dans la discipline « reine », l'épreuve de vitesse, il est devenu le premier Soviétique à remporter le titre de Champion du monde, lors des Championnats du monde de cyclisme sur piste 1965.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les débuts (1962-1964)[modifier | modifier le code]

D'une stature imposante, 1,87 m pour 95 kg, Omari Phakadze semble un « Hercule faisant de la bicyclette »[1], selon un observateur du cyclisme.

Comme la plupart des pistards soviétiques, c'est sur la route qu'il fait ses débuts, dans la catégorie cadets. Il s'oriente vers la piste en 1962. Résidant à Tbilissi, affilié au club du Dynamo, il dispose alors d'un vélodrome pour ses entraînements. Éliminé au troisième tour des qualifications, lors de l'épreuve de vitesse individuelle des Jeux olympiques de Tokyo, c'est encore en inconnu des compétitions mondiales qu'il aborde les Championnats du monde l'année suivante. Pourtant, le géorgien aligne deux titres de champion d'URSS de vitesse, acquis en 1963 et 1964. Mais sélectionné pour les championnats du monde, il ne franchi, ni en 1963, ni en 1964 le cap des éliminatoires.

Les années fastes (1965-1972)[modifier | modifier le code]

En 1965, le scénario fut autre. Les trois coureurs soviétiques engagés dans le championnat de vitesse accèdent aux 1/8 de finale. Seul Phazadze se qualifie pour les 1/4 de finale, avant de triompher de Daniel Morelon en 1/2 finale. Il lui faut une « belle » pour vaincre en finale l'Italien Giordano Turrini.
Ce succès fut le seul de Omari Phakadze aux Championnats du monde. Cependant, il ajoute plus tard au cours d'une longue carrière au haut niveau (il a participé à trois Jeux olympiques), plusieurs accessits mondiaux et une médaille de bronze en 1972 aux Jeux olympiques de Munich.

Le sprint soviétique sur piste au début des années 1960[modifier | modifier le code]

Cette discipline était très populaire en URSS, et la concurrence y était rude, dynamisée par l'existence de plusieurs pistes cyclistes. Ainsi, Omari Phakadze s'était incliné lors de la finale du Championnat d'URSS de vitesse de cette année 1965, devant le Moscovite Viktor Logounov. Ce dernier, du même âge que Phakadze, avait obtenu aux Jeux olympiques de Tokyo une médaille d'argent dans l'épreuve du tandem. Le partenaire de Logounov dans cette discipline était le vétéran Imants Bodnieks, un pistard letton de 23 ans. Bodnieks avait déjà été opérationnel aux Jeux olympiques de Rome dans le tournoi de la vitesse. Bodnieks, Logounov n'étaient pas les seuls rivaux et coéquipiers internationaux de Phakadze. Lors du Mondial cycliste de 1963, les trois Soviétiques engagés en sprint étaient Imants Bodnieks, Boris Romanov (qui avait été 1/4 de finaliste aux Jeux olympiques de Melbourne) et Omari Phakadze. En 1964, les deux coéquipiers de Phakadze avaient pour noms Valery Khitrov et Imants Bodnieks tandis qu'en 1965, c'étaient Viktor Logounov et une nouvelle fois Bodnieks.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Palmarès année par année[modifier | modifier le code]

Omar Pchakadze en 1969.

Autres résultats[modifier | modifier le code]

Il ne passe pas les éliminatoires lors de championnats du monde de vitesse individuelle amateurs en 1963, 1964, 1971 et 1973. Il est éliminé en huitième de finale en 1970.

Il ne passe pas les éliminatoires lors des jeux olympiques de Tokyo en 1964.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cette note biographique utilise notamment un article du journaliste Robert Descamps publié après les Championnats du monde de Saint-Sébastien, dans le n° 64, octobre 1965 du magazine Miroir du cyclisme.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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