Octave Delaluque
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Octave Désiré Delaluque |
| Nationalité | |
| Activité |
Militaire (- |
| Arme |
9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie |
|---|---|
| Conflit | |
| Grade |
soldat de 1re classe |
Octave Delaluque (né le à Intréville[1] et mort le à Chartres[2]) est un soldat de première classe durant la Première Guerre mondiale. Il sonne le clairon de l'Armistice alors que les combats font encore rage, le , à 11 heures, à Dom-le-Mesnil (Ardennes).
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est né à Intréville en Eure-et-Loir, il est fils de paysans. Il a trois frères. Les quatre hommes ont participé à la Première Guerre mondiale ; un y est mort[3].
Octave Delaluque, soldat au 415e régiment, sonne le clairon de l’Armistice dans le village de Dom-le-Mesnil, le à 11 heures[4]. Les Allemands lui répondent, c'est le début du cessez-le-feu.
Seul clairon à avoir sonné l'armistice sur le front en plein combat, il meurt clochard à Chartres en 1931, selon une recherche de Georges Dommelier, ancien maire de Vrigne-Meuse[5].
Son clairon a été retrouvé dans un grenier à Gommerville (Eure-et-Loir), grâce à Michel Brice, historien chartrain et à l’écrivain Marie-France Saliège[6].
À Vrigne-Meuse, en Ardennes, là où il a combattu, une rue porte son nom[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Acte de naissance n°5, registre d'état civil d'Intréville, vue 56/174, Archives départementales d'Eure-et-Loir. », sur archives28.fr (consulté le ).
- Relevé génalogique sur Geneanet
- Basem Shalabi, « Octave-Désiré Delaluque, un soldat beauceron oublié », sur lechorepublicain.fr, L'Écho républicain, (consulté le ).
- « Mémorial des régiments d'infanterie de la grande guerre – 415e RI », sur memorial19141918, (consulté le ) (orthographié « Delalucque » dans cet article).
- Marie-France Saliège, Michel Brice, 1914-1918 – Le clairon d'un Beauceron sonne la fin d'une ignoble boucherie, Éditions Setael, 2014, 136 p. (ISBN 978-2916364643), p. 36.
- Renaud Domenici, « Eure-et-Loir : on a retrouvé un des clairons de l’Armistice », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Marie-France Saliège, Michel Brice, 1914-1918 – Le clairon d'un Beauceron sonne la fin d'une ignoble boucherie, Éditions Setael, 2014, 136 p. (ISBN 978-2916364643).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Augustin Trébuchon (1878-1918), dernier soldat français mort au combat de la Première Guerre mondiale sur le sol français.
