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NCSM Okanagan (S74)

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Okanagan
illustration de NCSM Okanagan (S74)
Les NCSM Ojibwa, Okanagan et Olympus au quai d'Halifax

Autres noms S74
Type Sous-marin d'attaque conventionnel (SSK)
classe Oberon
Classe Classe Oberon
Histoire
A servi dans  Marine royale canadienne
Chantier naval Chatham Dockyard de Chatham (Royaume-Uni)
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Hors service depuis 14 septembre 1998.
Équipage
Équipage 6 officiers et 62 membres d'équipage
Caractéristiques techniques
Longueur 295,25 ft
Maître-bau 8,07 m
Tirant d'eau 5,51 m
Déplacement 2 030 t (surface)
2 410 t (plongée)
Tonnage 1 400 tonnes
Propulsion 2 moteurs diesel 16V-ASR
2 moteurs électriques EE
2 hélices
Puissance 2 740 kW / 4 480 kW
Vitesse 22 km/h (surface)
32,4 km/h (plongée)
Profondeur 170 mètres
Caractéristiques militaires
Armement 8 (6 av. et 2 ar.) tubes de 533 mm
Lancement 1965: torpille Mark 37
Amélioration 1986 : torpille Mark 48
Électronique Système de contrôle de tir Singer Librascope SCFS Mk 1 mod-C
Radar de navigation Kelvin Hughes 1006
Sonar actif-passif Plessey Triton 2051
Sonar actif Velox
Deux périscopes Barr & Stroud, un de recherche de type CK 24 et un d'attaque de type CH 74
Rayon d'action 8 000 milles marins
Carrière
Pavillon Canada
Port d'attache Halifax en Nouvelle-Écosse (Canada)

Le NCSM Okanagan (S74) est un ancien sous-marin de la Marine royale canadienne des Forces canadiennes mis en service le et retiré du service le [1]. Il fait partie de la classe Oberon, une série de sous-marins à propulsion conventionnelle de conception britannique construits dans les années 1960 et 1970. Il a été acquis en 1962 lors d'une commande de trois sous-marins jumeaux effectuée dans le contexte de la guerre froide qui a permis au Canada de se doter d'une flotte permanente de sous-marins[2]. Son acquisition fait suite à une décision du gouvernement canadien, décision confirmée en par le gouvernement libéral nouvellement élu de Lester B. Pearson[3].

Il est demeuré à quai à Halifax depuis 1998, dans l'attente d'être démoli ou transformé en navire musée. En 2005, la Marine royale canadienne annonce qu'elle songe vendre à la ferraille les quatre Oberons canadiens toujours amarrés au quai d'Halifax car leur état s'est détérioré au point de rendre impossible leur conversion en navire musée[4]. Finalement en 2011, la Marine royale canadienne dispose du sous-marin qui est remorqué en août jusqu'à Port Maitland en Ontario pour y être démoli[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Macpherson 2002, p. 269
  2. Perkins 2000, p. 141
  3. Ferguson 1995, p. 260
  4. (en) CBC News, « For sale: 4 submarines, not shipshape », sur CBC (consulté le )
  5. (en)Jeffrey Davene, « Former HMS Olympus en route to scrapyard », The Chronicle Herald,‎ (ISSN 0828-1807).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ken Macpherson, The Ships of Canada's Naval Forces 1910-2002, Sainte-Catharines, Ont., Vanwell Publishing, , 3e éd., 324 p. (ISBN 1-55125-072-1)
  • (en) J. David Perkins, The Canadian Submarine Service in Review, Sainte-Catharines, Ont., Vanwell Publishing, , 208 p. (ISBN 1-55125-031-4)
  • (en) Julie Ferguson, Through a Canadian Periscope : The story of the Canadian Submarine Service, Toronto, Ont., Dundurn Press, , 364 p. (ISBN 1-55002-217-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]