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Meurtre du boulanger de Jamioulx

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Meurtre du boulanger de Jamioulx
La boulangerie en 2015
La boulangerie en 2015

Fait reproché Homicide
Pays Belgique
Ville Jamioulx, boulangerie Le Fournil
Nature de l'arme arme à feu
Date à 2 h 30
Nombre de victimes 1
Jugement
Statut Affaire jugée
Tribunal Cour d'assises du Hainaut
Date du jugement 2010
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Meurtre du boulanger de Jamioulx

Le meurtre du boulanger de Jamioulx est un crime survenu la nuit du au sein de la boulangerie Le Fournil située à Jamioulx en Belgique.

Déroulement des faits[modifier | modifier le code]

Le , vers h 30, un vol avec violences ou menaces a lieu au sein de la boulangerie. Quatre auteurs pénètrent sur place. Le boulanger, Pascal Hennuy, 35 ans, est tué par arme à feu alors qu'il surprend les auteurs. Le chien de la victime est également abattu[1].

Les auteurs seront finalement identifiés et interceptés, il s'agit des nommés Abdelah Mostefa, Dorian Cherpion, Frédérick Echazar et Aubin Bellens.

Auteurs et peines[modifier | modifier le code]

En 2010, les intéressés sont condamnés par la cour d'assises du Hainaut située à Mons.

Les peines sont les suivantes[2] :

  • Abdelah Mostefa, condamné à 30 ans de réclusion ;
  • Dorian Cherpion, condamné à 25 ans de réclusion ;
  • Frédérick Echazar, condamné à 27 ans de réclusion ;
  • Aubin Bellens, âgé de 16 ans et donc mineur au moment des faits, il a comparu en cour d'assises en qualité de témoin. Sa peine dépendait du juge de la jeunesse[3].

Le cas d'Aubin Bellens[modifier | modifier le code]

Aubin Bellens âgé de 16 ans au moment des faits a été jugé en tant que mineur par une juridiction spécifique à cette catégorie d'individus.

Il était initialement prévu qu'il soit placé en Institution publique de protection de la jeunesse jusqu'à l'âge de 20 ans. Il est finalement libéré en à la suite de la décision de la cour d’appel de Charleroi qui a estimé que le placement n’était plus nécessaire[4].

Cette libération crée l’émoi et déclenche de nombreuses réactions[5],[6]. L'intéressé lui-même qualifiera cette institution de « Club-Med »[7]. Cette situation entrainera un préavis de grève dans le secteur de l'aide à la jeunesse (dont dépendent les IPPJ). Par la suite, la ministre en place intervient pour réfuter l'idée selon laquelle ces centres seraient des clubs de loisirs[8],[9].

Évasion et cavale d'Abdelah Mostefa[modifier | modifier le code]

Le , Abdelah Mostefa s'évade de la prison de Jamioulx en compagnie de deux autres détenus[10]. Il est arrêté à Bruxelles le après trois ans de fuite[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Dubois, « <cci : p xmlns : cci="urn : schemas-ccieurope.com" xmlns : xsi="http : //www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xmlns : ccix= », sur lesoir.be, (consulté le ).
  2. LeVif, « De 25 à 30 ans de prison pour les meurtriers du boulanger de Jamioulx », sur levif.be, (consulté le ).
  3. « Le mineur impliqué dans le meurtre du boulanger de Jamioulx libre », La Dernière Heure/Les Sports,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Aubin Bellens est libre ! », sur DhNet, (consulté le )
  5. « Meurtre de Jamioulx : « Je n'allais pas refuser de sortir » », sur L'Avenir, (consulté le )
  6. « Equipée mortelle de quatre jeunes en rupture », sur LaLibre, (consulté le )
  7. « Aubin libre après le meurtre du boulanger de Jamioulx: "L'IPPJ, c'est le Club Med !" », sur Rtl info, (consulté le )
  8. « Préavis de grève dans le secteur de l’Aide à la jeunesse », sur LeSoir, (consulté le )
  9. « Huytebroeck remet les pendules à l'heure », (consulté le )
  10. « Evasion à Jamioulx: Abdellah Mostefa, Jonathan Inja et Julien Cazzetta activement recherchés », sur Sudinfo, (consulté le ).
  11. « Abdelah Mostefa repris après trois ans de cavale », sur 7sur7, (consulté le ).