Nicolas Ysambert

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Nicolas Ysambert
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Nicolas Ysambert (Orléans, 1565-1569 - Paris, le ) était un théologien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir étudié la théologie à la Sorbonne, il y est admis comme professeur en 1598. Il enseigne ensuite la théologie ; ses cours attirent un public nombreux. En 1616, Louis XIII fonde à la Sorbonne une nouvelle chaire de théologie, spécialement destinée à l'étude des controverses entre catholiques et protestants ; il est prévu que le professeur titulaire consacre une partie de son cours à une discussion avec l'auditoire. Le roi lui-même attribue cette chaire à Ysambert dans une lettre patente où il fait son éloge.

Dans son cours, Ysambert s'appuie sur la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin, dont il donne un commentaire. Dans les actes des réunions de la faculté de théologie, il est cité pour avoir pris part à la censure de Marco Antonio de Dominis, l'archevêque apostat de Spalatro, auteur du traité De Republica Christiana, qui prônait la suppression de la hiérarchie ecclésiastique. Aux côtés de son confrère Duval, il lutte également contre le gallicanisme qu'Edmond Richer avait tenté de raviver au sein de la faculté.

Menant une vie d'ascète, il est réputé pour la précision et le sens de la justice dont il fait preuve dans le discernement des cas de conscience. Ses Disputationes et ses commentaires sur la Somme de saint Thomas ont été publiés à Paris entre 1638 et 1648[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Disputationes in Secundam Secundae S. Thomae. De tribus virtutibus theologicis, fide, spe et charitate, necnon de judice controversiarum, Paris, Lutetiae Parisiorum : impensis Societatis typographicae librorum officii ecclesiastici,, (lire en ligne)

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