Nicolas Joseph Daine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nicolas Joseph Daine
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
CharleroiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire

Nicolas Joseph Daine, né à Andenne, le et mort à Charleroi, le , est un militaire d'abord au service de la France, puis du royaume uni des Pays-Bas et enfin du royaume de Belgique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il participa à la révolution belge et à la campagne des dix jours.

De 1795 à 1813, il participa aux batailles de la République puis de l'Empire français. Blessé sur de nombreux champs de bataille, il fut élevé au grade de colonel à Dantzig en 1813.

Lors de la création du nouveau royaume des Pays-Bas, il fut général de brigade de cet État, mais en déserta les rangs lors de la révolution belge.

Il devint dans le nouvel État belge commandant de la troisième division d'infanterie jusqu'en 1832.

Lors de la campagne des 10 jours durant lesquels Guillaume d'Orange voulu reconquérir la Belgique fraîchement indépendante, le général Daine commandait l'armée de la Meuse, forte de 12 000 hommes et 18 canons. Malgré quelques actions d'éclat menées par des unités d'avant-garde, l'armée de la Meuse est taillée en pièce par les Hollandais en raison de l'inactivité et des manœuvres étranges du général Daine qui refuse lors de la bataille de Kermpt de lancer toutes ses forces dans la bataille. Par ailleurs, ce dernier est traité de « juda » par ses propres troupes et manque de peu d'être tué par l'un de ses sous-officiers en plein bivouac[1].

L'historien hollandais Theodoor Colenbrander en 1931, expose dans un ouvrage que le général Daine aurait été payé grassement par le roi Guillaume d'Orange pour faire échouer la défense belge. Une somme de 100 000 florins devait être déposée chez Cockerill le jour ou les troupes du roi Guillaume rentreraient à Liège[2]. Un autre auteur, Jacques Robert Leconte en 1938, réfute cette thèse à la vue des éléments factuels et des circonstances de la bataille[3].

Nicolas Joseph Daine termin sa carrière comme lieutenant-général d'infanterie jusqu'à sa mort survenue en 1843[réf. nécessaire]

Comme beaucoup de fondateurs de la Belgique, il était franc-maçon et il fut membre de la loge bruxelloise Les Amis philanthropes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Charles TERLINDEN, Histoire militaire des belges", Bruxelles, La renaissance du livre, , 283-296 p., p. 283-296
  2. Charles TERLINDEN, Histoire militaire des belges, Bruxelles, La Renaissance du Livre, , 283-296 p., p. 283
  3. Jaques Robert LECONTE, Le général Daine a-t-il trahi en 1831?, Bruxelles, , 181 p. (lire en ligne), p. 147-150.

Liens externes[modifier | modifier le code]