Olive d'Anagni

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Oliva di Anagni
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Fête

Olive d'Anagni, morte le , est une sainte de l'Église catholique.

Elle forme, avec Secondina, Aurelia et Neomisia, les quatre saintes Anagnines.

Biographie[modifier | modifier le code]

Scultura di Santa Oliva, chiesa di Castro dei Volsci, FR.
Statue de Sainte Olive, à l'église de Castro dei Volsci, province de Frosinone, Italie.

Olive nait à Anagni dans le Latium, en Italie centale, de parents nobles. Destinée à un mariage qu'elle ne souhaite pas, elle se consacre à Dieu et prend l'habit au monastère des Bénédictines d'Anagni.

Culte[modifier | modifier le code]

Elle est commémorée le à Anagni, ainsi qu'à Castro dei Volsci, dont elle est sainte patronne, et à Pontecorvo, les trois communes se trouvant dans la province de Frosinone. Également patronne de Trivigliano, elle y est célébrée le , et le à Cori.

Le , ses reliques sont transférées par l'antipape Anaclet II dans une église d'Agnani qui lui est consacrée. L'église est démolie en 1564 lors de travaux pour renforcer les fortifications de la ville[1] ; les reliques sont déplacées dans la crypte de la cathédrale d'Anagni[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) G. Raspa, « La chiesa di Santa Oliva in Anagni », Latium. Rivista di studi storici, t. II,‎ , p. 175-183.
  2. Xavier Barbier de Montault, La cathédrale d'Anagni, Paris, V. Didron, , p. 35.
  3. Pascal Montaubin, « Entre gloire curiale et vie commune : le chapitre cathédral d'Anagni au XIIIe siècle », Mélanges de l'École française de Rome. Moyen Âge, vol. 109, no 2,‎ , p. 303–442 (ISSN 1123-9883, DOI 10.3406/mefr.1997.3580, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]