Michel et Charles Stoven

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Michel et Charles Stoven sont deux résistants français du réseau Mithridate pendant la Seconde Guerre mondiale.

Faits de Résistance[modifier | modifier le code]

Père et fils sont arrêtés par l'armée allemande lors de l'opération Ayesha dont l'épisode tragique se déroule chez eux à Renescure le 19 mai 1944, dans le cadre de la désinformation sur un pseudo-débarquement allié dans le Nord-Pas-de-Calais[1],[2],[3]. Ils seront tous deux déportés en Allemagne[4] et exécutés à Brandebourg-sur-la-Havel le 25 septembre 1944[a].
Michel et Charles seront respectivement cités à l'ordre de l'armée et du corps d'armée en tant qu'agents de renseignements. La médaille de la Résistance leur est décernée à titre posthume en 1958.

Le sens de l'histoire[modifier | modifier le code]

Pendant la Grande Guerre, Michel Stoven fut décoré de la Croix de guerre pour son action durant la prise de Tahure le 6 octobre 1915[6]. Il combattait au sein de la compagnie 2/1 du Génie de la 3e division d'infanterie, sous les ordres du sergent Frédéric Donet, avec qui il conservera des liens dévoués jusqu'à l'ultime opération Ayesha[b].

Odonymes[modifier | modifier le code]

  • Place Michel et Charles Stoven à Renescure (59173).
  • Rue Michel et Charles Stoven à Saint-Martin-lez-Tatinghem (62500).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. D'après le témoignage de l'aumônier allemand Heinrich Kreutzberg, dans une lettre à la famille[5].
  2. Liens perpétués dans l'union de leurs enfants Henri et Marguerite en 1950 aux Invalides.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gilles Perrault, Le Secret du Jour J, Fayard, , 287 p. (ISBN 978-2-213-59206-0)
  2. L'Indépendant, « Révélations sur le jour J - Le réseau de M.Stoven fut sacrifié pour tromper les Allemands », L'indépendant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Rogatien Gautier (aut.) et Jacqueline Fournier (dir.), Agent Number One : réseau Mithridate, 1940-1945, France-Empire, , 322 p. (ISBN 2-7048-0968-2)
  4. Fondation pour la mémoire de la déportation, « Les départs vers les prisons de Belgique et du Reich en août 1944 (I.279.) », (consulté le )
  5. Le Général Frédéric DONET, Fédération Nationale des Anciens Sapeurs du Génie (FNAS), , 47 p. (lire en ligne)
  6. a et b L'indicateur, « Croix de guerre », L'indicateur de la région flamande,‎

Articles connexes[modifier | modifier le code]