Mont Matto

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Mont Matto
Cime centrale du mont Matto.
Cime centrale du mont Matto.
Géographie
Altitude 3 094 ou 3 097 m[1],[2]
Massif Massif du Mercantour-Argentera (Alpes)
Coordonnées 44° 13′ 29″ nord, 7° 15′ 18″ est[1],[2]
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Piémont
Province Coni
Ascension
Première par William Auguste Coolidge
Voie la plus facile Refuge Livio Bianco depuis la vallée du Meris
Géologie
Roches Gneiss
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Mont Matto
Géolocalisation sur la carte : Piémont
(Voir situation sur carte : Piémont)
Mont Matto

Le mont Matto est un sommet italien situé dans la haute vallée du Gesso.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le mont Matto se situe sur la ligne de partage des eaux entre les vallées du Meris et du Gesso della Valetta. Il se situe donc au nord de la commune de Terme di Valdieri. Le sommet compte quatre cimes[3],[4] :

  • la cime est, la plus accessible ;
  • la cime centrale, d'accès plus complexe, mais qui constitue le point culminant ;
  • la cime ouest, ou cime Bobba, à l'extrémité ouest de l'arête sommitale ;
  • la cime Verani, à l'ouest de l'arête sommitale.

D'un point de vue géologique, le mont Matto est principalement constituée de gneiss[5].

Les différentes cimes du Matto
Les différentes cimes du Matto.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première ascension de la cime est a été réalisée par le capitaine La Rocca, en [6]. La première ascension de la cime centrale a été réalisée par William Auguste Coolidge et ses guides, Christian Almer et son fils, Ulrich Almer, le [6],[7]. La première ascension de la cime ouest (ou cime Bobba) a été réalisée par Victor de Cessole et ses guides, J.B. Plent et son fils Jean Plent, le [6].

Accès[modifier | modifier le code]

La voie normale emprunte la vallée du Meris, jusqu'au refuge Livio Bianco. L'itinéraire remonte ensuite le sentier sous les pentes du Matto en croisant plusieurs petits lacs. Enfin, l'itinéraire remonte l'arête menant jusqu'à la cime est, puis centrale[3].

Annexes[modifier | modifier le code]

Cartographie[modifier | modifier le code]

  • Carte no 113 au 1/25 000 de l'Istituto Geografico Centrale : « Parco naturale Alpi Maritime - Entracque, Valdieri, Mercantour, Gelas »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Visualisation sur le géoportail du Piémont.
  2. a et b Visualisation sur le géoportail italien.
  3. a et b Vincent Paschetta, Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera, Grenoble, Didier et Richard, (ISBN 2-7038-0017-7 et 978-2-7038-0017-0, OCLC 417586826, lire en ligne), p. 214
  4. Rifugio Livio Bianco, « Cima Verani », sur www.rifugioliviobianco.com (consulté le )
  5. Dipartimento per il servizio geologico d’Italia, « Carta geologica d'Italia scala 1:100.000 : Foglio 90, Demonte », sur sgi.isprambiente.it, (consulté le )
  6. a b et c La Montagne : revue mensuelle du Club alpin français : Chronique Alpine, Club Alpin Français, (lire en ligne), p. 290
  7. Osvaldo Cardellina, « Emilius The Mountain by The Monks Abbots Canons Priests & Reverends », sur www.summitpost.org, (consulté le ).