Michelle Dickinson
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Distinctions | Liste détaillée Cranwell Medal () The Prime Minister's Science Communication Prize () Science Communicator Medal (d) () Callaghan Medal () Innovation, Science and Health award (d) () |
Michelle Emma Dickinson, également connue sous le nom de Nanogirl, est une nanotechnologue et enseignante en sciences basée en Nouvelle-Zélande.
Enfance et éducation
[modifier | modifier le code]Dickinson a grandi à Hong Kong, aux États-Unis et au Royaume-Uni[1]. Elle avait une grand-mère maltaise, un grand-père anglais et une mère chinoise de Hong Kong. Cela a peut-être accru sa conscience des différences culturelles[2]. Son père était un soldat anglo-maltais[3].
Elle a montré des compétences en codage informatique à l'âge de huit ans[4],[2]. Dickinson a obtenu une maîtrise en ingénierie à l'université de Manchester et un doctorat en génie des matériaux biomédicaux à l'université Rutgers, avec une thèse intitulée « Surface variations affecting human dental enamel studied using nanomechanical and chemical analysis » en 2005[1],[2].
Vie professionnelle
[modifier | modifier le code]Dickinson a mis en place et dirige le seul laboratoire d'essais nanomécaniques de Nouvelle-Zélande, qui mène des recherches sur la rupture de matériaux extrêmement petits tels que les cellules[1].
Dickinson est maître de conférences en génie chimique et des matériaux à l'université d'Auckland et chercheuse associée au MacDiarmid Institute for Advanced Materials and Nanotechnology (en)[5].
Nanogirl
[modifier | modifier le code]Dickinson a dit qu'elle avait l'habitude d'être douloureusement timide et d'avoir peur de parler en public. Sur les conseils d'un coach parlant, elle a inventé l'alter-ego "Nanogirl" comme moyen de vaincre ses nerfs[6]. Au départ, Dickinson utilisait le nom "Nanogirl" pour écrire un blog scientifique, puis, au fur et à mesure qu'il devenait plus populaire, elle créa une chaîne YouTube et commença à prendre la parole dans les écoles et lors d'événements[6]. Elle a régulièrement des allocutions à la radio et à la télévision et est invitée à des événements tels que les conférences TED[2]. En décembre 2016, Dickinson a présenté une émission expérimentale scientifique théâtrale en direct intitulée "Little Bang, Big Bang" dans des villes et des écoles de Nouvelle-Zélande au cours d'une tournée de trois semaines dans le pays[7].
Bénévolat
[modifier | modifier le code]Dickinson a cofondé l'association caritative OMGTech en 2014 avec Vaughan Rowsell et Rab Heath pour offrir aux enfants de tous âges et de tous horizons un accès à des opportunités d'apprentissage sur la technologie[8]. Les sessions impliquent un apprentissage pratique de l'impression 3D, du codage, de la robotique et de la science[9]. L'association aide également les enseignants des écoles à faible décile à prendre confiance en l'utilisation de la technologie dans leur enseignement[1]. En octobre 2016, Dickinson a démissionné de son poste chez OMG Tech pour se concentrer sur ses activités Nanogirl[10].
Conception de vêtements
[modifier | modifier le code]En 2015, Dickinson a collaboré avec la société de vêtements néo-zélandaise Icebreaker (en), un designer technique et un imprimeur pour produire une ligne de robes présentant des conceptions liées à la science et à la technologie[11].
Écrivain
[modifier | modifier le code]En 2017, Dickinson a écrit No.8 Re-Charged, un livre sur les innovations révolutionnaires de la Nouvelle-Zélande[12]. En 2018, elle a écrit The Kitchen Science Cookbook, un livre présentant des expériences scientifiques pouvant être réalisées dans la cuisine[13].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]En 2014, elle reçoit le prix du Premier ministre de la communication scientifique[14] ainsi que le prix des communicateurs scientifiques (en) de l'Association des scientifiques de Nouvelle-Zélande[15]. En 2015, elle est lauréate de la Sir Peter Blake Leadership[1] et elle est élue membre de l'Ordre du mérite de la Nouvelle-Zélande (MNZM) pour services rendus à la science, à l'occasion des Queen's Birthday Honours (en) 2015[2],[16]. la même année elle reçoit la médaille Callaghan (en) de la Société royale de Nouvelle-Zélande[17].
En 2016, elle est lauréate du prix des femmes d'influence néo-zélandaises (en) pour l'innovation et la science[18]. La Société royale de Nouvelle-Zélande la compte en 2017 parmi les « 150 femmes en 150 mots (en) », célébrant les contributions des femmes au savoir en Nouvelle-Zélande[19].
Références
[modifier | modifier le code]- « Michelle Dickinson MNZM », Sir Peter Blake Trust (consulté le )
- « Michelle Dickinson: Scientist, adventurer, charity founder » [archive du ], Inspiring Women, Ministry for Women, (consulté le )
- « Michelle Dickinson: "There is a little girl out there, nine weeks old ... she is genetically half mine" », www.noted.co.nz, (consulté le )
- « 'Nanogirl' Michelle Dickinson wins Blake Leader Award », www.scoop.co.nz (consulté le )
- (en-US) « Dr Michelle Dickinson », MacDiarmid Institute (consulté le )
- « 'Nano Girl' to take on TEDx », Stuff.co.nz (consulté le )
- « Making science happen with Nanogirl's 'Big Bang Little Bang' Live Tour », (consulté le )
- « Who Are We » [archive du ], OMGTech! (consulté le )
- « 2015 Callaghan Medal: Nanogirl recognised for exciting young people about science » [archive du ], Royal Society of New Zealand (consulté le )
- (en-US) « OMGTECH! ANNOUNCES NEW STRUCTURE AND A FRIENDLY FAREWELL TO A CO-FOUNDER », OMGTech!, (lire en ligne, consulté le ).
- « Dresses for Science and Tech loving women! », Sciblogs (consulté le )
- (en) « No.8 Re-charged by David Downs », www.penguin.co.nz (consulté le )
- « The Kitchen Science Cookbook », www.whitcoulls.co.nz (consulté le )
- « Previous winners », The Prime Minister's Science Prizes (consulté le )
- « New Zealand Association of Scientists Awards 2014 », New Zealand Association of Scientists, (consulté le )
- « Queen's Birthday honours list 2015 », Department of the Prime Minister and Cabinet, (consulté le )
- « 2015 Callaghan Medal: Nanogirl recognised for exciting young people about science », Royal Society of New Zealand (consulté le )
- « Women of Influence winners », Stuff (consulté le )
- « Michelle Dickinson », Royal Society Te Apārangi (consulté le )
Liens externes
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