Missa Bruxellensis

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Missa Bruxellensis
Messe de Bruxelles
Genre Musique vocale religieuse
Nb. de mouvements 5
Musique Heinrich Biber
Texte Ordinaire de la messe
Langue originale latin
Effectif 4 solistes, chœurs, orgues & orchestre
Durée approximative 50 minutes
Dates de composition non datée, vers 1700
Partition autographe Bibliothèque royale Albert Ier de Bruxelles, Drapeau de la Belgique Belgique

La Missa Bruxellensis (ou Messe de Bruxelles) est une messe à 23 voix, vocales et instrumentales, représentant l'un des sommets de la musique polyphonique baroque, seulement surpassé en complexité contrapuntique et en richesse acoustique par la Missa Salisburgensis du même compositeur, qui combine 53 voix indépendantes.

D'abord attribuée à Orazio Benevoli, la Missa Salisburgensis est reconnue aujourd'hui comme l'un des chefs-d'œuvre du compositeur Heinrich Biber. Elle a été intégrée au catalogue de ses œuvres sous le numéro C app.100.

Présentation[modifier | modifier le code]

Titre et attribution[modifier | modifier le code]

La dénomination Missa Bruxellensis est due au musicologue Laurentius Feininger, et se réfère au lieu où la partition fut trouvée et reste conservée, la Bibliothèque royale Albert Ier[1]. En 1970, Feininger l’inscrit dans son édition intégrale des œuvres d'Orazio Benevoli[1].

Cependant, les travaux du musicologue Ernst Hintermaier et l'analyse détaillée de la technique et du style de la Missa Bruxellensis ont « fait clairement apparaître Biber comme leur auteur[1] ».

Structure[modifier | modifier le code]

La Missa Bruxellensis suit l'Ordinaire de la messe catholique, et comprend donc cinq mouvements :

  1. Kyrie
  2. Gloria
  3. Credo
  4. Sanctus
  5. Agnus Dei

Analyse[modifier | modifier le code]

Selon Ernst Hintermaier, Heinrich Biber devait « adapter son écriture aux contraintes du lieu. Aussi a-t-il évité autant que possible une facture savante et contrapuntique, mettant en valeur plutôt des structures harmoniques homophones et tentant de minimiser les problèmes acoustiques par des échanges en concertato, contrastés entre les différents groupes de solistes vocaux et instrumentaux[2] ». Composée quatre ans avant sa mort, la Missa Bruxellensis est « peut-être la dernière production de grande envergure de Biber[3] ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages spécialisés[modifier | modifier le code]

Notes discographiques[modifier | modifier le code]

  • (en + fr + de) Ernst Hintermaier, La capella reial de catalunya, Le concert des nations (trad. Agnès Ploteny), « Missa Bruxellensis XXIII vocum », p. 13-15, Accord, 1999.

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]